La décision spectaculaire et relativement soudaine de cet imprimeur de livres, qui réalisait encore un bénéfice de 442 685 euros en 2010, s'explique par le changement structurel du secteur graphique qui fait que le retour sur investissement à court terme ne pouvait plus être garanti.

L'entreprise de Jacques Michiels existe depuis 1919. Les dernières commandes ont été livrées le 5 juillet de cette année et les bâtiments n'abritent plus aucune activité d'impression ou de façonnage depuis. L'imprimerie G. Michiels était spécialisée dans la production de livres, de périodiques, de dépliants et de publications d'entreprises ; dans les produits collés, cousus et cartonnés ; en impression numérique et en production sur supports électroniques.

Jacques Michiels : "Les réalités du segment de marché dans lequel nous opérons rendaient l'arrêt de nos activités graphiques nécessaire. D'un côté, il y a la concurrence des pays à bas salaires, tant pour le prépresse que pour l'impression, le façonnage ou la programmation. De l'autre, l'intérêt se porte de plus en plus vers les supports numériques comme les tablettes, les liseuses et l'internet, pour lesquels le contenu est proposé directement en ligne."

"Une entreprise comme la nôtre était spécialisée dans la réalisation de petits et moyens tirages en offset. Nous avions aussi une production numérique interne avec un système à toner. Dans le domaine de la fabrication des livres aussi, un glissement technologique s'annonce. Du plano vers l'impression rotative, probablement en jet d'encre. Nous étions confrontés au changement sur trop de fronts, de sorte qu'il ne nous restait d'autre option économiquement réaliste que de cesser l'activité. Tout est ensuite allé très vite et nous avons dû nous résoudre à procéder au licenciement collectif de notre personnel. Celui-ci sera réglé de manière correcte et dans le respect des règles."

La décision spectaculaire et relativement soudaine de cet imprimeur de livres, qui réalisait encore un bénéfice de 442 685 euros en 2010, s'explique par le changement structurel du secteur graphique qui fait que le retour sur investissement à court terme ne pouvait plus être garanti.L'entreprise de Jacques Michiels existe depuis 1919. Les dernières commandes ont été livrées le 5 juillet de cette année et les bâtiments n'abritent plus aucune activité d'impression ou de façonnage depuis. L'imprimerie G. Michiels était spécialisée dans la production de livres, de périodiques, de dépliants et de publications d'entreprises ; dans les produits collés, cousus et cartonnés ; en impression numérique et en production sur supports électroniques.Jacques Michiels : "Les réalités du segment de marché dans lequel nous opérons rendaient l'arrêt de nos activités graphiques nécessaire. D'un côté, il y a la concurrence des pays à bas salaires, tant pour le prépresse que pour l'impression, le façonnage ou la programmation. De l'autre, l'intérêt se porte de plus en plus vers les supports numériques comme les tablettes, les liseuses et l'internet, pour lesquels le contenu est proposé directement en ligne." "Une entreprise comme la nôtre était spécialisée dans la réalisation de petits et moyens tirages en offset. Nous avions aussi une production numérique interne avec un système à toner. Dans le domaine de la fabrication des livres aussi, un glissement technologique s'annonce. Du plano vers l'impression rotative, probablement en jet d'encre. Nous étions confrontés au changement sur trop de fronts, de sorte qu'il ne nous restait d'autre option économiquement réaliste que de cesser l'activité. Tout est ensuite allé très vite et nous avons dû nous résoudre à procéder au licenciement collectif de notre personnel. Celui-ci sera réglé de manière correcte et dans le respect des règles."