Landa Corporation doit dévoiler à la drupa une ligne de six presses numériques basées sur une nouvelle technologie d'impression, qui utilise des "injecteurs" et des encres à nanoparticules. Elle est présentée comme très rapide et très qualitative à la fois. Cette annonce a déjà suscité beaucoup de curiosité, d'interrogations et de spéculations parmi les commentateurs et les spécialistes.

Selon ce que l'on sait déjà de cette technologie, notre confrère Gareth Ward, du magazine britannique Print Business, estime qu'elle doit être basée sur une forme de jet d'encre. La taille des pigments indiquée par Landa, de quelques dizaines de nanomètres, permet d'appliquer une couche d'encre moitié moins épaisse qu'en offset - ce qui serait le secret de la qualité visuelle.

Gareth Ward rapproche la "nanographie" d'une technologie aujourd'hui disparue, développée naguère par la société canadienne Elcorsy sous le nom d'"électrocoagulation". Elle avait été présentée sous forme d'un prototype de système à bobine, lors de l'Ipex 1998, puis à la drupa 2000. Elcorsy utilisait une encre aqueuse contenant des particules de pigments très fines en suspension dans une solution électrostatique. L'encre était transférée sur le papier par un rouleau presseur. Toutefois, certains défauts majeurs provoquèrent son abandon et la société Elcorsy finit par disparaître.

Existe-t-il un lien entre "électrocoagulation" et "nanographie" ? On peut en tous cas faire un autre rapprochement intéressant : quand Elcorsy déposa son bilan, les brevets furent repris par le fabricant d'encres japonais Toyo Ink, qui fut aussi le fabricant des premières encres ElectroInk d'Indigo - l'ancienne société de Benny Landa. Par ailleurs, Toyo Ink est aussi le fabricant des encres H-UV destinées à Komori.

Komori, qui était jusqu'à présent absent du domaine de l'impression numérique, présentera à la drupa deux prototypes de presses inkjet, l'une en continu et l'autre à feuilles. Mais celles-ci seront basées sur les nouvelles têtes MEMS de Konica Minolta. Par ailleurs, Komori distribuera sous licence et sous sa propre marque des systèmes d'impression à toner de Konica Minolta.

Landa Corporation doit dévoiler à la drupa une ligne de six presses numériques basées sur une nouvelle technologie d'impression, qui utilise des "injecteurs" et des encres à nanoparticules. Elle est présentée comme très rapide et très qualitative à la fois. Cette annonce a déjà suscité beaucoup de curiosité, d'interrogations et de spéculations parmi les commentateurs et les spécialistes. Selon ce que l'on sait déjà de cette technologie, notre confrère Gareth Ward, du magazine britannique Print Business, estime qu'elle doit être basée sur une forme de jet d'encre. La taille des pigments indiquée par Landa, de quelques dizaines de nanomètres, permet d'appliquer une couche d'encre moitié moins épaisse qu'en offset - ce qui serait le secret de la qualité visuelle. Gareth Ward rapproche la "nanographie" d'une technologie aujourd'hui disparue, développée naguère par la société canadienne Elcorsy sous le nom d'"électrocoagulation". Elle avait été présentée sous forme d'un prototype de système à bobine, lors de l'Ipex 1998, puis à la drupa 2000. Elcorsy utilisait une encre aqueuse contenant des particules de pigments très fines en suspension dans une solution électrostatique. L'encre était transférée sur le papier par un rouleau presseur. Toutefois, certains défauts majeurs provoquèrent son abandon et la société Elcorsy finit par disparaître. Existe-t-il un lien entre "électrocoagulation" et "nanographie" ? On peut en tous cas faire un autre rapprochement intéressant : quand Elcorsy déposa son bilan, les brevets furent repris par le fabricant d'encres japonais Toyo Ink, qui fut aussi le fabricant des premières encres ElectroInk d'Indigo - l'ancienne société de Benny Landa. Par ailleurs, Toyo Ink est aussi le fabricant des encres H-UV destinées à Komori. Komori, qui était jusqu'à présent absent du domaine de l'impression numérique, présentera à la drupa deux prototypes de presses inkjet, l'une en continu et l'autre à feuilles. Mais celles-ci seront basées sur les nouvelles têtes MEMS de Konica Minolta. Par ailleurs, Komori distribuera sous licence et sous sa propre marque des systèmes d'impression à toner de Konica Minolta.