Genèse de M&C

Le tout premier numéro de M&C, la revue du secteur belge du print & sign, est sorti en mars 2005. M&C était jusque-là un périodique traitant de prépresse et d'édition, mais son marché était trop exigu. Dirk Noens (commercial) et moi-même (rédaction) avons alors décidé d'en faire le magazine que vous avez sous les yeux aujourd'hui. Côté rédaction, les obstacles ne furent pas trop nombreux à surmonter. M&C est en effet la publication soeur de Nouvelles graphiques, le magazine de l'imprimerie belge qui a pignon sur rue depuis déjà 71 ans. Avec Nouvelles graphiques, nous suivions déjà l'évolution de la technologie jet d'encre dans le secteur graphique depuis des années. J'ai en outre moi-même enseigné la sérigraphie à l'Académie de Hal pendant mes études supérieures à Saint-Luc à Bruxelles, et encore un certain temps après. Le bagage était donc présent pour cautionner le lancement de ce nouveau projet en toute connaissance de cause. M&C est aujourd'hui une publication parvenue à maturité, qui reste le seul et unique périodique belge à destination de l'industrie du print & sign. Il paraît aussi bien en néerlandais qu'en français, ainsi qu'il convient à une revue à vocation nationale.
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Le tout premier numéro de M&C, la revue du secteur belge du print & sign, est sorti en mars 2005. M&C était jusque-là un périodique traitant de prépresse et d'édition, mais son marché était trop exigu. Dirk Noens (commercial) et moi-même (rédaction) avons alors décidé d'en faire le magazine que vous avez sous les yeux aujourd'hui. Côté rédaction, les obstacles ne furent pas trop nombreux à surmonter. M&C est en effet la publication soeur de Nouvelles graphiques, le magazine de l'imprimerie belge qui a pignon sur rue depuis déjà 71 ans. Avec Nouvelles graphiques, nous suivions déjà l'évolution de la technologie jet d'encre dans le secteur graphique depuis des années. J'ai en outre moi-même enseigné la sérigraphie à l'Académie de Hal pendant mes études supérieures à Saint-Luc à Bruxelles, et encore un certain temps après. Le bagage était donc présent pour cautionner le lancement de ce nouveau projet en toute connaissance de cause. M&C est aujourd'hui une publication parvenue à maturité, qui reste le seul et unique périodique belge à destination de l'industrie du print & sign. Il paraît aussi bien en néerlandais qu'en français, ainsi qu'il convient à une revue à vocation nationale. Un peu d'histoire à présent. Flashback sur 2005, année de fondation de M&C. Un premier constat est que bien des fournisseurs ont disparu depuis. Le résultat de consolidations, de cessations d'activité ou de faillites. Nous avons puisé dans notre mémoire, sans prétendre à l'exhaustivité. Des noms comme GPG, Inimap, XL Graphics, Epacar Display, Antalis Visual Communication, Benes, Varitape, Druma, Plantin Display, Avosi, PaperlinX VTS, MAP Belux, et autres pionniers et professionnels de la branche, ont disparu du radar. L'année où M&C voit le jour, les constructeurs sont occupés à placer leurs pions. Ainsi, Efi annonce son intention de racheter le fabricant de systèmes d'impression numérique Vutek. L'entreprise voit dans cette acquisition une étape majeure du déploiement de sa stratégie de diversification. Surtout connue jusque-là comme pourvoyeuse de RIP, Efi restait pratiquement absente du marché de l'impression numérique. Feu Efi Arazi, son fondateur, avait auparavant lancé Scitex, revendue ensuite au magnat des affaires et fraudeur avéré Robert Maxwell. En 2005, la société de droit israélien Scitex Vision est absorbée par HP tandis que Dainippon Screen met la main sur Inca. Dans le numéro 4/2005 de M&C, on peut lire un plaidoyer de Scitex Vision en faveur de l'utilisation des encres UV dans l'impression grand format. Le véritable marché des produits UV, écrit le fabricant, est l'impression sur supports rigides, pour lesquels il