"Les consommateurs trouvent de plus en plus important de savoir d'où provient leur nourriture", explique Luc Dierickx, Sales Account Manager d'Autajon Labels Belgium. "Et ils veulent avoir la certitude que l'emballage n'a pas été manipulé. Cette préoccupation s'observait jusqu'ici surtout dans le monde pharmaceutique, mais avec la Covid, elle s'est de plus en plus étendue aussi au non-pharma." Il existe naturellement déjà, dans le secteur agroalimentaire, des solutions destinées à attester de l'authenticité d'un emballage, et partant, garantir l'intégrité d'un produit, poursuit Dierickx. "Par exemple ...

"Les consommateurs trouvent de plus en plus important de savoir d'où provient leur nourriture", explique Luc Dierickx, Sales Account Manager d'Autajon Labels Belgium. "Et ils veulent avoir la certitude que l'emballage n'a pas été manipulé. Cette préoccupation s'observait jusqu'ici surtout dans le monde pharmaceutique, mais avec la Covid, elle s'est de plus en plus étendue aussi au non-pharma." Il existe naturellement déjà, dans le secteur agroalimentaire, des solutions destinées à attester de l'authenticité d'un emballage, et partant, garantir l'intégrité d'un produit, poursuit Dierickx. "Par exemple à travers l'utilisation de certaines encres visibles uniquement sous une lampe UV. Ou d'un stylo spécial à passer sur un emballage pour vérifier son authenticité." Ces étiquettes anti-manipulation présentent le gros inconvénient d'être assez chères, alors que les aliments, en général, sont relativement bon marché, dit Dierickx. "Le défi est de concilier les deux. Transposer des solutions mises au point pour la pharma telles quelles dans l'industrie alimentaire ne fonctionne pas. Leur coût est tout simplement disproportionné par rapport à celui de la denrée. Les marges sur les produits alimentaires étant particulièrement réduites, il faut se montrer créatif pour fabriquer des étiquettes tamper-evident utilisables dans ce domaine." Autajon a imaginé une solution sous la forme d'étiquettes déchirables à coller sur le dispositif de fermeture d'un étui, à la manière d'un scellé. Impossible de l'enlever sans en déchirer un bout. L'utilisateur d'un tel produit peut dont toujours voir si quelqu'un a ouvert - ou tenté d'ouvrir - l'emballage. "Après la Covid, le consommateur belge veut savoir si le produit est sûr et si l'emballage contient effectivement l'article souhaité. Cette assurance, il peut l'avoir simplement en contrôlant l'étiquette. Avant la pandémie, beaucoup de produits étaient importés de Chine. Ce qui est d'ailleurs toujours le cas sans que rien n'indique qu'ils soient devenus moins bons. Mais nous voulons être certains de leur authenticité." Outre l'alimentaire, Dierickx voit que les étiquettes "tamper-evident" sont aussi utilisées dans beaucoup d'autres secteurs. "Un tribunal s'en sert, par exemple, pour sceller ses dossiers devant être transférés d'un parquet à un autre en toute sécurité et sans être ouverts. Avec l'étiquette déchirable, on voit au premier coup d'oeil si un dossier a ou non déjà été consulté." Outre le scellé déchirable, Autajon a aussi diverses étiquettes anticontrefaçon dans son assortiment. Par exemple, une étiquette comportant certains motifs qui restent imprimés sur l'emballage quand on l'en retire. Il peut aussi s'agir d'un texte. L'utilisateur régulier voit ainsi directement s'il est en présence ou non de l'étiquette et de l'emballage d'origine. L'étiquette peut aussi intégrer un dispositif NFC. En associant le tout à un certain code sur Internet, l'utilisateur peut savoir d'un simple scan si l'étiquette est d'origine et donc s'il a le bon produit emballé.