Roularta Printing a commandé une installation de mise sous papier au constructeur italien Sitma. La nouvelle machine sera installée en juin à l'imprimerie roulersoise. Roularta deviendrait ainsi le premier éditeur de magazines au Benelux à faire cette avancée durable. L'installation sera testée pendant les mois d'été et les premiers magazines enveloppés sous papier sortiront de chaîne ...

Roularta Printing a commandé une installation de mise sous papier au constructeur italien Sitma. La nouvelle machine sera installée en juin à l'imprimerie roulersoise. Roularta deviendrait ainsi le premier éditeur de magazines au Benelux à faire cette avancée durable. L'installation sera testée pendant les mois d'été et les premiers magazines enveloppés sous papier sortiront de chaîne en septembre. "Nous sommes convaincus que nous devons réaliser cet investissement à titre proactif", dit Steven Renders, directeur général de Roularta Printing. "Attendre que la mise sous film plastique soit interdite n'aurait aucun sens. Nous pensons que ce sera le cas d'ici trois ou quatre ans. "Différents pays et régions jouent la carte du durable et proscrivent le film plastique pour la mise sous pli des magazines et d'autres imprimés. "L'interdiction est déjà effective en France, et aussi au Royaume-Uni pour certaines applications. La Wallonie planche sur une réglementation plus stricte, poursuit Renders." L'une des quatre lignes de mise sous blister sera démantelée dans une première phase. Sitma fournit une unité pouvant être intégrée en toute flexibilité dans la ligne d'emballage existante. "Nous voulons d'abord apprendre à bien connaître le produit et le processus", dit Steven Renders. Avec un film plastique, on peut empaqueter une liasse de 5 cm d'épaisseur ; mais au-delà de deux centimètres, le papier risque de se déchirer. Renders convient aussi que la mise sous papier représente un surcoût par rapport au film plastique. "Le papier est quatre ou cinq fois plus cher", dit-il. "Reste à voir si tout le monde est prêt à absorber ce supplément dans son budget. La question est pertinente. Nous avons des clients qui sont déjà demandeurs parce que le durable est une priorité pour eux. Mais tout le monde ne joue naturellement pas sur ce tableau. Quoi qu'il en soit, si des clients le veulent, nous avons désormais une réponse."