Depuis le passage à l'euro, l'activité d'impression de la Banque Nationale a notablement baissé. La production des billets en euros a été distribuée entre plusieurs pays et la Belgique n'imprime plus qu'une partie des coupures de 50 euros. L'imprimerie occupe encore une centaine de personnes.

" L'activité a beaucoup baissé ces dernières années ", confirme Miranda Ulens, secrétaire du Setca pour le secteur Finances. " Plusieurs scénarios ont été étudiés, y compris la vente de l'activité. L'intention de la Banque Nationale est à présent de la laisser s'éteindre, dans un délai de huit ans d'ici 2020, sans procéder à des licenciements secs mais en ne remplaçant plus le personnel. Je suis particulièrement interpellée par le fait que la Banque Nationale ait décidé de chercher un manager externe pour diriger l'imprimerie, et que le profil défini exige une expérience en restructuration. Le Setca regrette qu'on abandonne une compétence qui se trouve au coeur du métier de la Banque Nationale et nous espérons toujours voir modifier cette décision. "

Il ne nous a pas été possible, à ce jour, d'obtenir un commentaire de la part de la Banque Nationale.

Depuis le passage à l'euro, l'activité d'impression de la Banque Nationale a notablement baissé. La production des billets en euros a été distribuée entre plusieurs pays et la Belgique n'imprime plus qu'une partie des coupures de 50 euros. L'imprimerie occupe encore une centaine de personnes. " L'activité a beaucoup baissé ces dernières années ", confirme Miranda Ulens, secrétaire du Setca pour le secteur Finances. " Plusieurs scénarios ont été étudiés, y compris la vente de l'activité. L'intention de la Banque Nationale est à présent de la laisser s'éteindre, dans un délai de huit ans d'ici 2020, sans procéder à des licenciements secs mais en ne remplaçant plus le personnel. Je suis particulièrement interpellée par le fait que la Banque Nationale ait décidé de chercher un manager externe pour diriger l'imprimerie, et que le profil défini exige une expérience en restructuration. Le Setca regrette qu'on abandonne une compétence qui se trouve au coeur du métier de la Banque Nationale et nous espérons toujours voir modifier cette décision. "Il ne nous a pas été possible, à ce jour, d'obtenir un commentaire de la part de la Banque Nationale.