n'existe aucune solution concurrentielle à base de solvants. Aujourd'hui, l'impression UV a disparu de la gamme d'HP, qui joue à fond la carte de son procédé spécifique au latex. Dans ces mêmes colonnes à la même époque, Kodak Encad vante les mérites des encres à l'eau par rapport au solvant. Un spécialiste d'Encad écrit même dans un autre article que le principal critère du choix d'une imprimante LFP est le type d'encre. C'est toujours le cas. Kodak Encad était alors un ténor de l'industrie. Ce fabricant d'imprimantes n'a toutefois pas survécu. Une preuve de plus que les noms ronflants ne sont pas un gage de succès futurs. Au Salon de l'Auto 2005 au Palais du Heysel de Bruxelles, j'avais croisé une connaissance de chez Créaset. Créaset venait de lancer www.mywebstickers.com, un site Web sur lequel particuliers et entreprises pouvaient concevoir leurs propres autocollants et les faire imprimer à la demande. Une application précoce du e-business pour le secteur en Belgique, car ce type de développements était déjà à l'oeuvre ailleurs depuis un certain temps. L'utilisation d'Internet - jusque-là réservé aux autorités et au monde académique - avait été étendue aux entreprises et aux particuliers par le gouvernement américain en 1993. Cette décision avait ouvert la porte aux modèles d'affaires basés sur la Toile dans l'industrie graphique. Exemple: l'imprimerie en ligne Vistaprint, fondée en 1999 par Robert Keane. Le striping est une discipline à part entière, qu'on ne peut pas résumer uniquement sous la rubrique "lettrage de véhicules". L'un de nos premiers reportages en entreprise nous avait conduit chez Steve Naizy, un spécialiste de la région de Mons. C'était un samedi matin et Steve était occupé à dégager la neige du trottoir devant sa sortie de garage, car il attendait un premier client. Cette année-là, je suis allé suivre une formation chez Avery Dennison aux Pays-Bas. Oui, poser des adhésifs est plus difficile qu'on ne le pense. Une deuxième tentative eut lieu en 2007 à l'Application School de GPG (déjà rebaptisée MAP Belux). L'Allemand Robin Boes y assurait des démos et des formations pour le fabricant de vinyle Mactac. Sa règle d'or: "Ayez confiance en vous ; vous n'y arriverez que si vous en avez la volonté. Moi aussi, parfois, j'en mangerais ma raclette." Plus facile à dire qu'à faire. Réussir une pose sur des surfaces non planes n'a rien d'évident. En 2005, j'ai visité Vermarc Sportswear. L'entreprise s'essayait depuis un certain temps à l'impression numérique par sublimation pour de petites séries. Une technique qu'elle voyait prospérer à l'avenir. En cette même année 2005, Agfa et Thieme avaient annoncé avoir décroché 17 contrats pour la M-Press, une imprimante à plat grand format hybride issue d'un codéveloppement, qui associait des unités de sérigraphie à la technologie numérique à jet d'encre d'Agfa. Agfa allait finalement arrêter les frais avec la M-Press pour se concentrer sur une nouvelle plate-forme d'impression jet d'encre. Le marché de la très automatisée et ultra-productive M-Press (jusqu'à 686 m2 en mode Express sur le modèle Tiger) était trop exigu, à moins qu'Agfa ne l'ait sortie trop tôt. "Il s'agit d'un produit de niche, dont nous ne vendrons jamais plusieurs centaines d'exemplaires", commentait alors le fabricant. En 2005, la première de nombreuses visites aux salons Fespa (de Munich) et Print & Sign (Sign2Com depuis 2012) de Courtrai figurait au programme du mois d'octobre. Avec Nouvelles Graphiques, nous avons organisé dix années de suite les POD Awards destinés à promouvoir l'impression numérique. Sur les cinq dernières années, ce prix était devenu un évènement très prisé et fort couru dans le Benelux, en collaboration avec un magazine graphique des Pays-Bas. En 2006, Di-Bag, de Marie Gevaert, avait remporté un Prix Benelux de l'Innovation pour du textile individualisé. Di-Bag est une boutique Internet où l'on peut