Pour Thijs Claes, CEO de Daddy Kate, à Leeuw-Saint-Pierre (Brabant flamand), "toute crise apporte son lot d'opportunités". Le groupe graphique familial n'est pas resté les bras croisés pendant la crise du coronavirus. Thijs se dit satisfait de l'année 2020 . "Avril a été notre plus mauvais mois, avec une baisse de 50 % en glissement annuel par rapport à 2019. Mais nous avons su limiter la casse sur l'ensemble de l'année, en contenant la baisse de chiffre d'affaires à -5 %. Sans l'apport supplémentaire de nos acquisitions françaises, le recul aurait été de -12 %."

Le chômage temporaire nous a permis de garder les coûts sous contrôle et de clôturer 2020 sur un bénéfice. Le chiffre d'affaires consolidé pour 2020 a atteint 23 millions d'euros. Le groupe emploie 125 personnes.

Des acquisitions en Belgique et à l'étranger

Daddy Kate a pris pied dans le Nord de la France en 2019 en s'offrant Becquart Impressions, à Tourcoing. Deux acquisitions françaises ont encore suivi en 2020 : Imprimerie Dumoulin, à Libercourt, et Carte Blanche, à Neuville-en-Ferrain. "Trois opérations qui se sont révélées fructueuses. Les trois entreprises ont été fusionnées à l'automne pour former Daddy Kate France, à Libercourt", explique Thijs Claes. Le CEO familial s'attend à ce que la branche française dégage un chiffre d'affaires de 7 ou 8 millions d'euros. L'équipe de Libercourt compte 25 salariés. Les commandes sont imprimées à Leeuw-Saint-Pierre et façonnées dans le Nord de la France.

Thijs Claes reste à l'affût de potentielles acquisitions en Belgique également. "Pour se développer dans un marché en contraction, il faut miser sur les rachats d'entreprises" , dit-il. Daddy Kate a encore mis la main au mois d'avril sur l'imprimerie DV3 à Overijse. DV3 Printers appartenait à Erik De Coster, Tanja De Page et Joris Van Coetsem. Elle avait été fondée en 1967 par Felix De Coster, le père d'Erik, qui avait repris l'affaire en 1992. Joris Van Coetsem est arrivé en 2001.

"DV3 est spécialisée dans les imprimés haut de gamme ; quinze personnes y travaillent. Le site d'Overijse sera fermé fin septembre et la plupart de ceux qui le souhaitent peuvent aller travailler à Leeuw-Saint-Pierre. Nous espérons, à travers ce rachat, pouvoir réaliser un supplément de chiffre d'affaires de 2 millions d'euros sur base annuelle", dit Thijs Claes.

Quatre millions d'euros d'investissements

Le rythme d'investissement de Daddy Kate reste soutenu. L'entreprise injecte cette année pas loin de quatre millions d'euros dans de nouvelles machines. Une presse numérique HP Indigo 7eco a encore été installée l'an dernier. On fait actuellement de la place pour une nouvelle presse offset huit couleurs Heidelberg (XL106-8) et une imprimante à plat hybride Agfa Tauro. "Nous avons investi pour environ sept millions d'euros dans Daddy Kate depuis l'été 2018", calcule Thijs Claes. Misant sur la diversification, Daddy Kate est active dans l'offset (60 % du chiffre d'affaires), l'impression numérique (30 %) et le grand format (10 %).

Pour Thijs Claes, CEO de Daddy Kate, à Leeuw-Saint-Pierre (Brabant flamand), "toute crise apporte son lot d'opportunités". Le groupe graphique familial n'est pas resté les bras croisés pendant la crise du coronavirus. Thijs se dit satisfait de l'année 2020 . "Avril a été notre plus mauvais mois, avec une baisse de 50 % en glissement annuel par rapport à 2019. Mais nous avons su limiter la casse sur l'ensemble de l'année, en contenant la baisse de chiffre d'affaires à -5 %. Sans l'apport supplémentaire de nos acquisitions françaises, le recul aurait été de -12 %." Le chômage temporaire nous a permis de garder les coûts sous contrôle et de clôturer 2020 sur un bénéfice. Le chiffre d'affaires consolidé pour 2020 a atteint 23 millions d'euros. Le groupe emploie 125 personnes. Des acquisitions en Belgique et à l'étranger Daddy Kate a pris pied dans le Nord de la France en 2019 en s'offrant Becquart Impressions, à Tourcoing. Deux acquisitions françaises ont encore suivi en 2020 : Imprimerie Dumoulin, à Libercourt, et Carte Blanche, à Neuville-en-Ferrain. "Trois opérations qui se sont révélées fructueuses. Les trois entreprises ont été fusionnées à l'automne pour former Daddy Kate France, à Libercourt", explique Thijs Claes. Le CEO familial s'attend à ce que la branche française dégage un chiffre d'affaires de 7 ou 8 millions d'euros. L'équipe de Libercourt compte 25 salariés. Les commandes sont imprimées à Leeuw-Saint-Pierre et façonnées dans le Nord de la France. Thijs Claes reste à l'affût de potentielles acquisitions en Belgique également. "Pour se développer dans un marché en contraction, il faut miser sur les rachats d'entreprises" , dit-il. Daddy Kate a encore mis la main au mois d'avril sur l'imprimerie DV3 à Overijse. DV3 Printers appartenait à Erik De Coster, Tanja De Page et Joris Van Coetsem. Elle avait été fondée en 1967 par Felix De Coster, le père d'Erik, qui avait repris l'affaire en 1992. Joris Van Coetsem est arrivé en 2001. "DV3 est spécialisée dans les imprimés haut de gamme ; quinze personnes y travaillent. Le site d'Overijse sera fermé fin septembre et la plupart de ceux qui le souhaitent peuvent aller travailler à Leeuw-Saint-Pierre. Nous espérons, à travers ce rachat, pouvoir réaliser un supplément de chiffre d'affaires de 2 millions d'euros sur base annuelle", dit Thijs Claes. Quatre millions d'euros d'investissements Le rythme d'investissement de Daddy Kate reste soutenu. L'entreprise injecte cette année pas loin de quatre millions d'euros dans de nouvelles machines. Une presse numérique HP Indigo 7eco a encore été installée l'an dernier. On fait actuellement de la place pour une nouvelle presse offset huit couleurs Heidelberg (XL106-8) et une imprimante à plat hybride Agfa Tauro. "Nous avons investi pour environ sept millions d'euros dans Daddy Kate depuis l'été 2018", calcule Thijs Claes. Misant sur la diversification, Daddy Kate est active dans l'offset (60 % du chiffre d'affaires), l'impression numérique (30 %) et le grand format (10 %).