Le secteur graphique belge peine à sortir de la crise : c'est ce qui ressort de l'analyse économique du 1er trimestre, que Febelgra publiera en septembre.
Les imprimeries ont réalisé un chiffre d'affaires de 570,288 millions d'euros, ce qui représente une hausse de 5,07 % par rapport au chiffre du 1ertrimestre de 2010, mais reste inférieur au niveau de 2009, année de crise (-4,84 %), et surtout au niveau de 2007, année faste (-20 %). Par rapport au dernier trimestre 2010, qui fut globalement bon pour le secteur, le chiffre d'affaires a baissé de 5,09 %. Le constat est moins négatif pour les entreprises de prépresse et de finition, mais leur évolution est divergente. Les premières, à 130,528 millions d'euros, restent sous le niveau du 1er trimestre 2010 (-5,08 %) et 2009 (-2,31 %), tandis que les secondes, à 14,133 millions d'euros, enregistrent de la croissance (+4,65 % par rapport au 1er trimestre 2010 ; +10,95 % par rapport à 2009). Le prépresse, qui avait d'abord bien résisté, paraît à présent fléchir alors que la finition semble avoir dépassé la crise au niveau du chiffre d'affaires.
Les investissements des imprimeries (27,27 millions d'euros) sont en hausse de 32,53 % par rapport aux investissements du 1er trimestre 2010, mais toujours inférieurs à ce qu'ils étaient en 2009, pendant la crise (-8.58 %). En prépresse, les investissements semblent retrouver le niveau qui a précédé la crise : 8,41 millions d'euros (+15,58 % par rapport au 1ertrimestre 2010 ; +6,18 % par rapport à 2009). En finition, par contre, les investissements se situent bien en-dessous des valeurs moyennes normales pour ce sous-secteur : 310.776 euros (-45.61 % par rapport au 1ertrimestre 2010 ; -70,75 % par rapport à 2009).
La hausse des chiffres de production, fournis par l'enquête Prodcom, paraît encourageante mais, corrélée à l'évolution du chiffre d'affaires, elle révèle une situation de concurrence et de pression grandissante sur les prix. Au 1er trimestre 2011, le secteur graphique belge a produit 18,51 % de plus qu'au 1er trimestre 2010, mais le chiffre d'affaires n'a augmenté que de 3,26 %. Par rapport à 2009, la situation est encore plus douloureuse, avec une hausse de 31,25 % la production, mais une baisse de 4,09 % du chiffre d'affaires : le secteur vend encore à prix bas.
La courbe de conjoncture de Febelgra, qui reflète les attentes des dirigeants d'entreprise au niveau des prix, des commandes, de la production et offres d'emploi, est à nouveau clairement décroissante pour les 2e et 3e trimestres 2011. La confiance des entrepreneurs graphiques, en cette mi-2011, n'est pas au beau fixe, conclut Valerie Vercammen.
Les imprimeries ont réalisé un chiffre d'affaires de 570,288 millions d'euros, ce qui représente une hausse de 5,07 % par rapport au chiffre du 1ertrimestre de 2010, mais reste inférieur au niveau de 2009, année de crise (-4,84 %), et surtout au niveau de 2007, année faste (-20 %). Par rapport au dernier trimestre 2010, qui fut globalement bon pour le secteur, le chiffre d'affaires a baissé de 5,09 %. Le constat est moins négatif pour les entreprises de prépresse et de finition, mais leur évolution est divergente. Les premières, à 130,528 millions d'euros, restent sous le niveau du 1er trimestre 2010 (-5,08 %) et 2009 (-2,31 %), tandis que les secondes, à 14,133 millions d'euros, enregistrent de la croissance (+4,65 % par rapport au 1er trimestre 2010 ; +10,95 % par rapport à 2009). Le prépresse, qui avait d'abord bien résisté, paraît à présent fléchir alors que la finition semble avoir dépassé la crise au niveau du chiffre d'affaires.Les investissements des imprimeries (27,27 millions d'euros) sont en hausse de 32,53 % par rapport aux investissements du 1er trimestre 2010, mais toujours inférieurs à ce qu'ils étaient en 2009, pendant la crise (-8.58 %). En prépresse, les investissements semblent retrouver le niveau qui a précédé la crise : 8,41 millions d'euros (+15,58 % par rapport au 1ertrimestre 2010 ; +6,18 % par rapport à 2009). En finition, par contre, les investissements se situent bien en-dessous des valeurs moyennes normales pour ce sous-secteur : 310.776 euros (-45.61 % par rapport au 1ertrimestre 2010 ; -70,75 % par rapport à 2009). La hausse des chiffres de production, fournis par l'enquête Prodcom, paraît encourageante mais, corrélée à l'évolution du chiffre d'affaires, elle révèle une situation de concurrence et de pression grandissante sur les prix. Au 1er trimestre 2011, le secteur graphique belge a produit 18,51 % de plus qu'au 1er trimestre 2010, mais le chiffre d'affaires n'a augmenté que de 3,26 %. Par rapport à 2009, la situation est encore plus douloureuse, avec une hausse de 31,25 % la production, mais une baisse de 4,09 % du chiffre d'affaires : le secteur vend encore à prix bas. La courbe de conjoncture de Febelgra, qui reflète les attentes des dirigeants d'entreprise au niveau des prix, des commandes, de la production et offres d'emploi, est à nouveau clairement décroissante pour les 2e et 3e trimestres 2011. La confiance des entrepreneurs graphiques, en cette mi-2011, n'est pas au beau fixe, conclut Valerie Vercammen.