Ce dernier argument d'Easyfairs Pays-Bas ressemble furieusement à du " greenwashing ". Ce que la revue britannique Print Business a dernièrement rebaptisé " viruswashing " : à savoir, agiter à tort un danger potentiel de contamination par le coronavirus dans le but d'évincer l'imprimé au profit de substituts numériques. (Print Business évoquait en l'occurrence le cas d'American Express, qui conseillait à ses clients de passer aux extraits de compte électroniques " à cause du Covid-19 ".) Nous avons donc demandé à Easyfairs si elle considérait effectivement le papier comme un support néfaste pour l'environnement et un vecteur de propagation du coronavirus. Réponse de Rowdy van den Nieuwenhuizen (Marketing Manager de Sign & Print Expo) : " L'expression corona-proof est peut-être exagérée et elle pourrait être mal perçue au sein de l'industrie graphique, mais là n'était bien sûr pas l'intention. (...) L'imprimé nous tient naturellement à coeur, mais nous sommes aussi bien conscients de la digitalisation du secteur événementiel. " Et de rappeler, par exemple, qu'Easyfairs fait encore sciemment le choix d'envoyer des mailings pour attirer les visiteurs. " Et nous publions des catalogues imprimés lors des salons. "

Van den Nieuwenhuizen ajoute que la technologie du badge intelligent avait déjà été introduite lors du Sign & Print Festival de Gorinchem : " Les réactions ont été très enthousiastes, là aussi. Avec le badge intelligent, non seulement nous simplifions la collecte d'informations, mais nous jouons à plein sur les tendances du marché dans le domaine du développement durable et des technologies - deux de nos thèmes majeurs au Sign & Print Festival. " Ledit Festival, qui devait durer deux jours, a écourté sa deuxième journée pour cause de coronavirus.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a répété maintes fois entre-temps que le risque de contamination par les produits en papier et carton est extrêmement faible. Dans le " protocole " établi au début de ce mois par l'association faîtière néerlandaise EventPlatform et qui définit des recommandations " pour une organisation et une participation sûres aux rencontres professionnelles " (voir illustration), il n'est nulle part indiqué qu'il convient d'éviter l'imprimé. À côté du Smart Barge, Easyfairs Nederland évoque également l'introduction de " créneaux horaires " ainsi qu'un " élargissement de l'aménagement général des salons, avec notamment des allées plus larges " comme mesures possibles visant à rendre ses évènements corona-proof.

Ce dernier argument d'Easyfairs Pays-Bas ressemble furieusement à du " greenwashing ". Ce que la revue britannique Print Business a dernièrement rebaptisé " viruswashing " : à savoir, agiter à tort un danger potentiel de contamination par le coronavirus dans le but d'évincer l'imprimé au profit de substituts numériques. (Print Business évoquait en l'occurrence le cas d'American Express, qui conseillait à ses clients de passer aux extraits de compte électroniques " à cause du Covid-19 ".) Nous avons donc demandé à Easyfairs si elle considérait effectivement le papier comme un support néfaste pour l'environnement et un vecteur de propagation du coronavirus. Réponse de Rowdy van den Nieuwenhuizen (Marketing Manager de Sign & Print Expo) : " L'expression corona-proof est peut-être exagérée et elle pourrait être mal perçue au sein de l'industrie graphique, mais là n'était bien sûr pas l'intention. (...) L'imprimé nous tient naturellement à coeur, mais nous sommes aussi bien conscients de la digitalisation du secteur événementiel. " Et de rappeler, par exemple, qu'Easyfairs fait encore sciemment le choix d'envoyer des mailings pour attirer les visiteurs. " Et nous publions des catalogues imprimés lors des salons. "Van den Nieuwenhuizen ajoute que la technologie du badge intelligent avait déjà été introduite lors du Sign & Print Festival de Gorinchem : " Les réactions ont été très enthousiastes, là aussi. Avec le badge intelligent, non seulement nous simplifions la collecte d'informations, mais nous jouons à plein sur les tendances du marché dans le domaine du développement durable et des technologies - deux de nos thèmes majeurs au Sign & Print Festival. " Ledit Festival, qui devait durer deux jours, a écourté sa deuxième journée pour cause de coronavirus.L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a répété maintes fois entre-temps que le risque de contamination par les produits en papier et carton est extrêmement faible. Dans le " protocole " établi au début de ce mois par l'association faîtière néerlandaise EventPlatform et qui définit des recommandations " pour une organisation et une participation sûres aux rencontres professionnelles " (voir illustration), il n'est nulle part indiqué qu'il convient d'éviter l'imprimé. À côté du Smart Barge, Easyfairs Nederland évoque également l'introduction de " créneaux horaires " ainsi qu'un " élargissement de l'aménagement général des salons, avec notamment des allées plus larges " comme mesures possibles visant à rendre ses évènements corona-proof.