En 2011, 51 % de l'approvisionnement énergétique du secteur papetier belge était renouvelable. La part de l'énergie renouvelable a augmenté de quelque 150 % au cours des vingt dernières années. Grâce à cela, le secteur produit près de 8 % de l'électricité verte de notre pays. Aux yeux de la fédération Cobelpa, il s'agit là d'une importante contribution aux objectifs énergétiques et climatiques fixés aux niveaux Belge et Européen.

" Pour un secteur modeste qui représente moins de 1 % du PIB belge, générer près de 8 % de l'électricité verte produite en Belgique constitue un résultat que peu d'acteurs de notre société peuvent se targuer d'atteindre ", selon Firmin François, directeur général de Cobelpa.

Trois sources d'énergie renouvelable contribuent à ce résultat : la production d'énergie au départ des résidus de la fabrication de pâte Kraft (la " liqueur noire "), à hauteur de 30 % ; la valorisation énergétique de la biomasse pour 13 % ; les 8 % restants provenant de la valorisation sur site des déchets générés par la production (boues de désencrage, résidus de recyclage et écorces).

En termes de réduction des émissions de CO-2, l'énergie renouvelable permet au secteur d'éviter l'émission annuelle de plus d'un million de tonnes de CO-2 équivalents fossile, soit environ 1% des émissions nationales. Ce recours à l'énergie renouvelable, combinée à l'amélioration de l'efficience énergétique du secteur, a en outre permis au secteur de réduire ses émissions de CO-2 par tonne produite de 40 % en 20 ans.

Par ailleurs, une étude de Filpap, qui réunit les différents maillons de la chaîne papetière, vient de démontrer que la consommation nationale de papier a été surestimée et, parallèlement, le taux de recyclage sous-estimé.

L'explication se trouve dans les données d'import/export : jusqu'ici, les chiffres publiés pour la consommation belge sont toujours partis de la production et de l'importation nette de papier et carton pour la production de magazines et emballages, sans tenir compte des différents maillons entre les matières premières et l'utilisation finale - et notamment l'importation et l'exportation de produits emballés.

Les chiffres, corrigés par les consultants d'Ernst & Young, ramènent la consommation belge à

258,8 kg par habitant en 2011 (contre 305,5 kg en 2009, selon l'ancien mode de calcul). Le taux de recyclage s'en trouve notablement amélioré.

En effet, la collecte de vieux papiers/cartons s'est élevée en 2011 à 196 kg par habitant (contre 170,82 kg en 2009). Une augmentation nette qui, rapportée à la consommation corrigée, révèle un taux de recyclage de 76,2 % (contre 55,9 % en 2009). Des résultats qui concordent parfaitement avec ceux des pays voisins.

En 2011, 51 % de l'approvisionnement énergétique du secteur papetier belge était renouvelable. La part de l'énergie renouvelable a augmenté de quelque 150 % au cours des vingt dernières années. Grâce à cela, le secteur produit près de 8 % de l'électricité verte de notre pays. Aux yeux de la fédération Cobelpa, il s'agit là d'une importante contribution aux objectifs énergétiques et climatiques fixés aux niveaux Belge et Européen." Pour un secteur modeste qui représente moins de 1 % du PIB belge, générer près de 8 % de l'électricité verte produite en Belgique constitue un résultat que peu d'acteurs de notre société peuvent se targuer d'atteindre ", selon Firmin François, directeur général de Cobelpa.Trois sources d'énergie renouvelable contribuent à ce résultat : la production d'énergie au départ des résidus de la fabrication de pâte Kraft (la " liqueur noire "), à hauteur de 30 % ; la valorisation énergétique de la biomasse pour 13 % ; les 8 % restants provenant de la valorisation sur site des déchets générés par la production (boues de désencrage, résidus de recyclage et écorces). En termes de réduction des émissions de CO-2, l'énergie renouvelable permet au secteur d'éviter l'émission annuelle de plus d'un million de tonnes de CO-2 équivalents fossile, soit environ 1% des émissions nationales. Ce recours à l'énergie renouvelable, combinée à l'amélioration de l'efficience énergétique du secteur, a en outre permis au secteur de réduire ses émissions de CO-2 par tonne produite de 40 % en 20 ans.Par ailleurs, une étude de Filpap, qui réunit les différents maillons de la chaîne papetière, vient de démontrer que la consommation nationale de papier a été surestimée et, parallèlement, le taux de recyclage sous-estimé. L'explication se trouve dans les données d'import/export : jusqu'ici, les chiffres publiés pour la consommation belge sont toujours partis de la production et de l'importation nette de papier et carton pour la production de magazines et emballages, sans tenir compte des différents maillons entre les matières premières et l'utilisation finale - et notamment l'importation et l'exportation de produits emballés.Les chiffres, corrigés par les consultants d'Ernst & Young, ramènent la consommation belge à 258,8 kg par habitant en 2011 (contre 305,5 kg en 2009, selon l'ancien mode de calcul). Le taux de recyclage s'en trouve notablement amélioré. En effet, la collecte de vieux papiers/cartons s'est élevée en 2011 à 196 kg par habitant (contre 170,82 kg en 2009). Une augmentation nette qui, rapportée à la consommation corrigée, révèle un taux de recyclage de 76,2 % (contre 55,9 % en 2009). Des résultats qui concordent parfaitement avec ceux des pays voisins.