Depuis le mois de janvier, on sait que Benny Landa, pionnier de l'impression numérique et fondateur d'Indigo, se prépare à lancer une nouvelle technologie d'impression basée sur les nanoparticules. Son entreprise, Landa Corporation, vient d'annoncer la présentation à la drupa d'une ligne de six presses nanographiques, à feuille et rotatives, s'adressant aussi bien au marché commercial qu'à l'emballage et à l'édition. Landa Corporation évoque rien moins qu'une "révolution" à venir.

Au coeur du processus d'impression nanographique se trouve l'encre Landa NanoInk, composée de particules de pigments dont la taille n'excède pas quelques dizaines de nanomètres (pour comparaison, l'épaisseur d'un cheveu humain est d'environ 100 000 nanomètres), et qui offrirait une qualité d'image sans précédent. Landa annonce une couche d'encre de 500 nanomètres d'épaisseur, soit la moitié d'un imprimé offset.

Le processus d'impression nanographique permettrait d'imprimer sur tout support, du papier couché ou non couché au carton recyclé, au papier journal, aux films d'emballage en plastique, sans traitement préalable ni séchage.

Landa Corporation évoque un processus "à base d'eau", offrant de très grandes vitesses et utilisant des "injecteurs d'encre". La gamme annoncée comprendra des presses à feuille recto/verso formats B3, B2 et B1, fonctionnant à des vitesses pouvant atteindre 11 000 feuilles par heure pour l'impression commerciale et d'emballages, ainsi que des presses rotatives pour la publication et les emballages souples de largeurs comprises entre 52 cm et 104 cm à des vitesses jusqu'à 200 m/min. Elles imprimeront jusqu'à huit couleurs, avec une résolution de 600 ou 1200 dpi.

Selon notre confrère Gareth Ward, du magazine britannique "Print Business", la technologie nanographique de Benny Landa est certainement basée sur le jet d'encre. "Les 'injecteurs d'encre' ressemblent à un procédé piézo, voire électrostatique. Quant à la vitesse, elle n'est pas tellement impressionnante. Les presses à jet d'encre piézo actuelles atteignent déjà les 150 m/min à cette résolution."

Toujours selon Garteh Ward, le secret doit résider dans l'encre et dans l'épaisseur de la couche imprimée : "Les imprimeurs ont tendance à oublier que c'est la lumière, passée au travers de la couche d'encre et reflétée par le papier, qui produit la couleur. Comme l'a déjà démontré la JetPress de Fuji, la qualité perçue augmente à mesure que la couche d'encre s'amincit."

À suivre à la drupa, où Benny Landa en personne animera chacune des cinq présentations publiques quotidiennes, dans un auditorium de 300 places sur son stand.

Depuis le mois de janvier, on sait que Benny Landa, pionnier de l'impression numérique et fondateur d'Indigo, se prépare à lancer une nouvelle technologie d'impression basée sur les nanoparticules. Son entreprise, Landa Corporation, vient d'annoncer la présentation à la drupa d'une ligne de six presses nanographiques, à feuille et rotatives, s'adressant aussi bien au marché commercial qu'à l'emballage et à l'édition. Landa Corporation évoque rien moins qu'une "révolution" à venir. Au coeur du processus d'impression nanographique se trouve l'encre Landa NanoInk, composée de particules de pigments dont la taille n'excède pas quelques dizaines de nanomètres (pour comparaison, l'épaisseur d'un cheveu humain est d'environ 100 000 nanomètres), et qui offrirait une qualité d'image sans précédent. Landa annonce une couche d'encre de 500 nanomètres d'épaisseur, soit la moitié d'un imprimé offset. Le processus d'impression nanographique permettrait d'imprimer sur tout support, du papier couché ou non couché au carton recyclé, au papier journal, aux films d'emballage en plastique, sans traitement préalable ni séchage. Landa Corporation évoque un processus "à base d'eau", offrant de très grandes vitesses et utilisant des "injecteurs d'encre". La gamme annoncée comprendra des presses à feuille recto/verso formats B3, B2 et B1, fonctionnant à des vitesses pouvant atteindre 11 000 feuilles par heure pour l'impression commerciale et d'emballages, ainsi que des presses rotatives pour la publication et les emballages souples de largeurs comprises entre 52 cm et 104 cm à des vitesses jusqu'à 200 m/min. Elles imprimeront jusqu'à huit couleurs, avec une résolution de 600 ou 1200 dpi.Selon notre confrère Gareth Ward, du magazine britannique "Print Business", la technologie nanographique de Benny Landa est certainement basée sur le jet d'encre. "Les 'injecteurs d'encre' ressemblent à un procédé piézo, voire électrostatique. Quant à la vitesse, elle n'est pas tellement impressionnante. Les presses à jet d'encre piézo actuelles atteignent déjà les 150 m/min à cette résolution." Toujours selon Garteh Ward, le secret doit résider dans l'encre et dans l'épaisseur de la couche imprimée : "Les imprimeurs ont tendance à oublier que c'est la lumière, passée au travers de la couche d'encre et reflétée par le papier, qui produit la couleur. Comme l'a déjà démontré la JetPress de Fuji, la qualité perçue augmente à mesure que la couche d'encre s'amincit." À suivre à la drupa, où Benny Landa en personne animera chacune des cinq présentations publiques quotidiennes, dans un auditorium de 300 places sur son stand.