Le 17 novembre 2021, les partenaires sociaux du secteur graphique (CP130) avaient arrêté un protocole d'accord social pour 2021-2022. La signature proprement dite est survenue en fin d'année 2021. Marc Vandenbroucke, directeur général de Febelgra, qualifie cet accord de "constructif", même si l'accouchement fut difficile. L'accord de plusieurs pages comporte un cer...

Le 17 novembre 2021, les partenaires sociaux du secteur graphique (CP130) avaient arrêté un protocole d'accord social pour 2021-2022. La signature proprement dite est survenue en fin d'année 2021. Marc Vandenbroucke, directeur général de Febelgra, qualifie cet accord de "constructif", même si l'accouchement fut difficile. L'accord de plusieurs pages comporte un certain nombre de dispositions entrant dans le cadre de l'accord interprofessionnel conclu pour deux ans entre employeurs et travailleurs. Il aborde des sujets tels que les fins de carrière, le crédit-temps, les frais de déplacement, la formation, la prime de fin d'année, etc. Sur le plan du pouvoir d'achat, les salaires minimums sectoriels et les salaires brut réels sont augmentés de 0,4% au 1er janvier 2022. Un chèque consommation unique d'une valeur de 125 euros sera en outre attribué au prorata du nombre de mois prestés et du régime de travail en 2021. Febelgra souligne que l'un des accords dégagés porte sur l'assouplissement et la simplification du chômage temporaire pour causes économiques. "Nous sommes parvenus à obtenir une normalisation du système devenue indispensable. Il en résulte une plus grande flexibilité pour les entreprises qui en ont bien besoin en cette période post-coronavirus", dit Marc Vandenbroucke. Le dirigeant de la fédération pointe aussi une diminution des charges patronales à l'ONSS. La réduction de la cotisation patronale est prolongée jusqu'au 31 décembre 2023. Pour les entreprises de moins de dix travailleurs, elle est de 0,3% au lieu de 0,6%. Pour les entreprises de plus de dix travailleurs, la cotisation de 1,25% est ramenée à 0,6%. "Ce qui représente une diminution des charges salariales qui, pour une entreprise de cent travailleurs, correspond à un équivalent temps plein. C'est considérable", conclut Vandenbroucke