"Classiquement, quand on imprime un autocollant avec des contours complexes, il faut ensuite le découper et l'écheniller", explique Dirk D'Hulster. "C'est-à-dire le séparer de son 'squelette' avant de l'appliquer sur le support final. C'est une opération fastidieuse, qui demande du temps et de la main d'oeuvre. Grâce au DTF ou Direct-To-Film, on élimine cette étape."

Cette solution est celle proposée par Minerva Textile International, l'entreprise familiale dont Dirk D'Hulster est l'administrateur. Présente depuis plus de 50 ans dans le domaine de la sérigraphie, Minerva s'est spécialisée dans la distribution d'équipements et de consommables.

Adhérence parfaite, couleurs éclatantes

Depuis peu, elle a étendu sa gamme à deux nouvelles imprimantes inkjet UV de bobine à bobine : les DTF-UV600-HXP et UV400-HXP. Deux machines de fabrication chinoise, que Minerva commercialise sous sa propre marque : "Nous sommes toujours en quête de nouvelles solutions pour nos clients. C'est ainsi que nous avons remarqué cette nouvelle technologie, développée par un constructeur avec qui nous travaillons de longue date dans le domaine textile."

Les deux machines reposent sur les techniques de partenaires réputés : elles sont équipées de têtes inkjet Epson TX800 et d'un RIP SAi FlexiSIGN, tandis que le pilote d'impression et l'électronique sont fournis par Hosonsoft.

Leur principe est simple : le motif est imprimé "en sandwich" entre le film de transfert et un papier de protection. La machine applique d'abord une colle, puis une sous-couche de blanc. Elle imprime ensuite les couleurs CMYK, light cyan et light magenta, avant d'ajouter un vernis. "On ôte le papier de protection, on applique le transfert sur le support final, ensuite on retire le film de transfert - et le tour est joué !"

Le résultat est impeccable : le motif adhère parfaitement (sur verre, bois, métal, résine, plastique...), il résiste au frottement et au lavage, et les encres UV lui donnent des couleurs éclatantes.

Une autre possibilité : le film métallisé

La différence entre les deux modèles ? L'UV400-HXP présente une laize plus petite (40 cm, au lieu de 60 cm pour sa grande soeur), mais elle permet de combiner l'impression DTF avec l'application d'un film doré ou métallisé, pour un résultat encore plus raffiné.

"On peut imaginer toutes sortes d'applications : les objets promotionnels bien sûr, les verres, tasses et bouteilles, mais aussi du lettrage pour voitures ou pour vélos. Ou encore des applications pour l'industrie : c'est idéal pour imprimer les autocollants d'un panneau de commande, par exemple." Et puisqu'il n'y a plus de découpe, on peut se permettre les formes les plus originales et les plus délicates...

Le champ d'action est a priori celui des petits tirages ou de l'impression variable, mais avec des vitesses allant jusqu'à 5 m²/h (en mode 8 passes), des tirages plus longs sont envisageables : "Nous testons même l'utilisation de la DTF-UV600-HXP en ligne avec une étiqueteuse automatique de bouteilles."

Une nouvelle Epson hybride

Autre nouveauté dans l'assortiment de Minerva : l'Epson SureColor F2200. Il s'agit d'une imprimante hybride pour textile, travaillant en mode DTF ou DTG (Direct-To-Garment, impression directe sur tissu), en 5 couleurs, CMYK et blanc.

À la fois compacte et productive (jusqu'à 35% plus rapide que la F2100), c'est la solution idéale pour produire une grande variété d'articles en tissu, en petites et moyennes séries : t-shirts, polos, sacs... "C'est aussi une bonne solution pour se lancer dans l'impression numérique. Cela permet notamment de réaliser des designs qui ne peuvent être exécutés par transfert, par exemple des dégradés légers. Elle est en outre facile à entretenir et très conviviale : on passe très facilement du DTF au DTG. C'est intéressant pour les professionnels de la mode."

