Le salon annuel belge de l'emballage Empack accueillait pour la première fois en son sein l'évènement Get Smart (in) Packaging. Un programme de séminaires occupait tout l'après-midi du premier jour, lequel s'est clôturé par une remise des prix festive en soirée. Celle-ci était combinée avec la cérémonie des cinquièmes Greener Packaging Awards. L'évènement résultait d'une initiative conjointe d'Emballages & Étiquettes Magazine, en partenariat avec l'organisateur de salons Easyfairs, Fost Plus et Valipac.
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Le salon annuel belge de l'emballage Empack accueillait pour la première fois en son sein l'évènement Get Smart (in) Packaging. Un programme de séminaires occupait tout l'après-midi du premier jour, lequel s'est clôturé par une remise des prix festive en soirée. Celle-ci était combinée avec la cérémonie des cinquièmes Greener Packaging Awards. L'évènement résultait d'une initiative conjointe d'Emballages & Étiquettes Magazine, en partenariat avec l'organisateur de salons Easyfairs, Fost Plus et Valipac.Le programme des exposés, aussi passionnants qu'actuels, de Get Smart (in) Packaging, a attiré aux alentours de 150 visiteurs. Dans la droite ligne des Get Smart (in) Packaging et Greener Packaging Awards, le développement durable constituait le fil rouge des différentes présentations. L'organisation avait réussi à " booker " un certain nombre d'orateurs renommés. Peter Ragaert, de Pack4Food, a présenté le rapport final du projet quadriennal OptiBarrier, qui vient tout juste de se conclure. Marleen Calcoen, directrice de l'IBEBVI, a livré un témoignage démontrant qu'emballer durable = emballer rationnel, tandis que Filip Vangeel (Valipac), Steven Boussemare et Nicolas Egri (tous deux de Fost Plus), sont revenus sur l'expérience commune des deux organismes en matière de diagnostics d'emballage. Karine van Doorsselaer, du Département Développement de produits de l'Université d'Anvers, a parlé d'écoconception comme modèle de packaging design selon les principes de l'économie circulaire, et Willem van Veen, d'Indufed, avait intitulé sa présentation : " Quelles initiatives existe-t-il dans l'industrie du cartonnage pour parvenir à un conditionnement plus durable ? " Cette première mouture de Get Smart in Packaging fut une belle réussite.La soirée était placée sous le signe des festivités avec la remise des Get Smart (in) Packaging et Greener Packaging Awards, ainsi que des Trends Gazelles, Packaging. Les lauréats ont reçu leur trophée parmi les allées d'un dîner de gala.Les premiers Awards de Get Smart (in) Packaging sont ainsi allés à De Witte Lietaer (B2C), Schoeller Allibert (B2B) et Avercon (Innovations machine). L'Oréal (B2C) et Werner & Mertz (B2B) ont remporté les Greener Packaging Awards. Nous revenons sur les différents vainqueurs dans les pages de ce même numéro.Les Trends Gazelles de l'emballage ont été décrochés par Tape Service Coenraets (Petites entreprises), Greif Flexibles (Entreprises moyennes) et Sabert Corporation Europe (Grandes entreprises). Ben Roelants, présentateur vedette au Nord du pays, s'est chargé d'animer avec humour tant la partie séminaires que la cérémonie de remise des prix.L'actualité du salon ne se résumait toutefois pas à ces réjouissances. Schoeller Allibert, lauréate du Greener Packaging Award dans la catégorie B2B avec le récipient pour vrac Combo Excelsior, avait une autre nouveauté à présenter au Empack. À savoir : le Magnum Optimum 1208, une caisse-palette (dé) pliable en plastique de format 1 200x800x960 mm. Comme l'a expliqué Olivier De Vlieger, Sales Director Benelux, cette version existait déjà en 1 000 mm de large. Schoeller Allibert proposait aussi un conteneur pliable de 800 mm de largeur, mais avec une structure de renfort à l'extérieur. Comme pour sa grande " soeur ", la structure est désormais intégrée dans la paroi intérieure, ce qui rend la surface très lisse et plus facile à nettoyer. Une fois pliée, la caisse-palette ne fait plus que 300 mm de haut, avec tous les avantages induits pour le transport.Les pieds de palette endessous sont facilement démontables. Ils sont fixés au bas de la palette par des boulons en plastique, ce qui permet de les remplacer facilement en cas de dégâts. " Ce sont aussi les parties qui s'abîment le plus vite, par exemple quand on les cogne avec la fourche d'un