On s'en lave les mains

" Comment bien se laver les mains ? " : on n'aura jamais autant sensibilisé sur l'hygiène des mains qu'en cette période de coronavirus pour limiter les infections. En suède, une entreprise s'en est inspiré pour créer une publicité hors du commun. En collaboration avec l'agence de publicité Le Bureau, Medpeople a décidé de renforcer l'importance des gestes barrières en publiant dans un journal un tutoriel imprimé sur une feuille de savon. Après avoir lu les différentes étapes pour bien se laver les mains, le lecteur peut déchirer la page et la passer sous l'eau pour s'en servir de savon. L'idée créative montre le potentiel insoupçonné du support imprimé pour une publicité en offrant une expérience à la fois ludique et didactique. La communication...

" Comment bien se laver les mains ? " : on n'aura jamais autant sensibilisé sur l'hygiène des mains qu'en cette période de coronavirus pour limiter les infections. En suède, une entreprise s'en est inspiré pour créer une publicité hors du commun. En collaboration avec l'agence de publicité Le Bureau, Medpeople a décidé de renforcer l'importance des gestes barrières en publiant dans un journal un tutoriel imprimé sur une feuille de savon. Après avoir lu les différentes étapes pour bien se laver les mains, le lecteur peut déchirer la page et la passer sous l'eau pour s'en servir de savon. L'idée créative montre le potentiel insoupçonné du support imprimé pour une publicité en offrant une expérience à la fois ludique et didactique. La communication de Medpeople, spécialisée dans les ressources humaines de santé, a été imprimée sur une imprimante à plat du constructeur suisse swissQprint. Ce système d'impression est connu pour être capable de gérer de nombreux supports d'impression, la feuille de savon est un support de plus. Les Asiatiques n'ont pas leur pareil en matière de créativité. Une mère célibataire à Bangkok est parvenue à tirer profit de la crise sanitaire avec des écrans faciaux mettant en vedette des personnages de dessins animés, de jeux et de films de science-fiction. La créatrice Maysa Talerd, mère de 31 ans, a conçu les motifs sur des autocollants appliqués sur les écrans faciaux. L'intention était de rendre les visières plus attrayantes en les transformant en bouclier protecteur afin de promouvoir la sécurité des enfants. Pour ce faire, la créatrice a choisi des 'bons' et 'mauvais' personnages qui se battent. Les commandes ont afflué pour des visières avec les visages de Dark Vador et ses Storm- troopers des films Star Wars jusqu'aux personnages du folklore thaïlandais. Maysa qui n'avait aucun revenu voit ses finances s'améliorer grâce à ses créations. En juin, la mère célibataire avait déjà produit 500 visières depuis la mi-mai, qui ont été revendues à environ 5 euros pièce (180 baht). " Je pense que cela pourrait devenir le principal revenu pour moi à l'avenir parce que les magasins de jouets me contactent pour faire de la vente en gros ", a-t-elle déclaré en juin dernier à Reuters. Une jeune artiste de San Francisco, Danielle Baskin, s'est amusée à créer un masque qui reproduit son visage " pour plus de naturel ". Son idée a donné lieu à la création du site web Maskalike qui permet de reproduire son propre visage ou un mème sur les masques de protection de façon très réaliste. Pour l'instant, le site est en cours de développement depuis le mois de juin, mais une liste d'attente a été créée pour les intéressés. Plus de 25.000 personnes y sont inscrites. L'avancée des progrès de Maskalike peut être suivie sur le compte Instagram " selfiemasks ". Les produits de Maskalike sont fabriqués à partir de coton lavable en machine et sont conçus pour créer un look sans couture qui s'intègre parfaitement au visage réel. Le visage est imprimé sur le tissu sans aucune déformation de telle sorte que même un smartphone parvient à reconnaître le visage de son propriétaire. La Californienne Danielle Baskin n'en est pas à son premier coup d'essai. Elle a aussi fondé la société de casques de vélo personnalisés (peints à la main) Inkwell Helmets et co-créé l'application de chat vocal Dialup. Sur son site, elle annonce : " Je recherche une entreprise à acquérir ou à associer avec Maskalike pour aider à la couture et à la réalisation afin de répondre à la forte demande". Qu'elles viennent des marques ou de créatifs particuliers, les idées autour des masques de protection ne manquent pas. En Belgique, la plateforme smiling-mask.com basée sur le même concept, mais avec un résultat moins réaliste, a aussi vu le jour.