La Sign & Print Expo a connu des moments difficiles à l'instar de tous les autres salons. L'évènement a été plusieurs fois reporté à cause des mesures anticoronavirus. L'organisateur a expérimenté avec un webinaire. Lequel fut un succès, se réjouit Rowdy van den Nieuwenhuizen, mais rien qui puisse remplacer un salon physique sur place, admet-il. "Avant la crise du coronavirus, nous nous demandions ce que des évènements virtuels pourraient impliquer pour nous. C'est donc par la force des choses que nous en avons fait l'expérience. Le média 'online' est excellent pour le transfert de savoir. Nous avons beaucoup appris sur le sujet et il fera à l'avenir partie intégrante du succès de bon nombre de nos salons. Mais pour étoffer son réseau et pour l'interaction entre visiteurs et exposants, rien ne vaut le plancher d'un salon. On croise quelqu'un par hasard, on engage la conversation avec un exposant dont on n'avait jamais entendu parler et on trouve l'inspiration dans les nombreuses expositions que nous mettons sur pied avec les partenaires. Le visiteur d'un évènement en ligne perd plus vite le fil, car il fait aussi d'autres choses entre-temps."
...

La Sign & Print Expo a connu des moments difficiles à l'instar de tous les autres salons. L'évènement a été plusieurs fois reporté à cause des mesures anticoronavirus. L'organisateur a expérimenté avec un webinaire. Lequel fut un succès, se réjouit Rowdy van den Nieuwenhuizen, mais rien qui puisse remplacer un salon physique sur place, admet-il. "Avant la crise du coronavirus, nous nous demandions ce que des évènements virtuels pourraient impliquer pour nous. C'est donc par la force des choses que nous en avons fait l'expérience. Le média 'online' est excellent pour le transfert de savoir. Nous avons beaucoup appris sur le sujet et il fera à l'avenir partie intégrante du succès de bon nombre de nos salons. Mais pour étoffer son réseau et pour l'interaction entre visiteurs et exposants, rien ne vaut le plancher d'un salon. On croise quelqu'un par hasard, on engage la conversation avec un exposant dont on n'avait jamais entendu parler et on trouve l'inspiration dans les nombreuses expositions que nous mettons sur pied avec les partenaires. Le visiteur d'un évènement en ligne perd plus vite le fil, car il fait aussi d'autres choses entre-temps." Les visiteurs peuvent s'attendre à un bel événement, promet Van den Nieuwenhuizen, même si les conférences de presse présentant les nouvelles mesures anticoronavirus sèment parfois la confusion dans l'événementiel néerlandais. Van den Nieuwenhuizen: "Nous entretenons des contacts étroits avec les autorités communales et provinciales, les fédérations professionnelles et nos confrères. Nous envisageons tous les scénarios possibles, par sécurité. Nous pouvons, par exemple, travailler avec des créneaux horaires si des restrictions sont imposées concernant le nombre de visiteurs, ainsi que cela a pu être annoncé dernièrement. Je ne pense d'ailleurs pas que cette mesure sera d'application pour la Sign & Print Expo. Tout semble indiquer que nous pourrons bientôt organiser un salon 'normal' en toute sûreté." Les salons retrouvent tout doucement leur place. Van den Nieuwenhuizen: "Nous nous nourrissons donc à chaque fois de nouvelles expériences. Pour la Sign & Print Expo, il ne nous a pas fallu réinventer la roue. Les ajustements se sont en général bien passés. Les autorités font une différence entre l'événementiel commercial et de loisir. Nous sommes en outre un lieu où l'on circule. Lors du premier confinement, les règles étaient les mêmes que pour un magasin de bricolage ou un gros marchand de meubles. Il est donc possible d'organiser un grand évènement de manière sûre." Van den Nieuwenhuizen a souffert lors du premier lockdown. En 2020, il a dû fermer le Sign & Print Festival - une variation sur la Sign & Print Expo - plus tôt le dernier jour, parce que les mesures prenaient cours avec effet immédiat. "Nous avons accumulé tellement d'expérience depuis avec l'introduction de toutes sortes de protocoles que je pense pouvoir dire en toute confiance que tout va bien se passer. Sur la dernière période, nous avons organisé une multitude d'évènements en ligne, hybrides et physiques. Même si de nouveaux protocoles sont publiés la veille du salon, nous parvenons encore à en faire une réussite. Quelle que soit la situation, la communication est prête et notre capacité d'improvisation est devenue excellente. Il est néanmoins conseillé aux visiteurs de consulter régulièrement le site Web. Ils y trouveront en permanence les dernières nouvelles." Juste avant la crise du coronavirus, les gens étaient un peu fatigués des salons, se souvient Van den Nieuwenhuizen. Face