commander des produits textiles personnalisés. Avec son site Web, Gevaert était en avance sur son temps. Ce genre de plates-formes marchandes est aujourd'hui entré dans les moeurs, mais rares étaient les chefs d'entreprise en Belgique à croire en leur potentiel à l'époque. M&C a régulièrement publié à propos de l'impression numérique sur textile. Nous devons notre connaissance du sujet au Prof. Dr Marc Van Parys et à ing. Ilse Garez, de la Haute École de Gand, avec le TO2C (Textiel Opleidings- en Ontwikkelcentrum), le labo textile de l'institut. Les PME aussi peuvent lui demander aide et conseils. Fespa a publié en 2007 un très beau et fort imposant recueil d'échantillons intitulé "Sensations" et qui était destiné à promouvoir les possibilités de la sérigraphie. Et elle le mérite. À la Fespa de Munich 2010, la sérigraphie occupait une salle de moins, alors qu'elle était encore omniprésente lors l'édition 2005. La transformation numérique du secteur était en marche. À la Fespa 2008 de Genève, le système d'impression-découpe Roland DG XC-540 W avec encre blanche fait un tabac. Tous les fabricants d'imprimantes font alors de la capacité d'imprimer le blanc un thème majeur. On note aussi un intérêt croissant pour les couleurs spéciales, comme les encres métalliques. En mars de la même année, HP annonce sa technologie Latex en Israël. La première imprimante Latex sera installée chez Tubbax Digital Printing, à Wijnegem, une firme qui n'existe plus. À travers ses initiatives thématique lors de ses salons, Fespa prend de plus en plus souvent les devants. À l'occasion de la Fespa de 2009 à Amsterdam, qui est placée sous le signe de la révolution, est publié le Planet Friendly Guide: un recueil des Meilleures techniques disponibles pour obtenir rapidement un avantage écologique et économique. Fin 2010, Schmitz Digital Printing, à Ciney, décroche la certification environnementale EMAS. Un label inhabituel pour une PME et une première européenne pour un imprimeur numérique travaillant sur de grands formats. En 2010, le Viscom supplante encore la Fespa. Cette dernière va toutefois progressivement devenir l'expo de référence pour le secteur du print & sign. La promotion de la Fespa 2009 à Amsterdam fait abondamment usage d'éléments de design tirés de la culture hippie. Liberté et allégresse! Petit rappel: le 31 mars 1969, John Lennon et Yoko Ono avaient tenu un "Bed-In for Peace" à l'hôtel Hilton d'Amsterdam pour protester contre la guerre du Vietnam et appeler à la paix dans le monde. Les nouvelles imprimantes UV à plat tiennent le haut du pavé dans les annonces faites à la Fespa d'Amsterdam de 2009. Une attention particulière est portée aux encres UV souples et au marquage de flotte. "Étirez! Étirez! Étirez!", écrivons-nous dans M&C. En 2009, nous avons aussi rendu visite à Mutoh Europe, à Ostende, pour y faire plus ample connaissance avec la Zephyr, imprimante rouleau-rouleau de 165 cm de large. La première imprimante UV grand format de Mutoh, par ailleurs mise au point et construite dans la ville côtière. Les imprimantes textiles aussi étaient développées en Belgique. Le vendredi 13 mai 2011, on apprend la restructuration de Mutoh Europe, à Ostende. La fabrication des machines serait désormais centralisée au Japon. Au Viscom de 2009, un atelier découverte en Digital Signage est organisé. Cinq ans plus tard, en 2014, PaperlinX VTS entendra sensibiliser les signmakers à la signalétique numérique "as a service". Les intentions étaient bonnes, mais les signaléticiens en général n'ont pas vu de modèle viable dans la signalétique numérique. Pour les journée portes ouvertes de son siège européen d'Amsterdam-Diemen en mars 2010, Mimaki vise le marché du gadget avec sa gamme d'imprimantes industrielles. Un marché encore dominé par la tampographie. Ses imprimantes de gadgets UV-LED, modèles de table, vont inspirer d'autres fabricants. De nouvelles petites sociétés développent