Il en ressort de nouvelles connaissances, sur l'influence des imprimés inkjet dans les processus de recyclage et sur les moyens d'en améliorer les performances, mais aussi ce constat : des efforts et des investissements seront nécessaires.

Selon l'institut InfoTrends, la part du jet d'encre dans le total des imprimés numériques devrait passer de 7 % aujourd'hui à 13 % en 2015.À cette date, le jet d'encre concernera 0,5 % du volume au recyclage, contre 0,05 % aujourd'hui. Ce chiffre est encore loin du seuil considéré comme critique par les recycleurs réunis au sein d'Ingede, soit 2 à 10 % selon les installations. Mais il pourrait déjà se révéler problématique localement et ponctuellement.

Selon deux études soutenues par les constructeurs de systèmes inkjet (l'alliance DPDA qui réunit HP, Kodak, Océ/canon et Ricoh/infoPrint), des progrès peuvent être accomplis en agissant sur sur les conditions de désencrage. Ingede se montre cependant sceptique, dans la mesure où le procédé actuel de flottation a été conçu en fonction de l'offset, qui représente toujours la très large majorité des flux de recyclage. HP et le papetier UPM, de leur côté, ont testé différentes formulations d'encres, avec dans certains cas des progrès notables. L'enduction préalable du papier offre une autre approche possible.

En février dernier, Ingede et la DPDA s'étaient engagées à unir leurs efforts de recherche sur le désencrage et le recyclage des imprimés inkjet.

Il en ressort de nouvelles connaissances, sur l'influence des imprimés inkjet dans les processus de recyclage et sur les moyens d'en améliorer les performances, mais aussi ce constat : des efforts et des investissements seront nécessaires. Selon l'institut InfoTrends, la part du jet d'encre dans le total des imprimés numériques devrait passer de 7 % aujourd'hui à 13 % en 2015.À cette date, le jet d'encre concernera 0,5 % du volume au recyclage, contre 0,05 % aujourd'hui. Ce chiffre est encore loin du seuil considéré comme critique par les recycleurs réunis au sein d'Ingede, soit 2 à 10 % selon les installations. Mais il pourrait déjà se révéler problématique localement et ponctuellement. Selon deux études soutenues par les constructeurs de systèmes inkjet (l'alliance DPDA qui réunit HP, Kodak, Océ/canon et Ricoh/infoPrint), des progrès peuvent être accomplis en agissant sur sur les conditions de désencrage. Ingede se montre cependant sceptique, dans la mesure où le procédé actuel de flottation a été conçu en fonction de l'offset, qui représente toujours la très large majorité des flux de recyclage. HP et le papetier UPM, de leur côté, ont testé différentes formulations d'encres, avec dans certains cas des progrès notables. L'enduction préalable du papier offre une autre approche possible. En février dernier, Ingede et la DPDA s'étaient engagées à unir leurs efforts de recherche sur le désencrage et le recyclage des imprimés inkjet.