Emballage à double soupape pour plats préparé

Bordex avait une primeur à présenter à l'Empack : une valve bidirectionnelle pour emballages de plats préparés. Cette invention fait l'objet d'un dépôt de brevet. L'inventeur - Aad Hoekstra, d'Anderling interim innovation - était sur place pour l'expliquer en long et en large. Outre la fonction de soupape, la languette dans laquelle celle-ci est située fait aussi office de témoin d'intégrité incorporé. On sort simplement la languette du " slot " et on la déchire. Ce " slot " est une combinaison d'un orifice vertical dans la languette et d'une protubérance sur l'emballage.
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Bordex avait une primeur à présenter à l'Empack : une valve bidirectionnelle pour emballages de plats préparés. Cette invention fait l'objet d'un dépôt de brevet. L'inventeur - Aad Hoekstra, d'Anderling interim innovation - était sur place pour l'expliquer en long et en large. Outre la fonction de soupape, la languette dans laquelle celle-ci est située fait aussi office de témoin d'intégrité incorporé. On sort simplement la languette du " slot " et on la déchire. Ce " slot " est une combinaison d'un orifice vertical dans la languette et d'une protubérance sur l'emballage.Un deuxième petit trou horizontal dans la languette assure la fonction de double soupape. Lorsque le plat est réchauffé au micro-ondes, la soupape assure l'évacuation de la surpression à l'intérieur de l'emballage. Elle sert aussi à neutraliser la dépression qui se forme dans l'emballage lorsque le plat refroidi, celui-ci ayant alors comme une tendance à " imploser ".Hoekstra voit une multitude de possibilités nouvelles inspirées de ce principe. Par exemple, un emballage de plat préparé avec deux valves : une pour chacun de deux compartiments garnis d'un contenu différent.Surtout connu comme fournisseur d'emballages en plastique, Bordex a en outre présenté un carton d'emballage pour des tomates-snack, en remplacement du célèbre shaker en plastique. De quoi répondre à la tendance à la réduction du plastique dans les supermarchés. Un distributeur pratique fonctionnant comme un petit tiroir est également intégré dans la boîte." J'y ai mis le temps, mais c'est fait ", s'enthousiasme Ton Janssens, de Logi Label, à propos de l'introduction dans son assortiment de l'imprimante à étiquettes OKI Pro Series. Les Pro1040 et Pro1050 sont les innovations les plus récentes d'OKI dans le domaine de l'impression des étiquettes et elles sont destinées à de nouveaux marchés, dit Janssens. " Avec cette imprimante, l'impression en interne de petites à moyennes séries d'étiquettes devient abordable. Les utilisateurs ont à présent la flexibilité de concevoir eux-mêmes entièrement leurs étiquettes, pour les imprimer en quatre ou cinq couleurs sur un large éventail de matériaux. "L'imprimante se pilote à partir d'un ordinateur portable, d'un PC ou d'un autre appareil.Logi Label vend OKI dans l'ensemble du Benelux et en est le distributeur exclusif aux Pays-Bas.De Koningh, maison mère de la société belge Presa, montrait pour la première fois le nouveau groupe de produits Contrôle & Inspection repris dans son portefeuille. Elle est en effet devenue récemment revendeur du fabricant italien Pen-Tec. " Le thème de la sécurité du produit prend de plus en plus d'importance, et avec les systèmes de contrôle et d'inspection, seuls des produits validés sortent encore de chaîne ", dit De Koningh dans un communiqué.Sur son stand au salon, on pouvait voir des systèmes combinés pour le contrôle pondéral, la détection de métaux et l'inspection par rayons X. Ainsi, une combinaison très compacte d'inspection X et de contrôle pondéral était présentée comme une " première mondiale ". Une autre, associant la détection de métaux et le contrôle par pesage, était qualifiée de " primeur pour le salon ".Presa avait déjà cette prérogative pour la Belgique, mais De Koningh est depuis cette année le distributeur exclusif de Matthews Marking Systems aux Pays-Bas. " Les performances