L'abonnement désormais obligatoire à Adobe Creative Cloud, successeur de la Creative Suite 6, a déjà fait couler beaucoup d'encre. Des pétitions en ligne ont ainsi été lancées en signe de protestation contre la politique d'Adobe. L'un de ses aspects importants est l'abandon d'un système selon lequel les droits d'utilisation d'un certain logiciel sont achetés pour l'éternité, au profit d'un régime de " loyers " mensuels. Une comparaison objective des prix n'a rien d'évident vu l'existence par ailleurs de différentes formules et compte tenu de la complexité de la tarification relative aux mises à niveau. Celle-ci dépend en effet de la version de départ : il en coûte davantage de passer de la CS4 à la CS6, que de la CS5 à la CS6.

Quant à savoir si CC est plus cher qu'une mise à niveau sur un ou deux ans, tout dépend de la situation, et en particulier des programmes utilisés. Voilà pourquoi il est important d'évaluer chaque cas de figure à la lumière de la feuille de calcul du VIGC.

Deux grands malentendus

D'abord, il y a lieu de dissiper deux grands malentendus, qui font courir toutes sortes de bruits injustifiés. Primo, il est aussi possible de prendre un abonnement à CC pour un logiciel spécifique. Si vous utilisez uniquement Adobe Illustrator, par exemple, vous pouvez vous abonner à ce seul produit. Et le prix d'un abonnement annuel unique, selon la simulation du VIGC, est identique à celui d'une mise à niveau de CS5.5 à CS6, ce qui équivaut donc à une upgrade d'un an. Pour les programmes " bon marché " comme InCopy ou Lightroom, la différence est toutefois de taille. Pour Lightroom, Adobe a déjà annoncé son intention d'appliquer une tarification séparée. On peut espérer qu'il en ira de même d'InCopy.

Deuxième malentendu, il existe deux types d'abonnement : l'ordinaire et la formule " Équipe ". Ceux qui se plaignent de la cherté de CC se réfèrent la plupart du temps à cette formule " Équipe ", mais celle-ci comporte un certain nombre d'options supplémentaires par rapport à l'ancienne Creative Suite. Il faut donc éviter de comparer des pommes et des poires et prendre en compte le tarif de l'abonnement ordinaire pour le comparatif avec CC. Et l'on s'aperçoit alors que CC est tantôt plus intéressant, tantôt légèrement plus onéreux, selon la situation. Outre une foule d'outils collaboratifs, l'abonnement Équipe propose aussi une fonction qui peut s'avérer bien commode dans une plus grande structure : une gestion des licences simple. Les licences peuvent être facilement activées et désactivées. Pratique, par exemple, pour les organisations qui emploient des collaborateurs à temps partiel.

Correctifs

Le VIGC souligne aussi l'importance d'un logiciel toujours à jour : une part importante des questions que l'institut reçoit de ses membres à propos de problèmes de fichiers numériques est liée aux bogues. Or ces défauts ne sont souvent corrigés que dans la version la plus récente. Résultat : quand les experts du VIGC essaient de simuler le problème avec leur dernière version, il ne se passe rien. Mais s'ils retournent à une version plus ancienne, le problème se produit. Et parfois, il peut être lourd, voire très lourd, de conséquences, comme encore récemment avec cette anomalie qui faisait disparaître certains caractères.

La feuille de calcul avec la simulation peut s'obtenir sur simple demande auprès du VIGC. Il suffit d'envoyer un petit e-mail à info@vigc.be avec la mention " simulation Adobe CC ".

L'abonnement désormais obligatoire à Adobe Creative Cloud, successeur de la Creative Suite 6, a déjà fait couler beaucoup d'encre. Des pétitions en ligne ont ainsi été lancées en signe de protestation contre la politique d'Adobe. L'un de ses aspects importants est l'abandon d'un système selon lequel les droits d'utilisation d'un certain logiciel sont achetés pour l'éternité, au profit d'un régime de " loyers " mensuels. Une comparaison objective des prix n'a rien d'évident vu l'existence par ailleurs de différentes formules et compte tenu de la complexité de la tarification relative aux mises à niveau. Celle-ci dépend en effet de la version de départ : il en coûte davantage de passer de la CS4 à la CS6, que de la CS5 à la CS6.Quant à savoir si CC est plus cher qu'une mise à niveau sur un ou deux ans, tout dépend de la situation, et en particulier des programmes utilisés. Voilà pourquoi il est important d'évaluer chaque cas de figure à la lumière de la feuille de calcul du VIGC. Deux grands malentendusD'abord, il y a lieu de dissiper deux grands malentendus, qui font courir toutes sortes de bruits injustifiés. Primo, il est aussi possible de prendre un abonnement à CC pour un logiciel spécifique. Si vous utilisez uniquement Adobe Illustrator, par exemple, vous pouvez vous abonner à ce seul produit. Et le prix d'un abonnement annuel unique, selon la simulation du VIGC, est identique à celui d'une mise à niveau de CS5.5 à CS6, ce qui équivaut donc à une upgrade d'un an. Pour les programmes " bon marché " comme InCopy ou Lightroom, la différence est toutefois de taille. Pour Lightroom, Adobe a déjà annoncé son intention d'appliquer une tarification séparée. On peut espérer qu'il en ira de même d'InCopy.Deuxième malentendu, il existe deux types d'abonnement : l'ordinaire et la formule " Équipe ". Ceux qui se plaignent de la cherté de CC se réfèrent la plupart du temps à cette formule " Équipe ", mais celle-ci comporte un certain nombre d'options supplémentaires par rapport à l'ancienne Creative Suite. Il faut donc éviter de comparer des pommes et des poires et prendre en compte le tarif de l'abonnement ordinaire pour le comparatif avec CC. Et l'on s'aperçoit alors que CC est tantôt plus intéressant, tantôt légèrement plus onéreux, selon la situation. Outre une foule d'outils collaboratifs, l'abonnement Équipe propose aussi une fonction qui peut s'avérer bien commode dans une plus grande structure : une gestion des licences simple. Les licences peuvent être facilement activées et désactivées. Pratique, par exemple, pour les organisations qui emploient des collaborateurs à temps partiel.CorrectifsLe VIGC souligne aussi l'importance d'un logiciel toujours à jour : une part importante des questions que l'institut reçoit de ses membres à propos de problèmes de fichiers numériques est liée aux bogues. Or ces défauts ne sont souvent corrigés que dans la version la plus récente. Résultat : quand les experts du VIGC essaient de simuler le problème avec leur dernière version, il ne se passe rien. Mais s'ils retournent à une version plus ancienne, le problème se produit. Et parfois, il peut être lourd, voire très lourd, de conséquences, comme encore récemment avec cette anomalie qui faisait disparaître certains caractères.La feuille de calcul avec la simulation peut s'obtenir sur simple demande auprès du VIGC. Il suffit d'envoyer un petit e-mail à info@vigc.be avec la mention " simulation Adobe CC ".