"Nous devons adapter notre structure de coûts à la réalité du marché papetier, qui a connu une sévère baisse de volume depuis quatre ans, sans pour autant affaiblir le service fourni à nos clients", explique Boris Kasteel, directeur général des entreprises du groupe PaperlinX au Benelux. "L'intégration est un moyen de réduire les coûts. Pour le Benelux, nous l'avons déjà réalisée au niveau de la direction, où nous sommes passés de quatre à deux puis un seul directeur général. Aujourd'hui, il faut rationnaliser tout le reste de la structure : l'administration, les ressources humaines, les services IT, la logistique..."

Aux Pays-Bas, la restructuration engagée depuis plusieurs mois s'est traduite, le 1er juillet, par la fusion en une seule entité juridique de BührmannUbbens, Proost en Brandt et Velpa, les trois filiales néerlandaises du groupe. Les trois marques commerciales sont cependant conservées, avec une nouvelle identité visuelle et de nouveaux logos coordonnés.

En Belgique, BührmannUbbens focalisera ses activités sur la vente et le marketing, tandis que les tâches administratives seront relocalisées aux Pays-Bas. L'entreprise ne conservera pas de stocks en Belgique "sauf, précise Boris Kasteel, pour les produits à rotation rapide, dont le stockage et la logistique seront externalisés chez un partenaire, Distrilog, qui reprend aussi une partie de notre personnel belge. Pour les autres références, nous disposons bien sûr de nos stocks aux Pays-Bas, à courte distance." BührmannUbbens reprendra en outre les activités belges de sa société-soeur Proost en Brandt. Les bâtiments de Kontich seront vendus et l'entreprise déménagera à Lierre. Elle conservera par ailleurs son département Sign & Display, à Kapellen.

Ce programme doit être clôturé à la mi-2013. À cette date, les effectifs de PaperlinX aux Pays-Bas auront été ramenés à 630 personnes, soit une centaine de moins qu'en 2010. En Belgique, BührmannUbbens conservera 50 collaborateurs, contre 70 aujourd'hui.

Au niveau mondial, PaperlinX a récemment cédé trois de ses filiales, en Italie et aux États-Unis. Le cash-flow généré par ces opérations doit lui permettre de financer la restructuration du groupe et le renforcement de ses activités sur le marché de l'emballage et celui de l'enseigne. Deux segments qui totalisent aujourd'hui 18 % du chiffre d'affaires du groupe, mais qui lui permettent de dégager de meilleures marges et qui présentent de meilleures perspectives que le papier. "L'objectif, à terme, est d'atteindre 50 % du chiffre d'affaires en dehors du papier", précise Boris Kasteel.

"Nous devons adapter notre structure de coûts à la réalité du marché papetier, qui a connu une sévère baisse de volume depuis quatre ans, sans pour autant affaiblir le service fourni à nos clients", explique Boris Kasteel, directeur général des entreprises du groupe PaperlinX au Benelux. "L'intégration est un moyen de réduire les coûts. Pour le Benelux, nous l'avons déjà réalisée au niveau de la direction, où nous sommes passés de quatre à deux puis un seul directeur général. Aujourd'hui, il faut rationnaliser tout le reste de la structure : l'administration, les ressources humaines, les services IT, la logistique..."Aux Pays-Bas, la restructuration engagée depuis plusieurs mois s'est traduite, le 1er juillet, par la fusion en une seule entité juridique de BührmannUbbens, Proost en Brandt et Velpa, les trois filiales néerlandaises du groupe. Les trois marques commerciales sont cependant conservées, avec une nouvelle identité visuelle et de nouveaux logos coordonnés.En Belgique, BührmannUbbens focalisera ses activités sur la vente et le marketing, tandis que les tâches administratives seront relocalisées aux Pays-Bas. L'entreprise ne conservera pas de stocks en Belgique "sauf, précise Boris Kasteel, pour les produits à rotation rapide, dont le stockage et la logistique seront externalisés chez un partenaire, Distrilog, qui reprend aussi une partie de notre personnel belge. Pour les autres références, nous disposons bien sûr de nos stocks aux Pays-Bas, à courte distance." BührmannUbbens reprendra en outre les activités belges de sa société-soeur Proost en Brandt. Les bâtiments de Kontich seront vendus et l'entreprise déménagera à Lierre. Elle conservera par ailleurs son département Sign & Display, à Kapellen. Ce programme doit être clôturé à la mi-2013. À cette date, les effectifs de PaperlinX aux Pays-Bas auront été ramenés à 630 personnes, soit une centaine de moins qu'en 2010. En Belgique, BührmannUbbens conservera 50 collaborateurs, contre 70 aujourd'hui. Au niveau mondial, PaperlinX a récemment cédé trois de ses filiales, en Italie et aux États-Unis. Le cash-flow généré par ces opérations doit lui permettre de financer la restructuration du groupe et le renforcement de ses activités sur le marché de l'emballage et celui de l'enseigne. Deux segments qui totalisent aujourd'hui 18 % du chiffre d'affaires du groupe, mais qui lui permettent de dégager de meilleures marges et qui présentent de meilleures perspectives que le papier. "L'objectif, à terme, est d'atteindre 50 % du chiffre d'affaires en dehors du papier", précise Boris Kasteel.