une activité autour de ce type d'imprimantes d'objets. En 2011, les fabricants jettent leur dévolu sur les applications de soft sign, la signalétique promotionnelle sur tissu. Elles représentent plus de 70% du marché de l'impression numérique sur textile, entend-on dire au congrès de la Hogeschool Gent ainsi que chez Unitex, l'association nationale des techniciens du secteur textile. Cette même année, portée par le succès de ses imprimantes à encres latex, HP appelle à l'abandon des encres au solvant. À la Fespa 2012 de Barcelone, Mimaki oppose une première riposte à la technologie Latex d'HP en proposant ses propres encres latex. Sur le même salon, Epson élargit encore son offre d'imprimantes solvant. En dépit de tout l'intérêt porté aux encres bio et latex, le solvant n'a pas dit son dernier mot. Au salon national Sign2Com de 2018, Kris Berghs, alors Sales Manager Mutoh Europe, livre un compte rendu factuel et chiffré sur le thème de la coexistence entre encres solvant et UV. Le choix du type d'encre reste un sujet sur lequel les spécialistes marketing des fabricants argumentent volontiers, naturellement sans perdre de vue leur propre intérêt. L'encre universelle, qui cumulerait les avantages techniques et économiques de toutes les autres, reste toutefois à inventer. Cette encre miracle ferait pourtant bien avancer la standardisation du processus de production. En 2014, la société Asuvorm grave des citations dans les planches de la passerelle en bois imaginée par Arne Quinze pour Tomorrowland. L'entreprise de Kontich a investi pour ce faire dans trois nouveaux systèmes de gravure de l'Italien Sei. L'attention des signaléticiens est ainsi attirée de bien singulière façon sur la découpe et le gravage par laser. En 2013 déjà, des fabricants, HP en tête, avaient appuyé sur la pédale d'accélérateur pour promouvoir l'impression numérique dans la décoration d'intérieur. À la Fespa 2015, un espace spécial "Printeriors" est lancé pour ce type d'applications. Lors du salon spécialisé en textiles et intérieur Heimtextil 2017 à Francfort, de grands noms tels que Kornit, Xeikon, IIJ, d-gen, HP, Mutoh, Durst, Mimaki ou Epson figurent sur la liste des exposants. Tous ces constructeurs entendent grappiller leur part du gâteau et se livrent à un back-selling intensif pour les prestataires imprimeurs. La décoration d'intérieur est un marché prometteur, mais les commandes ne tombent pas toutes cuites dans l'escarcelle des imprimeurs. La transformation numérique ne sera effective dans le secteur de la décoration d'intérieur que de manière partielle seulement. D'autres techniques comme l'héliogravure et la sérigraphie y restent bien ancrées. Aujourd'hui, par exemple, les carrelages imprimés le sont presque toujours en numérique. Efi a racheté à cet effet la société espagnole Cretaprint, établie dans la région de Valence, ce qui a largement contribué à la transformation numérique de l'impression de carrelages en jet d'encre. En 2016, la drupa ouvre une fois de plus ses portes à Düsseldorf. La grand-messe de l'industrie graphique se tient tous les quatre ans toujours dans le même gigantisme. Massivit, fabricant d'imprimantes 3D, y montre pour la première fois ses produits au grand public. Avec l'impression en trois dimensions, le secteur voit sa palette encore enrichie d'une nouvelle technologie. Le 16 janvier 2019, le Centre de démonstration européen de Massivit 3D est ouvert dans les locaux de son partenaire commercial Digital Dot, à Vilvorde. À la drupa, l'impression numérique d'emballages en carton ondulé prend un prudent départ avec des fabricants comme HP, KBA, Screen, Kodak, Efi, Durst, Barberan, etc. Autant de noms déjà connus dans le secteur de la signalétique. Lentement mais sûrement, l'impression numérique trouve sa voie vers d'autres applications. À la Fespa 2018 de Berlin, on peut voir d'autres exemples de robotisation sur les stands de fabricants