La diminution des quantités de déchets d'emballages et la réduction des emballages plastiques sont deux tendances bien dans l'air du temps. D'où le succès grandissant du banderolage comme méthode d'emballage et de co-packing, dit Antoine Damiens directeur d'exploitation du Village n°1. "L'économie de plastique n'a pas forcément d'impact sur les coûts d'emballage, car les frais de main-d'oeuvre restent plus ou moins les mêmes indépendamment de la solution technique."
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La diminution des quantités de déchets d'emballages et la réduction des emballages plastiques sont deux tendances bien dans l'air du temps. D'où le succès grandissant du banderolage comme méthode d'emballage et de co-packing, dit Antoine Damiens directeur d'exploitation du Village n°1. "L'économie de plastique n'a pas forcément d'impact sur les coûts d'emballage, car les frais de main-d'oeuvre restent plus ou moins les mêmes indépendamment de la solution technique." Village n°1 Entreprises, à Wauthier-Braine (Brabant Wallon), dispose d'une banderoleuse Bandall depuis déjà dix ans. Mais cela n'en fait que quatre que cette activité a vraiment démarré. Son parc se compose aujourd'hui de trois machines manuelles et d'une version semi-automatique. "La raison pour laquelle les clients font ce choix est qu'ils sont toujours à la recherche d'un compromis entre la robustesse de l'assemblage et l'impact environnemental du suremballage. Si le banderolage nous semble constituer une option appropriée pour du co-packing, nous le proposons systématiquement dans le cadre de nouveaux projets." Pour autant du moins que les conditions techniques le permettent, reconnaît Damiens. "Dans l'idéal, l'emballage primaire doit être souple, et il existe aussi une limite au poids et au volume des produits." Pour l'instant, la part du banderolage dans l'activité d'emballage totale reste stable. "Dans la pratique, le procédé convient idéalement pour les snacks, par exemple." Les activités d'emballage de Village n°1 Entreprises sont très diverses: conditionnement sous film plastique imprimé ou non, manchonnage, banderolage, emboîtage et assemblage/garnissage de présentoirs en carton. L'entreprise dispose par ailleurs de différentes lignes modulaires (douze au total) pour le travail à façon, par exemple les coffrets cadeaux. Le co-packer s'adapte aux souhaits du clients ou suggère un mode d'emballage sur la base son expérience. Ses clients sont surtout des fabricants alimentaires ou des grossistes, mais aussi de plus petites entreprises. Village n°1 emballe surtout des aliments et des boissons, mais également des livres, des bandes dessinées, des revues, et des articles paramédicaux ou cosmétiques. Le banderolage est pour le moment surtout utilisé pour le groupage d'articles alimentaires comme des chips et des friandises chocolatées, et du papier d'hygiène, dont des langes. Un banderolage peut se faire de différentes manières, poursuit Damiens. Avec du papier ou du plastique, imprimés ou non, avec ou sans données variables. "Le plus gros client pour lequel nous employons cette technique s'est spécialisé dans la vente promotionnelle de lots d'articles. Nous employons pour ce faire des banderoles neutres, non imprimées, qui laissent l'emballage primaire du produit emballé par deux ou trois visible pour le consommateur." Pour ses banderoleuses, Village n°1 fait par défaut confiance à Bandall. "Bandall nous a toujours proposé la machine la mieux adaptée en fonction du type de produits que nous souhaitions regrouper. Nous sommes aussi très satisfaits du service et du contact humain." À propos de Village n°1 Entreprises Village n°1 Entreprises se compose d'une entreprise de travail adapté et de deux entreprises d'insertion. Son objectif est de soutenir les personnes porteuses de handicap ou exclues du circuit traditionnel du travail en leur offrant un emploi au sein d'un environnement adapté à leurs besoins. Des prestations sont proposées dans différents domaines: activités industrielles (emballages), back-office (call center et archivage électronique), nettoyage, espaces verts, aménagements extérieurs et titres-services. Village n°1 Entreprises emploie actuellement plus de 600 personnes, dont environ 250 dans l'emballage. Le co-packer anversois Arop observe lui aussi une augmentation de la demande de banderolage. "Le procédé a clairement le vent en