Le Creative Cloud, version en ligne et par abonnement de la Creative Suite, avait été lancé en octobre 2011. Dix-huit mois plus tard, en annonçant l'abandon de la version classique, Adobe passe résolument du modèle " produit " et du support physique au modèle " service " et au support virtuel.

Adobe y voit des avantages pour les utilisateurs : les logiciels seront toujours maintenus à jour, tous les fichiers et ressources seront automatiquement synchronisés entre le poste de travail, le cloud et les terminaux mobiles. En outre, l'intégration avec la communauté créative Behance leur permettra de partager et diffuser leur travail. L'éditeur a cependant d'autres bonnes raisons d'opter pour la virtualisation : il renforce son modèle de revenus récurrents et espère court-circuiter le piratage.

La CS6 restera encore en vente quelques mois, mais elle ne sera plus mise à jour. Les nouveaux utilisateurs devront souscrire un abonnement au Cloud, pour 61,49 euros par mois (les utilisateurs actuels de la Creative Suite bénéficiant d'une réduction).

Le Creative Cloud, qui compte déjà un demi-million d'abonnés payants, bénéficie en outre d'une mise à niveau majeure, avec de nouvelles versions des applications créatives d'Adobe, estampillées CC : Photoshop CC, InDesign CC, Illustrator CC, Dreamweaver CC et Premiere Pro CC. Photoshop CC intègre une nouvelle fonction de compensation du flou bougé, qui restaure la netteté des images. Le nouveau filtre Netteté optimisée fait ressortir les détails et les textures, tandis qu'Adobe Camera Raw 8 offre de nouvelles possibilités pour redresser et perfectionner les images. Illustrator CC permet désormais aux designers de déplacer, redimensionner et faire pivoter les caractères individuellement.

Adobe semble par ailleurs vouloir se lancer dans le hardware, avec l'annonce de deux produits qui en sont encore au stade du développement, Mighty et Napoleon : un stylet et une règle numériques, à connexion Bluetooth, destinés à la création sur tablette ou sur smartphone. On peut en voir la démonstration sur YouTube :

Le Creative Cloud, version en ligne et par abonnement de la Creative Suite, avait été lancé en octobre 2011. Dix-huit mois plus tard, en annonçant l'abandon de la version classique, Adobe passe résolument du modèle " produit " et du support physique au modèle " service " et au support virtuel. Adobe y voit des avantages pour les utilisateurs : les logiciels seront toujours maintenus à jour, tous les fichiers et ressources seront automatiquement synchronisés entre le poste de travail, le cloud et les terminaux mobiles. En outre, l'intégration avec la communauté créative Behance leur permettra de partager et diffuser leur travail. L'éditeur a cependant d'autres bonnes raisons d'opter pour la virtualisation : il renforce son modèle de revenus récurrents et espère court-circuiter le piratage. La CS6 restera encore en vente quelques mois, mais elle ne sera plus mise à jour. Les nouveaux utilisateurs devront souscrire un abonnement au Cloud, pour 61,49 euros par mois (les utilisateurs actuels de la Creative Suite bénéficiant d'une réduction). Le Creative Cloud, qui compte déjà un demi-million d'abonnés payants, bénéficie en outre d'une mise à niveau majeure, avec de nouvelles versions des applications créatives d'Adobe, estampillées CC : Photoshop CC, InDesign CC, Illustrator CC, Dreamweaver CC et Premiere Pro CC. Photoshop CC intègre une nouvelle fonction de compensation du flou bougé, qui restaure la netteté des images. Le nouveau filtre Netteté optimisée fait ressortir les détails et les textures, tandis qu'Adobe Camera Raw 8 offre de nouvelles possibilités pour redresser et perfectionner les images. Illustrator CC permet désormais aux designers de déplacer, redimensionner et faire pivoter les caractères individuellement. Adobe semble par ailleurs vouloir se lancer dans le hardware, avec l'annonce de deux produits qui en sont encore au stade du développement, Mighty et Napoleon : un stylet et une règle numériques, à connexion Bluetooth, destinés à la création sur tablette ou sur smartphone. On peut en voir la démonstration sur YouTube :