La fédération patronale FEB lance une campagne de mise en garde contre le " risque énorme " que la grève nationale du 29 mars fait peser sur les entreprises. L'action syndicale vise à protester contre la norme salariale. Febelgra émet à tout le moins le voeu que " notre secteur soit épargné au maximum par la journée d'action annoncée ".
Le front syndical FGTB et CSC entre en action à présent que les négociations autour de l'accord interprofessionnel sont dans l'impasse. Les employeurs entendent s'en tenir à une augmentation salariale maximale de 0,4 % pour 2021 et 2022. Mais pour les syndicats, les employeurs se retranchent derrière la crise du coronavirus : " Certes, beaucoup d'entreprises et de travailleurs ont souffert. Cependant, certains secteurs se portent très bien. Un certain nombre d'entreprises ont reversé de plantureux dividendes en pleine crise du corona. " Ils plaident dès lors pour que la marge de négociation soit rendue " indicative ", afin que les salaires puissent évoluer avec la réalité du secteur ". Entendez : en autorisant des hausses supérieures à 0,4 % là où cela est possible.
La FEB qualifie la grève de " totalement irresponsable " dans la conjoncture économique actuelle. Elle prédit un " dérapage " des coûts salariaux en cas de révision de la norme salariale. La concurrence étrangère aura beau jeu d'éjecter les entreprises belges du marché, avec pour conséquence des faillites et une destruction d'emplois : " Les charges salariales - à fonction ou poste identique - sont toujours en moyenne 10 % plus élevées chez nous que dans les pays voisins. Il est moins onéreux de faire imprimer un livre aux Pays-Bas qu'en Belgique. Le marché du travail y est en outre beaucoup moins rigide. Rien de surprenant dès lors à ce que les achats en ligne soient moins chers aux Pays-Bas qu'en Belgique. "
Le front syndical FGTB et CSC entre en action à présent que les négociations autour de l'accord interprofessionnel sont dans l'impasse. Les employeurs entendent s'en tenir à une augmentation salariale maximale de 0,4 % pour 2021 et 2022. Mais pour les syndicats, les employeurs se retranchent derrière la crise du coronavirus : " Certes, beaucoup d'entreprises et de travailleurs ont souffert. Cependant, certains secteurs se portent très bien. Un certain nombre d'entreprises ont reversé de plantureux dividendes en pleine crise du corona. " Ils plaident dès lors pour que la marge de négociation soit rendue " indicative ", afin que les salaires puissent évoluer avec la réalité du secteur ". Entendez : en autorisant des hausses supérieures à 0,4 % là où cela est possible.La FEB qualifie la grève de " totalement irresponsable " dans la conjoncture économique actuelle. Elle prédit un " dérapage " des coûts salariaux en cas de révision de la norme salariale. La concurrence étrangère aura beau jeu d'éjecter les entreprises belges du marché, avec pour conséquence des faillites et une destruction d'emplois : " Les charges salariales - à fonction ou poste identique - sont toujours en moyenne 10 % plus élevées chez nous que dans les pays voisins. Il est moins onéreux de faire imprimer un livre aux Pays-Bas qu'en Belgique. Le marché du travail y est en outre beaucoup moins rigide. Rien de surprenant dès lors à ce que les achats en ligne soient moins chers aux Pays-Bas qu'en Belgique. "