d'imprimantes et de tables de découpe. L'automatisation, surtout celle du flux de production, se profile comme l'un des grands enjeux pour l'avenir. Et nous voilà de retour en 2021. La pandémie de coronavirus met l'économie à mal et perturbe la vie au quotidien depuis mars 2020. Dans le numéro 3/2020 de M&C 3, nous accordions une attention particulière au sujet "entreprendre par temps d'épidémie". Les membres de Fespa Belgium lançaient dans ces mêmes pages un appel à soutenir l'économie locale et les entreprises belges. Le coup d'envoi officiel de Fespa Belgium avait été donné le 13 février 2020 dans le cadre du Musée royal de l'Afrique centrale rénové à Tervueren. Reportée plusieurs fois pour cause de coronavirus, la Fespa Global Print Expo a entre-temps trouvé une nouvelle date. Elle se tiendra du 12 au 15 octobre à Amsterdam. Mais avant cela, il y aura le salon national Sign2Com, les 19, 20 et 21 septembre à Kortrijk Xpo. La précédente édition de 2018 avait été un succès, le compteur d'affluence s'étant arrêté à 3 577 visiteurs professionnels. La pandémie de coronavirus a donné des ailes à un e-business dont les perspectives de croissance restent intactes. Le statu quo n'est pas une option. La crise a provoqué des changements aussi brutaux que radicaux. L'e-commerce est désormais incontournable pour tous les secteurs. Depuis 2005, j'ai eu l'occasion de rendre visite à un grand nombre d'entreprises actives dans le print & sign. Voir la liste ci-contre ( Ma liste). Plusieurs d'entre elles ont disparu ; d'autres ont changé de nom. Sans oublier les nouvelles arrivées des dernières années qui se portent aujourd'hui très bien. Vous en connaissez certainement quelques-unes. Mes proches collaborateurs au sein de M&C en ont rencontré plus encore. Dans les premières années de M&C, ce fut Peter Ansoms et Emmanuel Robert. Aujourd'hui, c'est Aurelia Ricciardi, qui entretient de bonnes relations avec nos lecteurs et entrepreneurs francophones. Qu'ils soient remerciés pour cette agréable collaboration. Je souhaite aussi dire merci à Ghita Philippi pour l'excellent soutien administratif et la gestion des relations-clients, ainsi qu'à Dirk Noens pour avoir développé l'assise commerciale de M&C. Merci enfin à tous les lecteurs de M&C. Nos nombreux échanges et multiples rencontres ont certainement contribué à une meilleure compréhension de notre beau secteur. White Light, Genk ; Marcel & Co, Drogenbos ; XL reklame, Malines ; Publi-FDM & ReclameOnline, Hautem-Saint-Liévin ; Publi-Royal, Saint-Trond ; Create.eu, Gand ; Creafor, Lokeren ; Reflecta Graphics, Roulers ; 3Motion, Zele ; Printolia, Steenokkerzeel ; van der Sanden Zeefdruk & Printing, Beveren ; Supercolor, Merelbeke ; Wollux, Mouscron ; Asuvorm, Kontich ; Expo-Etcetera, Steenokkerzeel ; Dejonghe Zeef- & Textieldruk, Meulebeke ; Van Bortel, Anvers ; Cuthings, Houthalen-Helchteren ; B-Token, Retie ; Pelegrie, Hoboken ; Daelprinting, Ypres ; Créaset, Braine-l'Alleud ; Egberghs, Hasselt ; GSI Printing, Kontich ; Hecht, Braine-l'Alleud ; X-Treme, Zaventem ; Publiver Concept, Tielt ; LifeArt, Herkenbosch, NL ; Sign.be, Kruibeke ; Inpress, Wijnegem ; Publilux, Zele ; Diaz, Tielt ; Lumoza, Hasselt ; Tubbax Digital Printing, Wijnegem ; Publi Tresignies, Alken ; Floor Promotion by S-Print, Deinze ; Open, Rupelmonde ; Triakon, Mortsel ; Publiprint, Zedelgem ; Screenplus, Zwevegem ; Roltex, Erembodegem ; Pikt-O-Norm, Merksem ; ShowTex, Zwijndrecht ; Demeere Vlaggen, Hooglede ; Snailtex, Hooglede ; Di-Jet (Di-Bag), Mont-de-l'Enclus ; Graphicscreen, Schelle ; Tagada, Bruxelles ; New Jev Screen, Mariakerke ; Vermarc, Rotselaar ; Zebra Zenith, Woluwé-Saint-Étienne ; Spector, Wetteren ; Quadrifinish, Audenarde ; Car Tuning Team, Cuesmes ; Eclarbel, Bruxelles ; C+ Printing & Reclame, Malines ; DOK13, Gand ; Zwartopwit, Herenthout ; Zeefdruk Dejonghe, Meulebeke ; Alfa Shirt, Oostkamp ; Albe De Coker, Hoboken ; Ara, Herenthout.