Qu'est-ce que les lecteurs de demain attendent de la publication imprimée ? Quels facteurs inciteront les lecteurs à acheter un livre imprimé plutôt que sa version électronique ? Quel type de contenu demande à être imprimé plutôt que publié électroniquement ? Telles ont été les questions qui ont alimenté les réflexions des imprimeurs et éditeurs dans le cadre du 'Future Book Forum', organisé par Canon Europe.

Le Future Book Forum est une plateforme d'échanges d'idées et de réflexions sur l'avenir du livre qui réunit les éditeurs et imprimeurs d'Europe, mais aussi d'ailleurs. Près de 135 entreprises ont ainsi participé à l'événement les 4 et 5 novembre dans le Customer Experience Center de Canon à Poing, en Allemagne. Canon, qui n'en est pas à son premier essai, joue le rôle de facilitateur pour amener les deux acteurs de la filière du livre à se repositionner sur le marché. Peter Fisk, auteur britannique de livres de business, a quant à lui exercé ses talents d'animateur, de présentateur, mais aussi de modérateur: " J'ai été choisi parce que je suis un auteur qui n'est jamais heureux avec mes éditeurs. Et Canon voulait que je puisse apporter une réflexion et défier les imprimeurs et éditeurs. Je voudrais pouvoir utiliser à la fois le livre électronique et physique pour rassembler le meilleur des deux mondes. Je veux créer des communautés, amener les gens à interagir, utiliser des vidéos avec des textes, etc. Pour la plupart des éditeurs, c'est impossible. Or l'état d'esprit de l'industrie doit changer ". Peter Fisk donne ainsi le ton.

Durant deux jours, les imprimeurs et éditeurs ont donc suivi des présentations d'entreprises innovantes, participé à des tables rondes et à des ateliers thématiques afin de trouver de nouveaux modèles d'affaires. Considérant que les lecteurs d'aujourd'hui et de demain sont des 'digital natives', leur façon de consommer le livre ne correspond plus au modèle traditionnel. " Ce qui semble être une menace vitale pour l'édition est en fait un élément déclencheur pour optimaliser des livres imprimés ", dit Peter Wolff, directeur européen du groupe Impression commerciale de Canon Europe. La croissance de l'impression numérique, les courts tirages, la personnalisation et le zéro stock doivent être exploités pour offrir de meilleures expériences de lecture qui débouchent sur de nouvelles sources de revenus. Les échanges ont de plus montré que le cross-média, l'impression à la demande, le Big Data et la personnalisation sont des concepts qui ont clairement intégré l'esprit des imprimeurs et éditeurs. Les deux groupes imaginent ainsi des livres avec du contenu individualisé par groupes cibles spécifiques. Le contenu imprimé de ces livres pourrait aussi se combiner à du contenu en ligne. Ainsi sont par exemple envisagés les guides de voyage de demain. Au lieu des livres grand public, des livres de niche axés sur des thèmes spécialisés pour attirer des passionnés sont aussi imaginés. Cela en misant sur le fait que les personnes passionnées sont plus enclines à sortir leur portefeuille pour ce genre de produit. Les éditeurs et imprimeurs imaginent également des communautés de partage qui se créeront autour de ces livres. Dans le domaine de l'éducation, les manuels scolaires deviendraient personnalisables en étant préparés selon les forces et les faiblesses de chaque élève. Les concepts d'autoédition et de cocréation par le biais de logiciels d'automatisation ont aussi été abordés. Et le livre électronique a aussi été pensé comme une opportunité d'amener les lecteurs à acheter le livre physique, notamment via l'impression à la demande.

Mettre en relation les éditeurs et les imprimeurs dans l'espoir de voir émerger de nouvelles formes de partenariats a été l'un des défis de l'événement. Les nombreux appels à " faire preuve d'audace " et " changer de mentalité " ne transformeront sans doute pas l'activité du jour au lendemain. Mais la graine est semée...