poupe. Les gens sont à la recherche de manières efficaces d'emballer qui génèrent le moins possible de pollution et de déchets. Aujourd'hui, nous disposons de quatre machines, mais nous sommes convaincus que le nombre de banderoleuses va certainement doubler sur les deux prochaines années. Dixit Luc Schuit, Sales & Marketing Manager d'Arop. Arop emballe et assemble. Cela va des solutions sur mesure à des opérations spécifiques de groupage d'articles sous film rétractable ou sous banderole. La plupart de ses clients sont actifs dans le FMCG (produits de grande consommation). Arop conditionne beaucoup de produits en rapport avec l'hygiène et l'entretien, mais aussi des aliments et des boissons sous emballages tant ouverts que fermés. Le tout nécessite un suivi et une rotation rapide et efficace. Le co-packer emploie 300 personnes, dont 90% dans l'environnement de production. Pour le banderolage, Arop collabore avec Bandall depuis des années, explique Schuit: "Pour trois raisons: qualité, service et flexibilité." La demande de cette forme de conditionnement est telle qu'Arop envisage une extension de son parc de machines. Le co-packer en possède déjà plus d'une trentaine pour diverses solutions d'emballage. "Le banderolage, naturellement, mais aussi le film rétractable ouvert et fermé, ainsi que le flowrap et le flowpack." Schuit estime que 90% des emballages banderolés sont des promos ou des articles groupés. "Quand vous allez dans votre supermarché favori, dites-vous que la plupart des emballages promos sont passés par nos machines et dans nos mains." Cela dit, la demande d'emballages primaires banderolés est elle aussi en hausse. "Beaucoup de nos clients se montrent de plus en plus intéressés. Les avantages, en combinaison avec le design juste, sont nombreux. En tant qu'emballeur, nous sommes spécialisés dans le concept 'your noise, our voice', qui implique que l'emballage primaire aura la plupart du temps été réalisé chez le client, directement en sortie de la ligne de production. Nous intervenons surtout dans la seconde phase pour les promos et les emballages groupés. Les entreprises peuvent ainsi rester concentrées sur leur coeur de métier: leur propre production en grands volumes." Les banderoles présentent un certain nombre d'avantages par rapport à d'autres formes de co-packing", expose Schuit. "L'utilisation plus efficace du film plastique est l'un des principaux. Nous pouvons travailler avec moins de déchets. Si le produit l'autorise, il est même possible d'envisager une banderole en papier. Celle-ci a seulement besoin d'un microcoating très fin pour faciliter le collage et elle a un look bio. L'optimisation au top." Arop prodigue aussi des conseils sur le mode d'emballage optimal. "Nous voulons toujours chercher et réfléchir avec le client sur les meilleures possibilités pour leurs produits, et le banderolage fait naturellement partie de cette quête commune." Le gain de popularité du banderolage comme méthode d'emballage et d'étiquetage est visible aussi chez Bandall. Se sentant vraiment à l'étroit, l'entreprise a emménagé au printemps dans une nouvelle usine énergétiquement neutre dans le parc d'activités durables De Trompet, à Heemskerk. L'usine et son lieu d'implantation s'accordent parfaitement avec le banderolage comme alternative durable, dit Hans den Dikken, responsable Marketing & Communication de Bandall. "Le banderolage permet d'économiser beaucoup de matériau d'emballage et de CO2." Outre le site de production, le bâtiment de 2 500 m2 abrite de l'espace à profusion pour la R&D, les fabrications spéciales et le sur-mesure modulaire, explique den Dikken. "Dans pratiquement tous les cas, le banderolage contribue à réduire la consommation de matériau d'emballage, peu importe qu'il s'agisse d'emballages promotionnels, de prêts-à-vendre ou d'une forme d'étiquetage." Du papier au film, une grande diversité de matériaux se prêtent au banderolage. Eco.Band est une banderole en papier avec Eco-Seal: un adhésivage sélectif au dos de la banderole qui remplace l'adhésivage intégral d'une banderole ordinaire. La banderole est fermée dans la banderoleuse avec cet adhésif. Eco.Seal réduit de plus de 95% la part de plastique et la banderole en papier est recyclable. Le matériau Eco.Band a été mis au point par l'imprimerie spécialisée Max Aarts avec laquelle Bandall développe un étroit partenariat sous le label Branding by Banding.