Info :www.minerva-world.com

.
© .
"Classiquement, quand on imprime un autocollant avec des contours complexes, il faut ensuite le découper et l'écheniller", explique Dirk D'Hulster. "C'est-à-dire le séparer de son 'squelette' avant de l'appliquer sur le support final. C'est une opération fastidieuse, qui demande du temps et de la main d'oeuvre. Grâce au DTF ou Direct-To-Film, on élimine cette étape." Cette solution est celle proposée par Minerva Textile International, l'entreprise familiale dont Dirk D'Hulster est l'administrateur. Présente depuis plus de 50 ans dans le domaine de la sérigraphie, Minerva s'est spécialisée dans la distribution d'équipements et de consommables. Adhérence parfaite, couleurs éclatantes Depuis peu, elle a étendu sa gamme à deux nouvelles imprimantes inkjet UV de bobine à bobine : les DTF-UV600-HXP et UV400-HXP. Deux machines de fabrication chinoise, que Minerva commercialise sous sa propre marque : "Nous sommes toujours en quête de nouvelles solutions pour nos clients. C'est ainsi que nous avons remarqué cette nouvelle technologie, développée par un constructeur avec qui nous travaillons de longue date dans le domaine textile." Les deux machines reposent sur les techniques de partenaires réputés : elles sont équipées de têtes inkjet Epson TX800 et d'un RIP SAi FlexiSIGN, tandis que le pilote d'impression et l'électronique sont fournis par Hosonsoft.Leur principe est simple : le motif est imprimé "en sandwich" entre le film de transfert et un papier de protection. La machine applique d'abord une colle, puis une sous-couche de blanc. Elle imprime ensuite les couleurs CMYK, light cyan et light magenta, avant d'ajouter un vernis. "On ôte le papier de protection, on applique le transfert sur le support final, ensuite on retire le film de transfert - et le tour est joué !"Le résultat est impeccable : le motif adhère parfaitement (sur verre, bois, métal, résine, plastique...), il résiste au frottement et au lavage, et les encres UV lui donnent des couleurs éclatantes. Une autre possibilité : le film métallisé La différence entre les deux modèles ? L'UV400-HXP présente une laize plus petite (40 cm, au lieu de 60 cm pour sa grande soeur), mais elle permet de combiner l'impression DTF avec l'application d'un film doré ou métallisé, pour un résultat encore plus raffiné. "On peut imaginer toutes sortes d'applications : les objets promotionnels bien sûr, les verres, tasses et bouteilles, mais aussi du lettrage pour voitures ou pour vélos. Ou encore des applications pour l'industrie : c'est idéal pour imprimer les autocollants d'un panneau de commande, par exemple." Et puisqu'il n'y a plus de découpe, on peut se permettre les formes les plus originales et les plus délicates... Le champ d'action est a priori celui des petits tirages ou de l'impression variable, mais avec des vitesses allant jusqu'à 5 m²/h (en mode 8 passes), des tirages plus longs sont envisageables : "Nous testons même l'utilisation de la DTF-UV600-HXP en ligne avec une étiqueteuse automatique de bouteilles."Une nouvelle Epson hybrideAutre nouveauté dans l'assortiment de Minerva : l'Epson SureColor F2200. Il s'agit d'une imprimante hybride pour textile, travaillant en mode DTF ou DTG (Direct-To-Garment, impression directe sur tissu), en 5 couleurs, CMYK et blanc. À la fois compacte et productive (jusqu'à 35% plus rapide que la F2100), c'est la solution idéale pour produire une grande variété d'articles en tissu, en petites et moyennes séries : t-shirts, polos, sacs... "C'est aussi une bonne solution pour se lancer dans l'impression numérique. Cela permet notamment de réaliser des designs qui ne peuvent être exécutés par transfert, par exemple des dégradés légers. Elle est en outre facile à entretenir et très conviviale : on passe très facilement du DTF au DTG. C'est intéressant pour les professionnels de la mode." Info :www.minerva-world.com