Qu'est-ce que les lecteurs de demain attendent de la publication imprimée ? Quels facteurs inciteront les lecteurs à acheter un livre imprimé plutôt que sa version électronique ? Quel type de contenu demande à être imprimé plutôt que publié électroniquement ? Telles ont été les questions qui ont alimenté les réflexions des imprimeurs et éditeurs dans le cadre du 'Future Book Forum', organisé par Canon Europe. Le Future Book Forum est une plateforme d'échanges d'idées et de réflexions sur l'avenir du livre qui réunit les éditeurs et imprimeurs d'Europe, mais aussi d'ailleurs. Près de 135 entreprises ont ainsi participé à l'événement les 4 et 5 novembre dans le Customer Experience Center de Canon à Poing, en Allemagne. Canon, qui n'en est pas à son premier essai, joue le rôle de facilitateur pour amener les deux acteurs de la filière du livre à se repositionner sur le marché. Peter Fisk, auteur britannique de livres de business, a quant à lui exercé ses talents d'animateur, de présentateur, mais aussi de modérateur: " J'ai été choisi parce que je suis un auteur qui n'est jamais heureux avec mes éditeurs. Et Canon voulait que je puisse apporter une réflexion et défier les imprimeurs et éditeurs. Je voudrais pouvoir utiliser à la fois le livre électronique et physique pour rassembler le meilleur des deux mondes. Je veux créer des communautés, amener les gens à interagir, utiliser des vidéos avec des textes, etc. Pour la plupart des éditeurs, c'est impossible. Or l'état d'esprit de l'industrie doit changer ". Peter Fisk donne ainsi le ton. Durant deux jours, les imprimeurs et éditeurs ont donc suivi des présentations d'entreprises innovantes, participé à des tables rondes et à des ateliers thématiques afin de trouver de nouveaux modèles d'affaires. Considérant que les lecteurs d'aujourd'hui et de demain sont des 'digital natives', leur façon de consommer le livre ne correspond plus au modèle traditionnel. " Ce qui semble être une menace vitale pour l'édition est en fait un élément déclencheur pour optimaliser des livres imprimés ", dit Peter Wolff, directeur européen du groupe Impression commerciale de Canon Europe. La croissance de l'impression numérique, les courts tirages, la personnalisation et le zéro stock doivent être exploités pour offrir de meilleures expériences de lecture qui débouchent sur de nouvelles sources de revenus. Les échanges ont de plus montré que le cross-média, l'impression à la demande, le Big Data et la personnalisation sont des concepts qui ont clairement intégré l'esprit des imprimeurs et éditeurs. Les deux groupes imaginent ainsi des livres avec du contenu individualisé par groupes cibles spécifiques. Le contenu imprimé de ces livres pourrait aussi se combiner à du contenu en ligne. Ainsi sont par exemple envisagés les guides de voyage de demain. Au lieu des livres grand public, des livres de niche axés sur des thèmes spécialisés pour attirer des passionnés sont aussi imaginés. Cela en misant sur le fait que les personnes passionnées sont plus enclines à sortir leur portefeuille pour ce genre de produit. Les éditeurs et imprimeurs imaginent également des communautés de partage qui se créeront autour de ces livres. Dans le domaine de l'éducation, les manuels scolaires deviendraient personnalisables en étant préparés selon les forces et les faiblesses de chaque élève. Les concepts d'autoédition et de cocréation par le biais de logiciels d'automatisation ont aussi été abordés. Et le livre électronique a aussi été pensé comme une opportunité d'amener les lecteurs à acheter le livre physique, notamment via l'impression à la demande.Mettre en relation les éditeurs et les imprimeurs dans l'espoir de voir émerger de nouvelles formes de partenariats a été l'un des défis de l'événement. Les nombreux appels à " faire preuve d'audace " et " changer de mentalité " ne transformeront sans doute pas l'activité du jour au lendemain. Mais la graine est semée...