Xerox a encore augmenté la pression sur la direction d'HP ces dernières semaines en majorant son offre antérieure, en offrant des garanties financières, en organisant un dîner pour les actionnaires HP et en proposant de nouveaux membres pour le conseil d'administration d'HP. Enrique Lores, CEO d'HP, a réagi fin février avec la présentation d'un plan qui promet une forte augmentation de valeur aux actionnaires pour les trois prochaines années.

Le rachat d'actions propres pour 15 milliards de dollars, notamment, doit rendre plus compliquée une éventuelle tentative de prise de contrôle de l'extérieur. Dans ce même plan, Lores a répété tout le mal qu'il pensait de la dernière proposition de Xerox : " L'offre est sous-évaluée, la structure financière est irresponsable et les synergies sont surestimées. "

Le journal financier Financial Times n'exclut d'ailleurs pas, dans son analyse, que John Visentin, le CEO de Xerox, ait voulu cette confrontation à dessein. Cette tactique agressive n'aurait d'autre but que de pousser HP à reprendre les négociations de fusion avortées de l'année dernière, et de la forcer à venir elle-même avec une offre sur Xerox.

(photo : image de la vidéo-présentation d'Enrique Lores)

Xerox a encore augmenté la pression sur la direction d'HP ces dernières semaines en majorant son offre antérieure, en offrant des garanties financières, en organisant un dîner pour les actionnaires HP et en proposant de nouveaux membres pour le conseil d'administration d'HP. Enrique Lores, CEO d'HP, a réagi fin février avec la présentation d'un plan qui promet une forte augmentation de valeur aux actionnaires pour les trois prochaines années.Le rachat d'actions propres pour 15 milliards de dollars, notamment, doit rendre plus compliquée une éventuelle tentative de prise de contrôle de l'extérieur. Dans ce même plan, Lores a répété tout le mal qu'il pensait de la dernière proposition de Xerox : " L'offre est sous-évaluée, la structure financière est irresponsable et les synergies sont surestimées. "Le journal financier Financial Times n'exclut d'ailleurs pas, dans son analyse, que John Visentin, le CEO de Xerox, ait voulu cette confrontation à dessein. Cette tactique agressive n'aurait d'autre but que de pousser HP à reprendre les négociations de fusion avortées de l'année dernière, et de la forcer à venir elle-même avec une offre sur Xerox.(photo : image de la vidéo-présentation d'Enrique Lores)