La faillite concerne aussi bien Proost Industries (20 employés) que Turnhout Book Productions (70 travailleurs, principalement des ouvriers). Les sites en Slovaquie et en Allemagne sont fermés depuis un certain temps. Jo Van Cauwenberg a de nouveau été désigné comme curateur.

Le tribunal de commerce d'Anvers (division de Turnhout) avait déjà déclaré l'imprimerie Proost de Turnhout en faillite le 26 juin 2014. L'entreprise a elle-même fait aveu de faillite après que le même tribunal a décidé, le 24 juin, de mettre un terme à sa réorganisation judiciaire dans le cadre d'une procédure LPE, et de prononcer la faillite à court terme. 130 personnes ont alors été menacées de perdre leur emploi.

Le 3 juillet 2014, Proost Industries arrive à un accord avec le curateur Jo Van Cauwenberg pour redémarrer l'imprimerie en faillite sous le nom de Turnhout Book Productions. Une précédente offre de Proost Industries avait été refusée par le tribunal de commerce de Turnhout, ce qui allait conduire au dépôt du bilan le 26 juin. Dans le plan qui fut rejeté, Proost Industries aurait travaillé comme une organisation de vente centrale pour les sites en Slovaquie, en Allemagne et à Turnhout. Ce plan prévoyait également un redémarrage de l'imprimerie Proost sur le site de Turnhout et la préservation de l'emploi de 75 sur 107 ouvriers et de 14 sur 23 employés. D'autres acheteurs potentiels avaient déjà abandonné car, selon l'accord du 6 juin 2014, la liste des clients de l'imprimerie Proost était devenue la propriété de Proost Industries et les chargés de compte étaient sur la masse salariale de Proost Industries. Ces autres acheteurs intéressés ne voyaient donc aucun intérêt dans l'acquisition d'une imprimerie sans le fonds de commerce et les clients.

Est-ce là la fin définitive d'une entreprise graphique fondée en 1913 par Henri Proost et qui s'est spécialisée dans la production de livres ? Cela en a tout l'air. Le bâtiment et les deux presses d'impression ne sont plus la propriété de l'entreprise et la division finition a besoin d'être modernisée. Ou bien sortira-t-il encore un lapin du chapeau à la suite de quoi l'entreprise retrouverait 400 collaborateurs, tel un phoenix renait de ses cendres ?

La faillite concerne aussi bien Proost Industries (20 employés) que Turnhout Book Productions (70 travailleurs, principalement des ouvriers). Les sites en Slovaquie et en Allemagne sont fermés depuis un certain temps. Jo Van Cauwenberg a de nouveau été désigné comme curateur. Le tribunal de commerce d'Anvers (division de Turnhout) avait déjà déclaré l'imprimerie Proost de Turnhout en faillite le 26 juin 2014. L'entreprise a elle-même fait aveu de faillite après que le même tribunal a décidé, le 24 juin, de mettre un terme à sa réorganisation judiciaire dans le cadre d'une procédure LPE, et de prononcer la faillite à court terme. 130 personnes ont alors été menacées de perdre leur emploi. Le 3 juillet 2014, Proost Industries arrive à un accord avec le curateur Jo Van Cauwenberg pour redémarrer l'imprimerie en faillite sous le nom de Turnhout Book Productions. Une précédente offre de Proost Industries avait été refusée par le tribunal de commerce de Turnhout, ce qui allait conduire au dépôt du bilan le 26 juin. Dans le plan qui fut rejeté, Proost Industries aurait travaillé comme une organisation de vente centrale pour les sites en Slovaquie, en Allemagne et à Turnhout. Ce plan prévoyait également un redémarrage de l'imprimerie Proost sur le site de Turnhout et la préservation de l'emploi de 75 sur 107 ouvriers et de 14 sur 23 employés. D'autres acheteurs potentiels avaient déjà abandonné car, selon l'accord du 6 juin 2014, la liste des clients de l'imprimerie Proost était devenue la propriété de Proost Industries et les chargés de compte étaient sur la masse salariale de Proost Industries. Ces autres acheteurs intéressés ne voyaient donc aucun intérêt dans l'acquisition d'une imprimerie sans le fonds de commerce et les clients. Est-ce là la fin définitive d'une entreprise graphique fondée en 1913 par Henri Proost et qui s'est spécialisée dans la production de livres ? Cela en a tout l'air. Le bâtiment et les deux presses d'impression ne sont plus la propriété de l'entreprise et la division finition a besoin d'être modernisée. Ou bien sortira-t-il encore un lapin du chapeau à la suite de quoi l'entreprise retrouverait 400 collaborateurs, tel un phoenix renait de ses cendres ?