chariot-élévateur. Pour le reste, tous les éléments sont faciles à remplacer, y compris les parois. Le conteneur est recyclable jusqu'à 100 fois après usage, car il est intégralement composé de HDPE. "Presa présentait l'ensacheuse semi-automatique d'Audion en primeur au salon. Cette machine, qui constitue un peu le chaînon manquant entre un modèle de table et une ensacheuse entièrement automatique, permet de remplir 30 sachets par minute. Comme l'a expliqué Sofie Vandereyken, sa capacité relativement modeste ne la destine pas tellement à une production à la chaîne. Elle sera plutôt utile, par exemple, dans un entrepôt, où l'ensachage s'effectue à plus petite échelle dans bien des cas. Les sachets à remplir peuvent être ouverts de trois manières : manuellement à l'aide d'une pédale, en actionnant un bouton sur l'écran tactile ou par réglage automatique du cycle pour une opération continue. Des rouleaux de sachets de différentes largeurs et longueurs peuvent être montés sur la machine, qui se règle manuellement en conséquence.Epple Druckfarben a présenté Bo Food MH, première encre offset au monde basée sur une huile absorbante d'origine alimentaire. Dixit Danny Quermia, de Quermia Graphics, qui est le distributeur d'Epple en Belgique. Cette encre a été mise au point pour l'impression de l'intérieur des emballages primaires d'aliments.Bo Food MH, a assuré Quermia, satisfait aux exigences légales en matière d'odeur minimale et de migration, ou du moins la migration est-elle sans danger. La base de l'encre est constituée d'une huile tirée de produits comestibles ou d'additifs alimentaires.L'Espera Nova, montrée pour la première fois l'année dernière à l'Anuga et au Empack, est à présent tout à fait prête pour un déploiement commercial. Herwig Smeets, dirigeant, a expliqué que la machine est déjà en service dans un certain nombre d'ateliers en Allemagne et qu'Espera s'est fondée sur ce retour pour fignoler les derniers détails en vue d'un fonctionnement optimal.Getra a montré la 103 SD, machine extrêmement compacte dédiée à la fermeture de cartons de suremballage. Celle-ci est dotée de bandes d'entraînement latérales permettant de manoeuvrer la boîte afin de la présenter dans la bonne position. La hauteur et la largeur des cartons peuvent se régler aisément et rapidement par des manivelles. La fermeture des rabats supérieurs et l'introduction des boîtes sont manuelles. Le rubanement est automatique sur le dessus et sur le fond. La fermeuse de boîte existe avec l'entraînement en haut ou en bas. Elle accepte des rubans adhésifs de 37, 50 ou 75 mm. La longueur minimale des cartons est de 120 mm pour un maximum théoriquement illimité, une largeur comprise entre 110 et 500 mm et une hauteur de 90 à 500 mm. La machine en elle-même fait à peine 1 713 mm de long sur 854 mm de large et 1 350 mm de haut.Sur son stand à Packaging Innovations, Autajon exposait divers exemples d'étiquettes spécialement mises au point par ses soins. Notamment celle du Seven Sons, un gin made in Belgium. La genèse tant du produit que de son étiquette est tout à fait particulière, a expliqué Lux Dierckx, d'Autajon. Le gin a été élaboré par trois amis, pères en tout de sept garçons. À chaque barbecue, ils essayaient de nouvelles épices, avec pour résultat : Seven Sons. " La bouteille est magnifique ; il serait dommage de la cacher ", leur souffla-t-on. " Il s'agit d'un produit artisanal et noble. " D'où l'idée du spécialiste en étiquettes de Wommelgem de leur proposer une étiquette imprimée aussi au dos, côté colle. L'image est ainsi visible à travers la bouteille transparente et son contenu. L'un des inconvénients évoqués était qu'un premier regard ne livre que très peu d'informations sur le produit. Ce à quoi Autajon rétorque que, quand on voit ce genre de bouteille, on la retourne automatiquement. " Après quoi le consommateur la remet en rayon. Ou dans son caddie, ce qui est le but après tout. "Quoi qu'il en soit, l'étiquette a manifestement été au goût d'un public de connaisseurs, puisqu'elle a recueilli 350 voix dans le cadre du Prix de l'innovation organisé cette année par Empack. De quoi décrocher la deuxième place.