Patrick Grosjean était une personnalité remarquée dans l'industrie graphique. À travers sa société de distribution Sodimag, nous l'avions rencontré voici 25 ou 30 ans. La période exacte m'échappe. Mais la personne restera gravée dans les mémoires.

Patrick Grosjean était un homme d'affaires flamboyant, qui m'avait fait penser à l'époque à Bernard Tapie. Dans les allées du salon Fugrama à Anvers, Grosjean, francophone, abordait lui-même les visiteurs pour les convaincre de faire confiance à ses produits et ses machines. Après un conflit commercial avec un célèbre fabricant de films graphiques aujourd'hui disparu, il a commencé à commercialiser sa propre pellicule Sodimag en boîtes blanches : " Meilleur et moins cher ", disait le slogan. Rien n'arrêtait Patrick Grosjean. Plus tard, sa société a également décroché les droits de distribution des scanners Itek ainsi que ceux d'un fabricant de traceurs de découpe. La représentation des traceurs de découpe a ainsi débouché sur la création de Créaset, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 9 640 107 euros en 2014. Déjà en 1980, Grosjean rêvait de représenter un fabricant américain d'écrans géants à vocation publicitaire. Ceux-ci permettaient de faire se succéder électroniquement les messages promotionnels de manière plus rapide et précise.

Patrick Grosjean était un amoureux de belles mécaniques et il invitait ses clients de Sodimag sur les circuits de compétition automobile. Nous conserverons de lui le souvenir de l'archétype de l'homme pressé.

A.V.

Patrick Grosjean était une personnalité remarquée dans l'industrie graphique. À travers sa société de distribution Sodimag, nous l'avions rencontré voici 25 ou 30 ans. La période exacte m'échappe. Mais la personne restera gravée dans les mémoires. Patrick Grosjean était un homme d'affaires flamboyant, qui m'avait fait penser à l'époque à Bernard Tapie. Dans les allées du salon Fugrama à Anvers, Grosjean, francophone, abordait lui-même les visiteurs pour les convaincre de faire confiance à ses produits et ses machines. Après un conflit commercial avec un célèbre fabricant de films graphiques aujourd'hui disparu, il a commencé à commercialiser sa propre pellicule Sodimag en boîtes blanches : " Meilleur et moins cher ", disait le slogan. Rien n'arrêtait Patrick Grosjean. Plus tard, sa société a également décroché les droits de distribution des scanners Itek ainsi que ceux d'un fabricant de traceurs de découpe. La représentation des traceurs de découpe a ainsi débouché sur la création de Créaset, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 9 640 107 euros en 2014. Déjà en 1980, Grosjean rêvait de représenter un fabricant américain d'écrans géants à vocation publicitaire. Ceux-ci permettaient de faire se succéder électroniquement les messages promotionnels de manière plus rapide et précise.Patrick Grosjean était un amoureux de belles mécaniques et il invitait ses clients de Sodimag sur les circuits de compétition automobile. Nous conserverons de lui le souvenir de l'archétype de l'homme pressé. A.V.