Les activités d'impression de Grafilux Printing, filiale de l'imprimerie VD, sont déplacées de Turnhout, en province d'Anvers, vers Tamise (Flandre orientale). Selon Marco De Ridder, patron de VD, les employés restent opérationnels à Turnhout tandis que les ouvriers ont la possibilité d'aller travailler sur le site de production de Tamise, lequel bénéficie d'investissements importants. Grafilux Printing, filiale de l'imprimerie VD depuis 2005, arrête sa production à Turnhout, a confirmé à notre rédaction Marco De Ridder, propriétaire et administrateur délégué de VD. "Grafilux continue d'exister à Turnhout, mais...

Les activités d'impression de Grafilux Printing, filiale de l'imprimerie VD, sont déplacées de Turnhout, en province d'Anvers, vers Tamise (Flandre orientale). Selon Marco De Ridder, patron de VD, les employés restent opérationnels à Turnhout tandis que les ouvriers ont la possibilité d'aller travailler sur le site de production de Tamise, lequel bénéficie d'investissements importants. Grafilux Printing, filiale de l'imprimerie VD depuis 2005, arrête sa production à Turnhout, a confirmé à notre rédaction Marco De Ridder, propriétaire et administrateur délégué de VD. "Grafilux continue d'exister à Turnhout, mais devient un comptoir de vente. Tous les employés restent à bord", explique De Ridder. "Quant aux huit ouvriers, ils peuvent poursuivre le travail dans notre imprimerie de Tamise sur base volontaire." "Irréaliste pour des personnes qui habitent depuis des années à quelques kilomètres du boulot. Nous espérons pouvoir négocier un plan social avec l'employeur", a réagi Cis Sterkens, secrétaire CSC, dans le journal. "Nous nous soucions de nos employés ; nous prenons nos responsabilités", réplique Marco De Ridder. Voilà plus de vingt ans que l'entrepreneur oeuvre au développement de son groupe graphique, notamment par le biais de la consolidation. Ainsi avait-il déjà acquis la maison d'édition Ivanov-Castrum en 2000. Puis, Grafilux Printing, à Balen, en 2005. Deux ans plus tard, l'imprimerie Van Beeck, également à Turnhout, tombait dans son escarcelle. Et en 2009, c'était le tour de Paulussen, à Gierle-Lille. Le brocheur Valaert Industrial Binding, à Saint-Nicolas allait suivre trois ans plus tard, de même que l'imprimerie Albyco (Lebbeke) en 2014. Le parc de machines de la cartonnerie Scaldis, à Schoten fut encore repris deux années après cela, et aussi l'imprimerie Baudoin, à Kasterlee, en 2019. "Nous produisons depuis longtemps sur deux sites: à Tamise, où une quinzaine d'entreprises sont consolidées, et ici à Turnhout, où nous en avons concentré cinq. Au vu des circonstances actuelles - avec l'impact de la crise du coronavirus, la pénurie de matières premières et la guerre en Ukraine - mieux vaut centraliser les activités de production à Tamise. C'est la meilleure solution à longue terme", assure Marco De Ridder. En 2020, l'année du coronavirus, Grafilux Printing a vu son activité se contracter sévèrement. La marge brute a chuté de 30% par rapport à 2019, à 1,4 million d'euros, et son résultat a plongé dans le rouge. La conjoncture économique a accéléré les projets de déménagement. Les presses de Grafilux vont à présent être transférées vers le site de l'imprimerie VD à Tamise. "Elles sont complémentaires au parc de machines existant", confie De Ridder. De lourds investissements sont en outre consentis à Tamise. "Le programme d'investissement s'élève à une dizaine de millions d'euros", confirme Marco De Ridder. "Nous avons doublé la superficie du bâtiment industriel et de nouveaux bureaux sont prévus. Nous avons aussi installé une nouvelle presse Heidelberg 10 couleurs. Nous investissons dans l'automatisation, la finition, etc."