En pleine crise du Covid-19, L.Capitan a fait appel à la procédure de réorganisation judiciaire sous LCE 3. Introduite le 20 avril auprès du tribunal de l'entreprise de Gand, division Bruges, la requête en réorganisation judiciaire de l'imprimerie L.Capitan a été acceptée le 5 mai. Les avocats associés Yves Castermans et Marc Castermans ont été désignés comme mandataires de justice afin de trouver un repreneur d'ici le 30 juin. Une prolongation du délai est possible si aucun candidat ne venait à se manifester pour racheter l'ensemble ou une partie de l'entreprise.

L.Capitan emploie une quarantaine de personnes. Depuis le début du lockdown, l'imprimerie fonctionnait encore fin avril avec 20% du personnel et seulement 20% des commandes passées auparavant avaient pu être maintenues. À en croire la communication sur les réseaux sociaux, les bureaux de L.Capitan ont rouvert le lundi 4 mai. La situation pendant le confinement a causé une perte de chiffre d'affaires d'environ 400.000 euros par mois, selon le CEO Piet Germontprez. Le bilan comptable de l'imprimerie révèle en outre une entreprise en perte pour 2018, alors qu'elle faisait encore un bénéfice l'année précédente. En 2017, L.Capitan a aussi investi plus de trois millions d'euros dans une nouvelle presse à étiquettes et une nouvelle ligne d'impression de livres. L'imprimerie est spécialisée dans trois segments de marché : les étiquettes autoadhésives en bobines, l'imprimé créatif (clientèle privée et d'entreprises) et les livres d'art et catalogues. En 2016, L.Capitan s'était regroupée avec l'imprimerie Lannoo, qui a fait faillite en 2018. Les deux entreprises avaient gardé une entité juridique distincte.

Pour les entreprises touchées par la crise du Covid-19

Depuis le 24 avril, les autorités belges octroient via l'arrêté royal n°15 (AR) un sursis général aux entreprises touchées par la crise du Covid-19. Ce sursis est à l'image de ce qui peut être octroyé par le tribunal dans le cadre d'une procédure de réorganisation judiciaire. Cependant, le sursis vise les entreprises qui font face à des dettes générées pendant la période de la crise du coronavirus. En bref, le sursis protège temporairement contre la faillite, les saisies et la résolution de contrats pour cause de non-paiement. L'AR est d'application jusqu'au 17 mai 2020 inclus, mais la période peut être prolongée. Cette mesure a été mise en place pour éviter aux tribunaux d'entreprise une surcharge indésirable de recours en réorganisation judiciaire pendant la période de l'épidémie.

En pleine crise du Covid-19, L.Capitan a fait appel à la procédure de réorganisation judiciaire sous LCE 3. Introduite le 20 avril auprès du tribunal de l'entreprise de Gand, division Bruges, la requête en réorganisation judiciaire de l'imprimerie L.Capitan a été acceptée le 5 mai. Les avocats associés Yves Castermans et Marc Castermans ont été désignés comme mandataires de justice afin de trouver un repreneur d'ici le 30 juin. Une prolongation du délai est possible si aucun candidat ne venait à se manifester pour racheter l'ensemble ou une partie de l'entreprise.L.Capitan emploie une quarantaine de personnes. Depuis le début du lockdown, l'imprimerie fonctionnait encore fin avril avec 20% du personnel et seulement 20% des commandes passées auparavant avaient pu être maintenues. À en croire la communication sur les réseaux sociaux, les bureaux de L.Capitan ont rouvert le lundi 4 mai. La situation pendant le confinement a causé une perte de chiffre d'affaires d'environ 400.000 euros par mois, selon le CEO Piet Germontprez. Le bilan comptable de l'imprimerie révèle en outre une entreprise en perte pour 2018, alors qu'elle faisait encore un bénéfice l'année précédente. En 2017, L.Capitan a aussi investi plus de trois millions d'euros dans une nouvelle presse à étiquettes et une nouvelle ligne d'impression de livres. L'imprimerie est spécialisée dans trois segments de marché : les étiquettes autoadhésives en bobines, l'imprimé créatif (clientèle privée et d'entreprises) et les livres d'art et catalogues. En 2016, L.Capitan s'était regroupée avec l'imprimerie Lannoo, qui a fait faillite en 2018. Les deux entreprises avaient gardé une entité juridique distincte.Depuis le 24 avril, les autorités belges octroient via l'arrêté royal n°15 (AR) un sursis général aux entreprises touchées par la crise du Covid-19. Ce sursis est à l'image de ce qui peut être octroyé par le tribunal dans le cadre d'une procédure de réorganisation judiciaire. Cependant, le sursis vise les entreprises qui font face à des dettes générées pendant la période de la crise du coronavirus. En bref, le sursis protège temporairement contre la faillite, les saisies et la résolution de contrats pour cause de non-paiement. L'AR est d'application jusqu'au 17 mai 2020 inclus, mais la période peut être prolongée. Cette mesure a été mise en place pour éviter aux tribunaux d'entreprise une surcharge indésirable de recours en réorganisation judiciaire pendant la période de l'épidémie.