À Packaging Innovations encore, Helios Packaging a montré une méthode permettant d'habiller des canettes " nues " de manchons décoratifs. L'idéal pour une décoration diversifiée dans le cadre d'actions ponctuelles, selon Bob Daelmans, junior sales executive. Un séjour d'une petite minute dans un genre de cabine de sauna suffit à rétracter le manchon autour de la canette. Une bandelette préperforée facile à détacher est prévue pour débarrasser facilement la boîte de l'étiquette avant de la jeter dans le sac à PMC. Les manchons sont disponibles en différentes variantes, dont un PET recyclé (encore 30 % actuellement, mais 60 % du total à l'avenir) et un PLA. Une variante blanc opaque existe aussi pour les bouteilles, avec un dos noir de sorte que l'étiquette réfléchit les UV et la lumière.Helios travaille en outre sur un film " flottable " pour bouteilles PET. Dans le processus de séparation chez le trieur de déchets, celles-ci viendront flotter en surface, tandis que les étiquettes en PVC et PETg ont tendance à se déposer au fond avec le PET. Les manchons seront ainsi beaucoup plus faciles à séparer des bouteilles. L'étiquette proprement dite doit être incinérée, à cause de l'encre, mais la bouteille peut être intégralement recyclée.Chez KDM-Pack, on a pu voir une machine de Scaldopack, dont KDM est le distributeur en Belgique. Ainsi que l'a expliqué Harald Saelens, CEO, celle-ci est entièrement assemblée par des robots en Suisse. Il a par ailleurs montré une petite armoire électrique qui lui permet de fonctionner sur 24 ou 48 volts.Les becs des pochettes peuvent être raccordés directement à la buse de remplissage. De quoi les remplir sans moussage, puisqu'il n'y a pas d'apport d'air. Les poches souples arrivent suspendues à un rail. Le remplisseur ne doit pas se préoccuper de souder les becs et peut entièrement se concentrer sur le soutirage.Scaldopack propose par ailleurs ses propres poches souples monomatières (PP/PP ou PE/PE) avec bec présoudé. Ce monomatériau peut aussi être utilisé pour des barquettes de beurre ou des pots de yaourt, par exemple.Chez Fanuc Robotics, on a pu voir un robot pick&place aidé dans son action par une caméra 3D. Cette solution est sur le marché depuis un semestre, nous a-t-on dit sur le stand. Son gros avantage est sa vision binoculaire. Exactement comme un humain est doté de deux yeux pour voir, elle permet au système de percevoir la profondeur. De quoi reconnaître des objets donnés en différentes combinaisons de production. Le robot peut ainsi continuer de travailler même en l'absence d'un opérateur et il reste fonctionnel 24h/24 et 7j/7.Après une absence de plusieurs années, DeeDee Pouch Professionals était de nouveau présente à l'Empack de Malines avec une offre actualisée. Par exemple, une poche souple en C/PP mise au point par ses soins pour un fabricant finlandais de soupes. Fabriquée sans aluminium, celle-ci garantit malgré tout la même durée de conservation qu'un complexe alu classique. De par sa composition, la poche C/PP se prête excellemment au recyclage. DeeDee fait fabriquer toutes ses poches souples d'après cahier des charges dans deux usines situées en Chine. Tant le produit que le matériau et le processus de remplissage interviennent dans la spécification, a expliqué la directrice Elke Coolen. Le stand de DeeDee à Empack se trouvait juste en face de celui d'Omori. Ce qui n'était pas fortuit car les poches souples de DeeDee et les remplisseuses d'Omori forment une superbe combinaison, assure Elke Coolen.Alpak présente son " nouveau visage ". L'entreprise fait partie du groupe international Houweling depuis 2005, et depuis peu, toutes les composantes de cette société familiale sont réunies sous les mêmes nom et logo.Houweling Group qui existe depuis 90 ans fournit des contenants, des produits d'horticulture et des articles de sécurité. Conséquence de sa croissance et de son expansion, le besoin s'est fait sentir de rayonner une image plus moderne.L'organisation a des implantations aux Pays-Bas, en Roumanie, au Canada et en Belgique. Sa filiale Alpak, à Aarschot, fournit des produits sectoriels spécifiques qui contribuent à éviter le gaspillage, améliorer la gestion des matières dangereuses et renforcer la sécurité du personnel.La prochaine édition d'Empack Malines se déroulera les 28 et 29 octobre 2020, en combinaison avec Logistics & Automation. Easyfairs lance par ailleurs une toute nouvelle plate-forme réseau avec Empack Wallonie, le 26 mai, à Namur Expo.Le prochain Empack aux Pays-Bas se déroulera le 31 mars et les 1er et 2 avril 2020 au Jaarbeurs d'Utrecht.