Le flux de travail et ses produits touchent à tous les aspects de la production graphique. Il y a les produits issus du marché du prépresse, destinés à l'origine au pilotage des systèmes CtP mais qui, aujourd'hui, peuvent aussi assurer le réglage des presses offset. D'autres ont été conçus par les fabricants d'imprimantes pour tirer le meilleur parti de leurs machines. La dernière tendance est celle des flux "hybrides" (ou "unifiés"), qui peuvent piloter des systèmes numériques aussi bien que des presses offset à partir des mêmes données.

La plupart de ces flux de travail sont aujourd'hui connectés à l'Internet pour offrir une meilleure communication avec le client. Cela peut concerner la transmission et l'approbation d'épreuves, mais aussi la commande de travaux. Dans ce dernier cas, le monde des systèmes d'information de gestion (les MIS) vient se joindre à celui de la production. Et dans ce nouveau monde merveilleux, le JDF fait office de goutte d'huile qui assure le mouvement harmonieux de tous les engrenages, permettant aux systèmes de différents fournisseurs de collaborer sans accroc.

Des îlots automatisés

Tel est du moins le tableau que nous brossent les fournisseurs et les gourous du secteur graphique. Parfois, c'est vrai, le JDF facilite la communication et l'interaction entre les systèmes, mais le plus souvent on n'a affaire qu'à des îlots automatisés. La communication se fait rarement entre eux sous forme électronique, ce qui nous ramène à la communication verbale ou sur papier. Le JDF est un outil formidable parce qu'il représente un standard soutenu par tous les fournisseurs, qui autorise la communication entre différentes applications, c'est-à-dire l'échange mutuel de données qui leur permet de se transmettre des messages. Mais ce n'est pas un outil "clé en main". Le JDF recouvre d'innombrables variations dans les types de données échangeables, de sorte qu'il n'existe pas d'éléments standards bien établis, totalement soutenus par tous les fournisseurs. Ils mettent chacun en oeuvre les éléments des spécifications JDF applicables à leurs propres logiciels. Dans le cas de deux systèmes aux spécifications différentes, il faut faire appel à des spécialistes pour créer les connexions et permettre la collaboration entre les programmes. Dans le meilleur des cas, les fournisseurs s'en chargeront, mais il est plus probable que ce soit l'imprimeur qui doive assurer l'adaptation de son système à ses propres exigences.

Solution complète

J'ai toujours cru qu'il valait mieux - si possible - acheter un maximum de composants du flux de travail auprès d'un seul fournisseur, pour être sûr que tout fonctionne harmonieusement. Et je dois avouer que j'ai toujours été un grand partisan de l'approche adoptée par Heidelberg avec son flux de travail Prinect. C'est la solution la plus complète, depuis l'introduction des caractéristiques de l'ordre dans le MIS jusqu'à la sortie des systèmes de finition, avec renvoi d'information vers le MIS.

Heidelberg a récemment invité en Suisse et au Liechtenstein un groupe d'analystes et de journalistes, pour rendre visite à deux utilisateurs de Prinect parmi les plus avant-gardistes : Fotorotar (près de Zurich, en Suisse) et BVD Druck (au Liechtenstein). Heidelberg a expliqué le fonctionnement de deux nouveaux modules Prinect (Postpress Manager et Scheduler), que les invités ont pu voir en pratique. Fotorotar est d'ailleurs utilisateur pilote du Scheduler, qui doit être commercialisé à la prochaine Drupa.

Sans entrer dans les détails, Scheduler apparaît comme un outil idéal pour gérer une entreprise graphique très active et garantir une utilisation efficace des équipements. Il ne s'agit pas d'optimiser l'atelier au sens du Printflow d'EFI, mais de fournir au planificateur tous les outils nécessaires pour programmer utilement le travail dans l'entreprise. C'est possible notamment parce que Prinect récolte toutes les informations sur les équipements disponibles, de sorte que le planificateur dispose toujours des données les plus récentes.

L'efficacité avant tout

Chez BVD Druck, cette collecte d'information était particulièrement apparente et continuellement utilisée pour optimiser une exploitation profitable de l'atelier. J'ai vu beaucoup d'entreprises graphiques de cette taille (soit moins de cinquante travailleurs) et je dois dire que c'est sans doute la plus efficace de toutes celles que j'ai visitées. Son directeur, Peter Göppel, sait pratiquement à la minute quels sont les ordres profitables en cours, à quels prix ils ont été vendus et il peut changer très rapidement le planning en cas de problème. Tout cela grâce à Prinect Integration Manager, qui rassemble toute l'information du prépresse, de l'imprimerie et de la finition et les met à disposition du système MIS Prinance.

La somme des éléments

Il est possible que certains éléments de Prinect ne soient pas aussi bons que les éléments équivalents dans les flux d'autres fournisseurs. Mais je pense que, si l'on veut obtenir un excellent flux de travail, il faut le considérer comme la somme de tous ses éléments. Les systèmes que j'ai pu voir en Suisse et au Liechtenstein confirment que tel est bien le cas quand tous les éléments communiquent avec une un système central. Au sein de Prinect, c'est le JDF qui permet cette interaction, mais c'est Heidelberg qui, par sa mise en oeuvre, détermine comment chaque module Prinect collabore avec les autres.

Les dernières nouveautés de Prinect me confortent dans ma conviction que le flux de travail est bien plus qu'un système de prépresse qui communique avec le MIS et avec les systèmes de pilotage des presses. Il s'agit de tout le fonctionnement de l'imprimerie et de son interaction avec ses clients. Dans l'avenir, il devrait aussi offrir un lien vers les mondes des autres médias, tels que l'information électronique.

