Notre secteur, pas plus que d'autres, n'échappe pas aux ravages du coronavirus. Fabricants, fournisseurs, producteurs et petits prestataires, toutes les parties prenantes sont affectées. Les entreprises doivent faire face à une chute brutale de chiffre d'affaires et des problèmes de liquidités se profilent à court terme. Des gens télétravaillent dans des conditions difficiles ; des salariés sont au chômage temporaire pour raisons économiques. La besogne convenue s'est évaporée ; les rentrées attendues ne viendront pas. Le fort ralen...
Chaotique sortie de crise

Notre secteur, pas plus que d'autres, n'échappe pas aux ravages du coronavirus. Fabricants, fournisseurs, producteurs et petits prestataires, toutes les parties prenantes sont affectées. Les entreprises doivent faire face à une chute brutale de chiffre d'affaires et des problèmes de liquidités se profilent à court terme. Des gens télétravaillent dans des conditions difficiles ; des salariés sont au chômage temporaire pour raisons économiques. La besogne convenue s'est évaporée ; les rentrées attendues ne viendront pas. Le fort ralentissement de l'économie belge risque d'être le déclencheur d'une vague de faillites dans un grand nombre de secteurs. Les sociétés boiteuses ou dont le modèle économique est vulnérable seront les premières et les plus durement touchées. Même les plus gros risquent d'y laisser des plumes. Heureusement, en pleine crise sanitaire, les entreprises peuvent faire appel aux mesures de soutien aussi massives que nombreuses décidées par les autorités. La réouverture et la relance de l'économie seront graduelles et prendront du temps. À côté de la solidarité sociale, les chefs d'entreprise de la branche demandent aussi que leurs factures soient payées en temps et heure. Une requête qui a toute sa pertinence, car à défaut, l'effet domino risque bien de mettre toute la chaîne en péril. L'économie a pris le mur du coronavirus frontalement. Le confinement obligatoire a entraîné l'annulation des festivals d'été et des grands évènements. Un véritable drame pour tous les fournisseurs de cette industrie. Cette crise met également en danger les commerces et les grandes enseignes. Or le retail est traditionnellement un gros client des signaléticiens. Le retour à la normale sera progressif. En attendant, les entreprises commerciales et les organismes vont devoir rester en contact avec le monde extérieur pour continuer à vendre leurs produits et services. Prenons d'ores et déjà cela comme un encouragement pour notre secteur. Dans la période postcorona, une nouvelle réalité devra être prise en compte. La vente en ligne a énormément gagné en popularité. Les signaléticiens rentables et peu endettés, qui peuvent s'appuyer sur un bon réseau régional et appliquent un modèle e-business, conservent le plus de chances de succès. Sur fond de Covid-19, les nouvelles dates de la Fespa Global Print Expo ont été communiquées : elle se tiendra du 6 au 8 octobre à l'Ifema Feria de Madrid. En lieu et place de la Fespa annulée, le complexe événementiel de l'Ifema a accueilli le plus grand hôpital de campagne d'Espagne pour les patients atteints du coronavirus. Image glaçante. La sortie progressive de l'ère du coronavirus risque encore d'être chaotique.
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