La COVID-19 prend des vies. En termes sanitaires, la dangerosité du virus ne se discute pas. Il n'empêche que son effet sur l'économie est bien réel. Et le secteur de l'emballage en fait les frais lui aussi. Encore qu'à y regarder de plus près, ce constat demande à être nuancé. Pour faire bref, tout dépend des industries que l'on a comme clientes.
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La COVID-19 prend des vies. En termes sanitaires, la dangerosité du virus ne se discute pas. Il n'empêche que son effet sur l'économie est bien réel. Et le secteur de l'emballage en fait les frais lui aussi. Encore qu'à y regarder de plus près, ce constat demande à être nuancé. Pour faire bref, tout dépend des industries que l'on a comme clientes. Ainsi la culture, l'horeca et l'évènementiel sont les secteurs les plus touchés. Les organisateurs de salons professionnels ne diront pas le contraire, mais vous le savez certainement déjà. Une fois le premier choc passé, les supermarchés, les spécialistes du frais et les magasins de bricolage ont, de leur côté, commencé à accumuler les heures supplémentaires. Car quand il ne peut plus aller nulle part, le consommateur dépense son argent à des choses susceptibles de rendre son existence plus agréable. Sans oublier le commerce en ligne, qui en termes de contagiosité, est le canal le plus sûr pour commander des produits. L'impact sur le secteur de l'emballage a été immédiat. Les fournisseurs qui ont des clients dans les bons secteurs se frottent les mains ; les autres sont moins chanceux. Les emballages de boissons aussi sont très demandés. Ce que nous ne pouvons consommer au café ou au restaurant, nous le buvons à la maison. Ce numéro fait la part belle à ce type d'emballage et à ses évolutions. Nous avons ainsi pu jeter un oeil en coulisses chez Colruyt. Lui-même torréfacteur de nombreuses marques de café, le retailer mise résolument sur la durabilisation des emballages. Ce qui n'a, semble-t-il, rien d'évident. Il est également question en ces pages de différents groupes laitiers qui ont rendu leurs emballages plus écoresponsables. Trois fabricants belges de boissons non alcoolisées ont uni leurs forces pour avoir plus de poids. Nous les avons rencontrés et avons bien sûr parlé packaging. Les manchons rétractables ont le vent en poupe. Leurs possibilités en termes de branding et leur fonction de témoin d'intégrité n'y sont certes pas étrangères. Nous avons aussi fait le point sur le marquage et le codage des emballages de boissons. Indépendamment des articles thématiques, ce numéro est l'occasion de faire plus ample connaissance avec Ann Delmotte, la nouvelle directrice de l'Institut Belge de l'Emballage IBE-BVI. Il ne me reste pour conclure qu'à vous souhaiter beaucoup de courage dans " la lutte ". En espérant que nous pourrons rapidement revenir à la " normale d'avant ".