Le flux de travail et ses produits touchent à tous les aspects de la production graphique. Il y a les produits issus du marché du prépresse, destinés à l'origine au pilotage des systèmes CtP mais qui, aujourd'hui, peuvent aussi assurer le réglage des presses offset. D'autres ont été conçus par les fabricants d'imprimantes pour tirer le meilleur parti de leurs machines. La dernière tendance est celle des flux "hybrides" (ou "unifiés"), qui peuvent piloter des systèmes numériques aussi bien que des presses offset à partir des mêmes données. La plupart de ces flux de travail sont aujourd'hui connectés à l'Internet pour offrir une meilleure communication avec le client. Cela peut concerner la transmission et l'approbation d'épreuves, mais aussi la commande de travaux. Dans ce dernier cas, le monde des systèmes d'information de gestion (les MIS) vient se joindre à celui de la production. Et dans ce nouveau monde merveilleux, le JDF fait office de goutte d'huile qui assure le mouvement harmonieux de tous les engrenages, permettant aux systèmes de différents fournisseurs de collaborer sans accroc. Des îlots automatisés Tel est du moins le tableau que nous brossent les fournisseurs et les gourous du secteur graphique. Parfois, c'est vrai, le JDF facilite la communication et l'interaction entre les systèmes, mais le plus souvent on n'a affaire qu'à des îlots automatisés. La communication se fait rarement entre eux sous forme électronique, ce qui nous ramène à la communication verbale ou sur papier. Le JDF est un outil formidable parce qu'il représente un standard soutenu par tous les fournisseurs, qui autorise la communication entre différentes applications, c'est-à-dire l'échange mutuel de données qui leur permet de se transmettre des messages. Mais ce n'est pas un outil "clé en main". Le JDF recouvre d'innombrables variations dans les types de données échangeables, de sorte qu'il n'existe pas d'éléments standards bien établis, totalement soutenus par tous les fournisseurs. Ils mettent chacun en oeuvre les éléments des spécifications JDF applicables à leurs propres logiciels. Dans le cas de deux systèmes aux spécifications différentes, il faut faire appel à des spécialistes pour créer les connexions et permettre la collaboration entre les programmes. Dans le meilleur des cas, les fournisseurs s'en chargeront, mais il est plus probable que ce soit l'imprimeur qui doive assurer l'adaptation de son système à ses propres exigences. Solution complèteJ'ai toujours cru qu'il valait mieux - si possible - acheter un maximum de composants du flux de travail auprès d'un seul fournisseur, pour être sûr que tout fonctionne harmonieusement. Et je dois avouer que j'ai toujours été un grand partisan de l'approche adoptée par Heidelberg avec son flux de travail Prinect. C'est la solution la plus complète, depuis l'introduction des caractéristiques de l'ordre dans le MIS jusqu'à la sortie des systèmes de finition, avec renvoi d'information vers le MIS. Heidelberg a récemment invité en Suisse et au Liechtenstein un groupe d'analystes et de journalistes, pour rendre visite à deux utilisateurs de Prinect parmi les plus avant-gardistes : Fotorotar (près de Zurich, en Suisse) et BVD Druck (au Liechtenstein). Heidelberg a expliqué le fonctionnement de deux nouveaux modules Prinect (Postpress Manager et Scheduler), que les invités ont pu voir en pratique. Fotorotar est d'ailleurs utilisateur pilote du Scheduler, qui doit être commercialisé à la prochaine Drupa.Sans entrer dans les détails, Scheduler apparaît comme un outil idéal pour gérer une entreprise graphique très active et garantir une utilisation efficace des équipements. Il ne s'agit pas d'optimiser l'atelier au sens du Printflow d'EFI, mais de fournir au planificateur tous les outils nécessaires pour programmer utilement le travail dans l'entreprise. C'est possible notamment parce que Prinect récolte toutes les informations sur les équipements disponibles, de sorte que le planificateur dispose toujours des données les plus récentes. L'efficacité avant tout Chez BVD Druck, cette collecte d'information était particulièrement apparente et continuellement utilisée pour optimiser une exploitation profitable de l'atelier. J'ai vu beaucoup d'entreprises graphiques de cette taille (soit moins de cinquante travailleurs) et je dois dire que c'est sans doute la plus efficace de toutes celles que j'ai visitées. Son directeur, Peter Göppel, sait pratiquement à la minute quels sont les ordres profitables en cours, à quels prix ils ont été vendus et il peut changer très rapidement le planning en cas de problème. Tout cela grâce à Prinect Integration Manager, qui rassemble toute l'information du prépresse, de l'imprimerie et de la finition et les met à disposition du système MIS Prinance. La somme des éléments Il est possible que certains éléments de Prinect ne soient pas aussi bons que les éléments équivalents dans les flux d'autres fournisseurs. Mais je pense que, si l'on veut obtenir un excellent flux de travail, il faut le considérer comme la somme de tous ses éléments. Les systèmes que j'ai pu voir en Suisse et au Liechtenstein confirment que tel est bien le cas quand tous les éléments communiquent avec une un système central. Au sein de Prinect, c'est le JDF qui permet cette interaction, mais c'est Heidelberg qui, par sa mise en oeuvre, détermine comment chaque module Prinect collabore avec les autres. Les dernières nouveautés de Prinect me confortent dans ma conviction que le flux de travail est bien plus qu'un système de prépresse qui communique avec le MIS et avec les systèmes de pilotage des presses. Il s'agit de tout le fonctionnement de l'imprimerie et de son interaction avec ses clients. Dans l'avenir, il devrait aussi offrir un lien vers les mondes des autres médias, tels que l'information électronique.