Kodak s'est débarrassé de son plus lourd fardeau financier en concluant un accord avec le fonds de pension britannique KPP (Kodak Pension Plan), qui renonce à 2,8 milliards de dollars de créances. Mais l'aspect le plus étonnant de la transaction, c'est le rachat par KPP de la division grand public de Kodak pour 650 millions de dollars. Le fonds, qui représente plusieurs milliers de pensionnés de Kodak, devient ainsi propriétaire de l'une des principales activités du groupe (pellicule et papier photo, kiosques d'impression, etc.). Kodak avait déjà cédé un lot de brevets pour 527 millions de dollars au mois de février. Le mois dernier, la firme avait annoncé la vente de sa division d'imagerie à Brother pour 210 millions de dollars supplémentaires.

Dans la foulée du nouvel accord avec KPP, Kodak a enfin présenté son plan de redressement, qui prévoit le recentrage des activités restantes autour de deux pôles : Graphics, Entertainment & Commercial Film (GECF), d'une part, comprenant le prépresse (plaques, systèmes de flux de travail et d'insolation), ainsi que les systèmes d'imagerie et le film pour l'industrie du divertissement ; Digital Printing & Enterprise (DP&E), d'autre part, comprenant l'impression numérique, la flexographie d'emballage et les services aux entreprises.

Kodak mise en particulier sur le marché de l'emballage (avec les systèmes Flexcel) et sur le jet d'encre (avec la technologie Stream et les têtes Prosper) pour doper son chiffre d'affaires dans les années à venir. La firme annonce par ailleurs des développements à venir dans le domaine de l'impression fonctionnelle.

Si le plan est approuvé par la justice et par ses créanciers, Kodak espère sortir d'ici le mois de juillet de la procédure de redressement (Chapter 11), entamée en janvier 2012. Le groupe de Rochester prévoit de dégager dès cette année un bénéfice d'exploitation de 167 millions de dollars - le premier depuis 2007. En 2017, ce bénéfice devrait même approcher 500 millions pour un chiffre d'affaires de 3,2 milliards de dollars.

Kodak s'est débarrassé de son plus lourd fardeau financier en concluant un accord avec le fonds de pension britannique KPP (Kodak Pension Plan), qui renonce à 2,8 milliards de dollars de créances. Mais l'aspect le plus étonnant de la transaction, c'est le rachat par KPP de la division grand public de Kodak pour 650 millions de dollars. Le fonds, qui représente plusieurs milliers de pensionnés de Kodak, devient ainsi propriétaire de l'une des principales activités du groupe (pellicule et papier photo, kiosques d'impression, etc.). Kodak avait déjà cédé un lot de brevets pour 527 millions de dollars au mois de février. Le mois dernier, la firme avait annoncé la vente de sa division d'imagerie à Brother pour 210 millions de dollars supplémentaires. Dans la foulée du nouvel accord avec KPP, Kodak a enfin présenté son plan de redressement, qui prévoit le recentrage des activités restantes autour de deux pôles : Graphics, Entertainment & Commercial Film (GECF), d'une part, comprenant le prépresse (plaques, systèmes de flux de travail et d'insolation), ainsi que les systèmes d'imagerie et le film pour l'industrie du divertissement ; Digital Printing & Enterprise (DP&E), d'autre part, comprenant l'impression numérique, la flexographie d'emballage et les services aux entreprises. Kodak mise en particulier sur le marché de l'emballage (avec les systèmes Flexcel) et sur le jet d'encre (avec la technologie Stream et les têtes Prosper) pour doper son chiffre d'affaires dans les années à venir. La firme annonce par ailleurs des développements à venir dans le domaine de l'impression fonctionnelle. Si le plan est approuvé par la justice et par ses créanciers, Kodak espère sortir d'ici le mois de juillet de la procédure de redressement (Chapter 11), entamée en janvier 2012. Le groupe de Rochester prévoit de dégager dès cette année un bénéfice d'exploitation de 167 millions de dollars - le premier depuis 2007. En 2017, ce bénéfice devrait même approcher 500 millions pour un chiffre d'affaires de 3,2 milliards de dollars.