de Matthews en jet d'encre grands caractères, jet d'encre à cartouche et jet d'encre haute résolution sont inégalées ", assure Ludwig Loxley, responsable de produit.Toujours chez De Koningh, on pouvait voir les imprimantes couleurs de ColorSwift pour l'impression de petits tirages, avec beaucoup de changements.Avec les Smart Software Solutions également exposées, l'utilisateur bénéficie, assure De Koningh, d'un " pilotage sur mesure de tous les équipements de codage et étiquetage sur plusieurs lignes de production, avec connexion aux bases de données et processus de validation. "Julie Palmer, du fabricant britannique de machines d'emballage Freemantle, avait fait spécialement le déplacement à l'Empack pour promouvoir le matériel de cette marque sur le stand de Dijkstra Vereenigde. Freemantle produit notamment des formeuses et des scelleuses de boîtes. L'entreprise remporte des succès intéressants sur le marché anglais de la bière, selon Palmer. Les canettes sont regroupées par quatre, six, huit ou douze, après quoi la boîte est scellée à la colle thermofusible. La machine existe en variantes manuelle, semi-automatique et automatique. La version manuelle permet d'empaqueter jusqu'à 40 canettes par minute, contre 60 pour la semi-automatique et de 160 à 180 pour l'automatique.Palmer a confié que Freemantle viendrait au salon Brau de Nuremberg cet automne avec une ligne convenant aussi pour l'encaissage de bouteilles, en plus des canettes. Un soutireur-emballeur n'a ainsi besoin que d'une seule ligne pour les deux variantes de conditionnement.Fanuc était venu à Bois-Le-Duc avec le dernier-né de sa famille decobots. LeCR-15iAestdestiné à la palettisation de caisses. CR est l'abréviation anglaise de robot collaborant et le chiffre 15 fait référence au poids maximum (15 kg) que le cobot peut manipuler.Oerlemans Packaging a étendu dernièrement sa gamme d'emballages en plastique en y ajoutant aussi bien des emballages-barrières que des étiquettes. Le rachat récent de Frisia Pack n'y est pas étranger. Oerlemans fournit aussi dans ce cadre des étiquettes étirables faciles à détacher après usage des bouteilles PET. Elles ne laissent plus, pour le recyclage, qu'un flux de PET pur, non contaminé par l'encre.L'entreprise propose aussi des étiquettes autoadhésives avec dorsal en PET (voir photo). Un tel substrat présente le grand avantage de pouvoir être intégré à un flux de déchets PET régulier, selon l'équipe du stand. Les étiquettes sont relativement faciles à décoller au moment du lavage, dans la mesure où la colle adhère davantage à l'étiquette qu'à la bouteille. Lors du tri aussi, les bouteilles en PET sont plus faciles à séparer des dorsaux, étant donné qu'un dorsal est beaucoup plus léger qu'une bouteille PET.Reynders Etiketten a notamment exposé en vitrine sur son stand son manchon rétractable primé pour un flacon de liqueur de pêche. Celui-ci a été mis à l'honneur à l'issue d'un concours de manchons organisé par AWA. Une large attention était par ailleurs réservée à sa série d'étiquettes autoadhésives vendue dans un grand nombre de secteurs.Etipack est surtout connue chez nous pour ses étiqueteuses. En Italie, la société vend aussi des machines pick&place combinées à des distributeurs. Par exemple, pour placer un coussin absorbant dans des barquettes avant qu'une machine pick&place n'y dépose la viande. Etipack souhaiterait aussi mettre en avant cette branche de son assortiment au Benelux, a expliqué Diana Heemskerk, du service Ventes & Marketing. L'emballage montré au salon était ensuite étiqueté dans le style d'Etipack.Tallpack voit de grandes possibilités pour ses banderoleuses de palettes équipées de la wifi. Le responsable peut ainsi connaître le statut de la machine sans quitter son PC au bureau. Il peut, par exemple, savoir combien de film a été consommé par une équipe par rapport aux autres dans une organisation en travail posté. Ce qui lui offre la possibilité d'intervenir en cas d'écarts trop importants. À terme, dit Tallpack, cette connexion Internet pourrait