La pollution atmosphérique occupe une place prépondérante dans la législation annoncée par Frans Timmermans, vice-président de la Commission et chargé du dossier du Green Deal européen. Ainsi, de nouvelles normes plus strictes concernant les émissions de composés organiques volatils (COV) sont annoncées l'an prochain pour les imprimeries heatset, hélio et flexo. Celles-ci auront jusque 2024 pour s'y conformer. Les imprimeurs hélio restent par ailleurs dans l'attente d'une directive CE sur l'interdiction imminente du trioxyde de chrome, nécessaire à la fabrication des cylindres d'héliogravure. Le dioxyde de titane, utilisé dans la fabrication des encres blanches, notamment pour l'hélio et la flexo, est également dans le collimateur.
La réduction de l'utilisation du plastique continue de trôner en haut des priorités pour la période à venir. Intergraf prévoit que les microplastiques feront l'objet d'une attention supplémentaire. Dans cette perspective, l'EUPIA (European Printing Ink Association) a déjà indiqué que certaines dispersions polymères utilisées dans la production d'encres et vernis (notamment à l'eau) tombent sous le coup de la définition proposée des microplastiques. Elle fait toutefois remarquer que leur utilisation dans les règles de l'art ne libère pas de microplastique après séchage.
Intergraf s'est présentée début du mois aux quelque 750 élus membres du nouveau Parlement européen. Ceux-ci ont reçu une enveloppe contenant une carte et un support en carton pour téléphone mobile. L'organisation faîtière entend d'ores et déjà attirer l'attention des parlementaires sur l'importance de l'imprimé en faisant passer le message : " Digital needs print ".