Le secteur graphique " fournit les emballages pour les marchandises au supermarché, les livres, les journaux et les magazines que nous lisons ainsi que les boîtes dans lesquelles sont emballées nos commandes en ligne d'aliments, de vêtements, gadgets, etc. Ces produits sont fabriqués par 120 000 imprimeries dans toute l'Europe qui emploient 600 000 personnes et génèrent un chiffre d'affaires de 80 milliards d'euros", avance Intergraf. Avec leurs produits imprimés, l'industrie graphique soutient ainsi toutes les activités économiques. Beatrice Klose, secrétaire générale d'Intergraf, avertit : " Ce soutien est menacé par les tensions actuelles dans la chaîne d'approvisionnement ".

Après un déclin des produits graphiques suite à la crise covid, la demande revient à des niveaux similaires à 2019. " En 2020, les clients ont été contraints de réduire la publicité imprimée et beaucoup sont passés aux moyens électroniques pour leur communication. Mi-2021, ce marché a renoué avec l'impression, mais les clients sont désormais confrontés à la flambée des prix et à l'incertitude sur l'approvisionnement en matières premières ", indique Intergraf.

Les grèves aggravent la pénurie

Intergraf : " La grève en cours dans certaines papeteries nordiques (Ndlr: les usines finlandaises d'UPM) aggrave la situation, en particulier pour les qualités de papiers telles que le papier LWC (couché léger) et le papier MWC (couché de poids moyen). On estime que dans certains pays, près de 50% de ce papier destiné à l'impression avec sécheur provient d'un seul fabricant. Les stocks des imprimeurs ne dureront pas tant que la grève ne sera pas réglée et les imprimeurs seront obligés d'annoncer à leurs clients leur incapacité à honorer les commandes. Cela signifie que les éditeurs seront contraints d'abandonner les éditions imprimées en raison d'un manque de papier. La pénurie touche tous les types de produits imprimés, mais est particulièrement préjudiciable aux imprimés sensibles au facteur temps tels que la publication de journaux, de magazines, de livres et de publicité. "

40% du papier nécessaire indisponible d'ici mi-février

Intergraf fait part de retours très inquiétants de ses membres : " A partir de la mi-février, 40% du papier nécessaire ne sera pas disponible ". Une importante imprimerie heatset rapporte ainsi à Intergraf : " La situation concernant les fournitures de papier est critique au point que certains clients de l'impression sont obligés de passer au numérique ". Une autre imprimerie offset grand format dit encore : " Nous perdons des acheteurs d'imprimés fidèles, des utilisateurs de catalogues, en raison des coûts de production et de la pénurie de papier. Il y a un gros risque que ces acheteurs d'imprimés ne reviennent pas. Cela met en péril notre industrie et nous subirons des dommages irréparables ".

Intergraf prévient dès lors : " L'impossibilité d'imprimer entraînera d'importantes pertes financières non seulement pour l'imprimerie, mais également pour le client final. Cela entraînera des pénuries prévisibles de nombreux biens de consommation imprimés et de certains produits, notamment des denrées alimentaires et des fournitures médicales, qui ne peuvent pas être mis sur le marché en raison d'un manque d'emballage. "

Intergraf lance un appel

Intergraf appelle donc l'industrie du papier à assurer une approche collaborative et une discussion transparente sur l'évolution actuelle et future de l'approvisionnement en papier graphique en Europe.

L'association européenne de l'industrie de l'impression appelle aussi les autorités européennes et nationales à prendre la situation actuelle au sérieux et à garantir un approvisionnement suffisant en matières premières (fibres fraîches et recyclées). Et ce pour permettre une production continue des produits imprimés essentiels à la vie quotidienne des Européens tels que les emballages, la presse et les livres.

Le secteur graphique " fournit les emballages pour les marchandises au supermarché, les livres, les journaux et les magazines que nous lisons ainsi que les boîtes dans lesquelles sont emballées nos commandes en ligne d'aliments, de vêtements, gadgets, etc. Ces produits sont fabriqués par 120 000 imprimeries dans toute l'Europe qui emploient 600 000 personnes et génèrent un chiffre d'affaires de 80 milliards d'euros", avance Intergraf. Avec leurs produits imprimés, l'industrie graphique soutient ainsi toutes les activités économiques. Beatrice Klose, secrétaire générale d'Intergraf, avertit : " Ce soutien est menacé par les tensions actuelles dans la chaîne d'approvisionnement ".Après un déclin des produits graphiques suite à la crise covid, la demande revient à des niveaux similaires à 2019. " En 2020, les clients ont été contraints de réduire la publicité imprimée et beaucoup sont passés aux moyens électroniques pour leur communication. Mi-2021, ce marché a renoué avec l'impression, mais les clients sont désormais confrontés à la flambée des prix et à l'incertitude sur l'approvisionnement en matières premières ", indique Intergraf.Intergraf : " La grève en cours dans certaines papeteries nordiques (Ndlr: les usines finlandaises d'UPM) aggrave la situation, en particulier pour les qualités de papiers telles que le papier LWC (couché léger) et le papier MWC (couché de poids moyen). On estime que dans certains pays, près de 50% de ce papier destiné à l'impression avec sécheur provient d'un seul fabricant. Les stocks des imprimeurs ne dureront pas tant que la grève ne sera pas réglée et les imprimeurs seront obligés d'annoncer à leurs clients leur incapacité à honorer les commandes. Cela signifie que les éditeurs seront contraints d'abandonner les éditions imprimées en raison d'un manque de papier. La pénurie touche tous les types de produits imprimés, mais est particulièrement préjudiciable aux imprimés sensibles au facteur temps tels que la publication de journaux, de magazines, de livres et de publicité. "Intergraf fait part de retours très inquiétants de ses membres : " A partir de la mi-février, 40% du papier nécessaire ne sera pas disponible ". Une importante imprimerie heatset rapporte ainsi à Intergraf : " La situation concernant les fournitures de papier est critique au point que certains clients de l'impression sont obligés de passer au numérique ". Une autre imprimerie offset grand format dit encore : " Nous perdons des acheteurs d'imprimés fidèles, des utilisateurs de catalogues, en raison des coûts de production et de la pénurie de papier. Il y a un gros risque que ces acheteurs d'imprimés ne reviennent pas. Cela met en péril notre industrie et nous subirons des dommages irréparables ".Intergraf prévient dès lors : " L'impossibilité d'imprimer entraînera d'importantes pertes financières non seulement pour l'imprimerie, mais également pour le client final. Cela entraînera des pénuries prévisibles de nombreux biens de consommation imprimés et de certains produits, notamment des denrées alimentaires et des fournitures médicales, qui ne peuvent pas être mis sur le marché en raison d'un manque d'emballage. "Intergraf appelle donc l'industrie du papier à assurer une approche collaborative et une discussion transparente sur l'évolution actuelle et future de l'approvisionnement en papier graphique en Europe.L'association européenne de l'industrie de l'impression appelle aussi les autorités européennes et nationales à prendre la situation actuelle au sérieux et à garantir un approvisionnement suffisant en matières premières (fibres fraîches et recyclées). Et ce pour permettre une production continue des produits imprimés essentiels à la vie quotidienne des Européens tels que les emballages, la presse et les livres.