même permettre à la banderoleuse de commander elle-même du film si celui-ci vient à manquer.Ishida conçoit depuis un certain temps, sous l'appellation RVE Enhanced, des peseuses associatives sur mesure en série pour certains secteurs et produits. Ce qu'elle faisait jusque-là séparément par machine. D'où une diminution des coûts de 10 à 15 %, a expliqué Rob Bonsma, chargé de clientèle. Ishida a commencé à appliquer ce principe dans le segment de marché le plus élevé. Elle le fait donc aussi depuis fin 2018 dans le segment intermédiaire.Domino Benelux a montré trois imprimantes à jet d'encre pouvant fonctionner intégralement dans le cloud. Le fabricant entre ainsi de plain-pied dans l'Industrie 4.0. Le gros avantage, selon Domino, est que l'on peut en permanence bénéficier d'une vue synoptique des imprimantes via un tableau de bord, qui fournit des informations en temps réel sur les performances et les niveaux d'encre. De quoi encore améliorer le taux de rendement global des machines.Gibas a montré le MiR 500 EU Pallet Lift du constructeur MiR. Ce robot autonome peut amener et évacuer des Europallettes de 800 sur 1 200 mm, d'un poids maximum de 500 kg. Les fourches intégrées dans la plate-forme MiR sont réglables en hauteur pour un transfert en souplesse du support de charge.Gibas a également dévoilé la version la plus récente et la plus évoluée du robot pick&place de Universal Robots, dont elle est la représentante au Benelux.RPC BPI a montré au Empack un film respectueux de l'environnement convenant pour le groupage de canettes de bière. Celui-ci est 100 % recyclable car intégralement constitué d'un PE monomatière. Il contient aussi au minimum 30 % de matière recyclée de post-consommation. RPC a aussi montré un emballage barrière refermable mono-PE, pour des aliments destinés à des animaux domestiques par exemple.Bandall a fait honneur à son slogan " branding by banding ". Showtab est une banderole à rallonge. Elle offre des possibilités d'impression variable, dans le même ton ou en contraste avec le reste de la banderole. Le Showtab est surtout destiné à communiquer une expérience de la marque supplémentaire et il peut servir pour des actions promotionnelles ou des codes-barres. Ces derniers sont ainsi rendus plus faciles à scanner, souligne Bandall. Le principe du Showtab est également applicables aux multipacks.Robatech a présenté à Bois-Le-Duc une nouvelle tête d'encollage capable d'adhésiver des zones à grande vitesse sur des dorsaux d'étiquettes avec un minimum d'espacement entre ceux-ci. Cette tête peut appliquer la colle à la vitesse de 60 m/min sur des zones de 60 mm de large, avec un blanc intermédiaire de 5 mm. Avec un tel format, Robatech pense notamment au marché des radio-étiquettes (RFID). L'espace intermédiaire réduit signifie un minimum de chutes à la découpe.Nefab a présenté une palette à base de papier comme alternative écoresponsable en remplacement des supports de charge en bois. Rendue hydrofuge par un traitement spécial, celle-ci annonce une capacité de charge statique de 1 600 kg, et dynamique de 600 kg.La société Panhuijsen a montré le CleverWrap, un dérouleur de film à main destiné à la stabilisation des palettes, spécialement mis au point pour elle. Michiel van Dijk : " La tendance est à l'utilisation de bandes de filmage toujours moins larges. L'argument est qu'elles sont plus respectueuses de l'environnement. Mais plus la bande est étroite, plus il faut filmer souvent pour obtenir la même sécurité d'arrimage. Ce pour quoi nous avons fait fabriquer un appareil de filmage à main, de 60 cm de large. Le problème était toutefois de trouver le film adéquat. Nous avons mis six mois à le dénicher. Le grand avantage est que l'opérateur doit à peine se pencher pour filmer correctement le bas de la palettée. Nous avons sciemment opté pour une bobine de 250 mètres plutôt que les 300 m de film usuels pour éviter de trop alourdir l'ensemble. Dérouleur et film combinés ne pèsent pas plus de 3 kilos."Différentes applications de tests étaient présentées