Le Britannique John Crosfield, pionnier des technologies électroniques appliquées aux arts graphiques, qui fut l'un des inventeurs du scannage, est décédé à l'âge de 96 ans.
John Crosfield était né en 1917. Il a d'abord développé un système de contrôle du registre sur les presses rotatives (Autotron). Les dépenses consenties pour mettre au point cette première invention l'auraient mené à la banqueroute s'il n'avait trouvé, au moment critique, un client prêt à la payer d'avance.
Mais on retiendra surtout de lui sa contribution au développement des scanners. John Crosfield avait observé les propriétés du selenium, capable de convertir la lumière en courant électrique selon sa réflectivité. Il développa des algorithmes permettant de calculer cette conversion afin de l'exploiter, ce qui le mena ensuite à la mise au point des premiers scanners à tambour, dans les années 1960, signifiant ainsi la fin de l'utilisation des appareils photo verticaux et de la galée pour la séparation des couleurs.
Sa société, Crosfield Electronics, fit longtemps référence dans le secteur graphique. Les années 1980 furent pour elle et pour ses principales rivales, dont Hell et Scitex, un âge d'or. L'apparition de la PAO et du Macintosh bouleversèrent toutefois ce marché, abaissant radicalement le coût et le niveau du savoir-faire nécessaires pour réaliser un scan couleur et traiter les images.
Crosfield Electronics fut rachetée en 1997 par Fujifilm et devint FFEI (Fujifilm Electronics Imaging). Devenue autonome en 2006,l'entreprise continue à assembler des systèmes CtP pour la marque japonaise et pour d'autres partenaires.
John Crosfield, quant à lui, consacra ses dernières années à sa fondation, finançant des bourses d'études, à la pratique du golf et à la peinture.
John Crosfield était né en 1917. Il a d'abord développé un système de contrôle du registre sur les presses rotatives (Autotron). Les dépenses consenties pour mettre au point cette première invention l'auraient mené à la banqueroute s'il n'avait trouvé, au moment critique, un client prêt à la payer d'avance. Mais on retiendra surtout de lui sa contribution au développement des scanners. John Crosfield avait observé les propriétés du selenium, capable de convertir la lumière en courant électrique selon sa réflectivité. Il développa des algorithmes permettant de calculer cette conversion afin de l'exploiter, ce qui le mena ensuite à la mise au point des premiers scanners à tambour, dans les années 1960, signifiant ainsi la fin de l'utilisation des appareils photo verticaux et de la galée pour la séparation des couleurs. Sa société, Crosfield Electronics, fit longtemps référence dans le secteur graphique. Les années 1980 furent pour elle et pour ses principales rivales, dont Hell et Scitex, un âge d'or. L'apparition de la PAO et du Macintosh bouleversèrent toutefois ce marché, abaissant radicalement le coût et le niveau du savoir-faire nécessaires pour réaliser un scan couleur et traiter les images. Crosfield Electronics fut rachetée en 1997 par Fujifilm et devint FFEI (Fujifilm Electronics Imaging). Devenue autonome en 2006,l'entreprise continue à assembler des systèmes CtP pour la marque japonaise et pour d'autres partenaires. John Crosfield, quant à lui, consacra ses dernières années à sa fondation, finançant des bourses d'études, à la pratique du golf et à la peinture.