à la pléthore de l'offre, le groupe-cible avait du mal à suivre. "Tout cela s'est déplacé pendant la crise vers le virtuel - non seulement du côté des salons, mais aussi au sein des entreprises, qui ont voulu organiser quelque chose en ligne pour leurs clients. Nous avons à peu près tout essayé pour reproduire l'évènement physique dans un environnement en ligne. En fin de compte, on a effectivement eu ce qu'on voulait, mais cela ne fonctionne tout simplement pas à cent pour cent. Un évènement en ligne n'offre pas l'interaction que l'on peut avoir physiquement dans les allées d'une foire commerciale. Aujourd'hui, les gens sont impatients de visiter de nouveau un vrai salon. Le besoin de 'réseauter' est plus fort que jamais." L'organisation retient malgré tout quelque chose du concept en ligne: les séminaires de la Sign & Print Expo seront enregistrés. Van den Nieuwenhuizen: "Nous l'avons déjà fait pour Packaging Innovations et Empack: la possibilité de revisionner les sessions est très appréciée." Les sessions et ateliers se tiennent dans l'amphithéâtre, qui est déplacé vers le premier étage. L'Evenementenhal a installé un escalier roulant en son centre pour en faciliter l'accès. Van den Nieuwenhuizen: "Nous organisons les sessions en collaboration avec divers partenaires. Les présentations sont plus interactives que lors des éditions précédentes et elles comportent aussi des tables rondes. Cela peut être intéressant pour le public, qui pourra ainsi poser directement ses questions. Les sujet varient: design, durabilité, management, jet d'encre et offset, jusqu'à des sessions autour du thème central du salon: 'Museum of visual communication'. Ce dernier découle de l'édition précédente, dont le thème était le 'street art'. Il avait été très bien accueilli et les exposants avaient eux-mêmes mis la main à la pâte, ainsi qu'on pouvait le constater sur les stands. Nous attendons la même chose cette fois-ci. Les musées et les expositions captent l'attention et beaucoup d'entreprises travaillent dans ce domaine. Ce sera un joli fil rouge tout au long du salon." L'étage accueille aussi Print Experience, organisée par le spécialiste du sign Probo. Le visiteur est mis en contact de manière ludique avec l'imprimé dans différentes zones, avec notamment un Wunderbar, sorte d'environnement après-ski truffé de références à l'imprimé. Au Sign & Print Festival, il s'agissait d'un partenariat avec l'équipe de Graphic Matters. Van den Nieuwenhuizen: "À Breda, ils avaient créé un musée de peintures murales dans la rue avec le projet Blind Walls Gallery. Nous voulons transposer cette idée au salon. Graphic Matters compose aussi une exposition intitulée TYYYPOëzie. Il y a aussi le Scriptorium, où l'on peut faire numériser son écriture manuelle et télécharger sa propre police de caractères unique par la suite." La Wrap Zone est organisée en partenariat avec Fespa Nederland pour promouvoir la discipline de l'habillage. L'un des points forts en sera le concours des World Wrap Masters Netherlands. Les candidats en lice devront habiller des Tesla, des blocs de cuisine, des bureaux et toutes sortes d'objets. "Nous montrons que le wrapping ne se cantonne pas à l'habillage de voitures. Le vainqueur représentera les Pays-Bas aux Championnats européens de Berlin. Des démonstrations de wrapping se succéderont en outre en permanence." L'industrie de la signalétique a moins souffert de la pandémie que le secteur graphique, juge Van den Nieuwenhuizen. "On a eu besoin de beaucoup de produits dans les magasins et l'horeca. Alors que la ventilation entre les secteurs était plus ou moins égale en 2019, on voit aujourd'hui la balance pencher davantage en faveur du sign. On pourra certainement admirer des machines au salon. Plusieurs exposants l'ont déjà confirmé." Le salon se déroule dans un hall réparti en un rez-de-chaussée et un étage. 115 exposants y sont attendus. Certains grands noms de l'industrie sont encore dans l'incertitude concernant la politique à mener en matière de participation aux salons pour cette année, dit Van den Nieuwenhuizen. Il est difficile de faire un pronostic d'affluence. "Le flou règne encore du fait de toutes les évolutions autour du coronavirus, mais nous visons les 5 000 visiteurs. Au fur et à mesure que le salon se rapproche, nous aurons une meilleure impression en regardant le nombre d'inscriptions. Les gens peuvent s'inscrire pour une visite du salon via le site Web. Tout le monde est impatient de se revoir. Nous l'avons aussi constaté lors des évènements antérieurs qui ont été organisés. En temps normal, nous y voyons de la concurrence, mais ce n'est plus le cas. On ne peut que se réjouir que quelque chose puisse se faire."