chez Rycobel. L'entreprise, dont le siège central est situé à Deerlijk, a ainsi développé une méthode d'essai pour la directive ISTA 6-Amazon lancée dernièrement. Celle-ci a été développée par le géant de l'e-commerce Amazon pour les produits expédiés dans leur propre emballage, c'est-à-dire sans suremballage. La position d'Amazon dans le monde du commerce en ligne est à ce point dominante que sa directive a été reprise par l'ISTA (International Safe Transit Association), l'organisation de défense des intérêts des chargeurs, premiers utilisateurs d'emballages d'expédition. En vertu de celle-ci, les emballages doivent prévenir les dommages dus au transport tout en étant le plus respectueux de l'environnement possible. Dans le cadre de cette mission, l'ISTA teste elle-même les emballages dans ses propres laboratoires. Elle certifie également les procédures d'essais des entreprises et d'autres organismes. Les produits qui satisfont à ces tests reçoivent une homologation ISTA. Parmi les caractéristiques testées figure, par exemple, la résistance aux chutes, aux chocs et à la compression pendant le transport. Rycobel assure disposer, avec son Saver, de l'enregistreur de conditions de transport des emballages le plus actuel sur le marché.Rycobel a également fourni des explications sur un test destiné à évaluer la persistance des codages sur les médicaments. Autrement dit, le temps qu'un code (de sérialisation) reste visible après avoir été frotté x fois.Le fabricant d'imprimantes thermiques Kortho a osé l'expression "Industrie 5.0" au Empack. En plus du fait que l'utilisateur de l'imprimante à transfert thermique TT de Kortho a le libre choix de son logiciel d'exploitation, les armoires de commande sont également facultatives. La partie imprimante de la série TT dispose en effet de son propre écran d'état intégré, avec balises d'alarme à LED. Avec l'appli gratuite Kortho Control Center, l'utilisateur peut commander un nombre illimité d'imprimantes à partir d'un PC, serveur ou tablette existant(e). " Plus les imprimantes sont nombreuses, plus les économies sur les armoires de commande sont importantes ", assure Kortho. Kortho parle d'Industrie 5.0 eu égard au fait que l'utilisateur économise au minimum 50 % en matériel.Le fabricant de robots Stäubli est venu au Empack avec sa nouvelle gamme TS2 Scara. Ce robot pick&place 4 axes se démarque par sa conception hygiénique du fait que tous les câbles ont été escamotés dans l'enveloppe. Le robot convient ainsi pour les environnements poussiéreux et humides, la saleté ne pouvant pas pénétrer à l'intérieur en l'absence de toute ouverture. Le robot affiche donc un indice de protection IP65 (contre les jets d'eau de toutes directions à la lance) et est conforme ISO 6 pour les salles blanches. Lubrifié avec une huile Food Grade H1, il est aussi compatible avec l'industrie alimentaire.La nouvelle série se décline en quatre versions, dont le TS2-100, qui a une portée de 1 000 mm pour une charge maximale de 8,4 kg.St-Luc poursuit son expansion. À côté de son siège central de Nazareth, l'entreprise possède aujourd'hui trois implantations en France et aux Pays-Bas, et son effectif s'élève désormais à 280 personnes. Son offre de produits continue, elle aussi, de s'enrichir régulièrement. En plus de fabriquer des étiquettes, des manchons thermorétractables, des banderoles, des sealwraps, des étiquettes pharmaceutiques et des cartonnages, St-Luc produit aussi des poches souples préformées (sachets verticaux). Divers échantillons attestant de son savoir-faire étaient visibles au Empack.Ultrapak fait en ce moment fureur avec la machine Sealpac, dédiée aux emballages FlatSkin pour la viande. L'emballage de plats préparés à deux compartiments dissemblables multiprimé d'Ultrapak (voir photo) remporte, lui aussi, un vif succès, ce dont atteste sa présence dans les rayons des supermarchés Albert Heijn. La difficulté dans la fabrication d'un tel emballage tientsurtout à la différence de formatsdes deux éléments, a-t-on expliqué sur le stand.