Les prévisions prudemment optimistes pour 2013 ne se sont pas concrétisées. Les différents sous-secteurs (papeterie, machines pour le façonnage du papier et presses d'imprimerie) laissent toutefois apparaître des évolutions divergentes. Pour ce qui est de la production de machines, équipements et pièces pour la fabrication de papier, le chiffre d'affaires a crû de 14 %, dit le Dr Heering, président du Fachverband, une réaction à la forte baisse de 2012. Le nombre de commandes dans ce secteur a reculé de 21 %.

Le CA 2013 des constructeurs de presses a quant à lui été inférieur de 10 % à celui de 2012. Là aussi, le carnet de commandes a été moins rempli (-9 %). Le déclin de la demande a surtout été perceptible du côté des rotatives ; la situation des presses feuilles est restée stable, alors que les presses flexo et hélio ont même bénéficié d'un regain d'intérêt.

Le chiffre d'affaires des machines de façonnage du papier a, à son tour, essuyé une baisse de 14 % en 2013. Le nombre de commandes a aussi reculé, mais dans une moindre mesure (-4 %). Le processus de mondialisation continue : alors que les exportations ont diminué à destination des pays de l'UE, elles ont augmenté vers l'Amérique du Nord et du Sud, l'Afrique du Nord et le Proche-Orient.

Une raison évoquée pour expliquer la faiblesse de ce développement est la baisse de la demande en provenance des pays BRIC. Les exportations vers la Chine ont décliné de 12,5 %, alors qu'une forte chute inattendue a aussi été constatée à destination de l'Inde. Le Brésil et la Russie sont restés en-deçà des prévisions.

Vu la faiblesse de la demande, l'occupation de la capacité disponible en 2013 n'a été que de 75 % en moyenne. Le mouvement de consolidation se poursuit, entraînant une adaptation de la capacité et de l'emploi à la situation du marché. Beaucoup de petites imprimeries non spécialisées mettent la clef sous le paillasson. Une évolution qui n'est pas sans conséquence pour les constructeurs de machines : des acquéreurs potentiels de nouvelles installations disparaissent et le marché de l'occasion tourne à plein régime. En même temps, les nouvelles tendances (individualisation et ennoblissement de l'imprimé) exigent une adaptation technique. Cela vaut aussi pour le marché de l'emballage, où les produits et les procédés changent également fortement.

Le Fachverband Druck- und Papiertechnik au sein du VDMA a organisé une série d'ateliers stratégiques sous le thème " Print 2030 ", et défini dans ce cadre un " énoncé de mission pour l'avenir du secteur ". Ces ateliers attirent l'attention des participants sur la nécessité de passer à l'action sur les plans technologiques et organisationnels. Ainsi a-t-on délimité des domaines stratégiques et établi une feuille de route pour 2030. Les ateliers ont permis de mettre en avant un élément central : la " convergence " des mondes analogique et numérique. Ce rapprochement suppose des processus harmonisés, fortement automatisés, avec des interfaces clairement précisées. Le groupe de travail " Chaîne de processus " devrait déjà pouvoir mettre sur pied un système réaliste -- tous constructeurs confondus -- pour la prochaine drupa (2016). L'objectif visé est la fusion des procédés d'impression analogiques et numériques. La possibilité doit aussi être offerte d'individualiser l'imprimé en grands tirages.

L'initiative " Print 2030 " a par ailleurs clairement montré que les entreprises doivent, plus que jamais, concentrer leurs efforts sur des domaines d'avenir : impression à la demande de livres ou de catalogues individualisés, électronique imprimée, etc. Les développements en matière d'impression 3D ont également été évoqués. Dans cette perspective, le VDMA a créé un groupe de travail " Fabrication additive ", reprenant les parties prenantes de tous les maillons de la chaîne de valeur.

Les prévisions prudemment optimistes pour 2013 ne se sont pas concrétisées. Les différents sous-secteurs (papeterie, machines pour le façonnage du papier et presses d'imprimerie) laissent toutefois apparaître des évolutions divergentes. Pour ce qui est de la production de machines, équipements et pièces pour la fabrication de papier, le chiffre d'affaires a crû de 14 %, dit le Dr Heering, président du Fachverband, une réaction à la forte baisse de 2012. Le nombre de commandes dans ce secteur a reculé de 21 %.Le CA 2013 des constructeurs de presses a quant à lui été inférieur de 10 % à celui de 2012. Là aussi, le carnet de commandes a été moins rempli (-9 %). Le déclin de la demande a surtout été perceptible du côté des rotatives ; la situation des presses feuilles est restée stable, alors que les presses flexo et hélio ont même bénéficié d'un regain d'intérêt. Le chiffre d'affaires des machines de façonnage du papier a, à son tour, essuyé une baisse de 14 % en 2013. Le nombre de commandes a aussi reculé, mais dans une moindre mesure (-4 %). Le processus de mondialisation continue : alors que les exportations ont diminué à destination des pays de l'UE, elles ont augmenté vers l'Amérique du Nord et du Sud, l'Afrique du Nord et le Proche-Orient. Une raison évoquée pour expliquer la faiblesse de ce développement est la baisse de la demande en provenance des pays BRIC. Les exportations vers la Chine ont décliné de 12,5 %, alors qu'une forte chute inattendue a aussi été constatée à destination de l'Inde. Le Brésil et la Russie sont restés en-deçà des prévisions.Vu la faiblesse de la demande, l'occupation de la capacité disponible en 2013 n'a été que de 75 % en moyenne. Le mouvement de consolidation se poursuit, entraînant une adaptation de la capacité et de l'emploi à la situation du marché. Beaucoup de petites imprimeries non spécialisées mettent la clef sous le paillasson. Une évolution qui n'est pas sans conséquence pour les constructeurs de machines : des acquéreurs potentiels de nouvelles installations disparaissent et le marché de l'occasion tourne à plein régime. En même temps, les nouvelles tendances (individualisation et ennoblissement de l'imprimé) exigent une adaptation technique. Cela vaut aussi pour le marché de l'emballage, où les produits et les procédés changent également fortement. Le Fachverband Druck- und Papiertechnik au sein du VDMA a organisé une série d'ateliers stratégiques sous le thème " Print 2030 ", et défini dans ce cadre un " énoncé de mission pour l'avenir du secteur ". Ces ateliers attirent l'attention des participants sur la nécessité de passer à l'action sur les plans technologiques et organisationnels. Ainsi a-t-on délimité des domaines stratégiques et établi une feuille de route pour 2030. Les ateliers ont permis de mettre en avant un élément central : la " convergence " des mondes analogique et numérique. Ce rapprochement suppose des processus harmonisés, fortement automatisés, avec des interfaces clairement précisées. Le groupe de travail " Chaîne de processus " devrait déjà pouvoir mettre sur pied un système réaliste -- tous constructeurs confondus -- pour la prochaine drupa (2016). L'objectif visé est la fusion des procédés d'impression analogiques et numériques. La possibilité doit aussi être offerte d'individualiser l'imprimé en grands tirages. L'initiative " Print 2030 " a par ailleurs clairement montré que les entreprises doivent, plus que jamais, concentrer leurs efforts sur des domaines d'avenir : impression à la demande de livres ou de catalogues individualisés, électronique imprimée, etc. Les développements en matière d'impression 3D ont également été évoqués. Dans cette perspective, le VDMA a créé un groupe de travail " Fabrication additive ", reprenant les parties prenantes de tous les maillons de la chaîne de valeur.