C'est un parc machines à la pointe de la technologie d'environ 10.000² qu'a pu découvrir le public lors de la soirée inaugurale organisée à l'imprimerie SNEM, le vendredi 30 septembre. Afin de révéler les performances de la nouvelle presse 8 couleurs Heidelberg XL-106 LED-UV, deux photographes de renom, Jean-Luc Deru et Guy Focant, ont mis à l'épreuve la machine. Des photographies de haute qualité ont été imprimées sur différentes qualités de papier.

Ce nouvel équipement s'inscrit dans un vaste programme d'investissement. Celui-ci comprend notamment une deuxième presse, une Heidelberg Speedmaster XL 106 en configuration 5 couleurs équipée des dernières automatisations. En amont de l'impression, un nouvel équipement de prépresse fera prochainement son arrivée qui permettra de doubler la capacité de production des plaques. Il s'agit de deux machines de CtP Kodak - Trendsetter Q800. Celles-ci remplaceront trois machines plus anciennes. " Deux fois moins encombrantes, elles sont deux fois plus rapides et plus sûres. La cadence est de 42 plaques par heure par machine, pour 20 plaques auparavant ", explique l'imprimerie SNEL. Cet investissement apporte à l'imprimerie une économie en temps ainsi qu'une flexibilité accrue. En aval, une nouvelle plieuse, une Monza K8RS/6 de MBO, permettra aux collaborateurs de travailler dans des conditions plus ergonomiques. En effet, cette plieuse évite à l'opérateur de lourdes manipulations. Son système de sortie permet en outre un saut qualitatif par la compression en " cartouches ". Quant à la productivité, elle est doublée par rapport à une machine conventionnelle. Spécialisée entre autres dans la production de beaux livres, SNEL possède toutes les méthodes de fabrication de livres et toutes les techniques de brochage et de reliure : la piqûre (agrafage), la couture au fil de lin, le dos carré collé Hotmelt et PUR, le cartonné avec dos carré ou arrondi et tranchefile.

" En 2016, malgré la crise que connaît tout le secteur graphique, SNEL veut aller de l'avant et investit à nouveau (...). L'imprimerie entend rester à la pointe de son secteur pour assurer la pérennité de ses activités qui font vivre 65 personnes ", peut-on lire dans le communiqué de presse. Faute d'avoir pu trouver un partenaire stratégique dans le secteur graphique en Wallonie au cours de ces dernières années, Snel a fait le choix d'investir 5,2 millions d'euros dans les nouvelles technologies. Les deux administrateurs délégués, Roland Soubras et Stéphane De Beni, ont le sentiment qu'il y a un manque de collaboration en Wallonie. " Alors qu'en Flandre, on n'hésite pas à créer des synergies pour se sortir de la crise, il y a des faillites en Wallonie", constate Stéphane De Beni.

Historiquement, SNEL est l'abréviation de Société des Nouvelles Editions Liégeoises. Elle a été reprise à un éditeur français en 1995 par les associés Roland Soubras et Flavio De Beni. A l'époque, ils possédaient chacun leur entreprise de photogravure. Aujourd'hui, l'imprimerie SNEL enregistre un chiffre d'affaires de 10,5 millions d'euros et a produit plus de trois millions de livres au cours de ces 12 derniers mois.

Sur la photo : Stéphane De Beni (à gauche) et Roland Soubras.

C'est un parc machines à la pointe de la technologie d'environ 10.000² qu'a pu découvrir le public lors de la soirée inaugurale organisée à l'imprimerie SNEM, le vendredi 30 septembre. Afin de révéler les performances de la nouvelle presse 8 couleurs Heidelberg XL-106 LED-UV, deux photographes de renom, Jean-Luc Deru et Guy Focant, ont mis à l'épreuve la machine. Des photographies de haute qualité ont été imprimées sur différentes qualités de papier. Ce nouvel équipement s'inscrit dans un vaste programme d'investissement. Celui-ci comprend notamment une deuxième presse, une Heidelberg Speedmaster XL 106 en configuration 5 couleurs équipée des dernières automatisations. En amont de l'impression, un nouvel équipement de prépresse fera prochainement son arrivée qui permettra de doubler la capacité de production des plaques. Il s'agit de deux machines de CtP Kodak - Trendsetter Q800. Celles-ci remplaceront trois machines plus anciennes. " Deux fois moins encombrantes, elles sont deux fois plus rapides et plus sûres. La cadence est de 42 plaques par heure par machine, pour 20 plaques auparavant ", explique l'imprimerie SNEL. Cet investissement apporte à l'imprimerie une économie en temps ainsi qu'une flexibilité accrue. En aval, une nouvelle plieuse, une Monza K8RS/6 de MBO, permettra aux collaborateurs de travailler dans des conditions plus ergonomiques. En effet, cette plieuse évite à l'opérateur de lourdes manipulations. Son système de sortie permet en outre un saut qualitatif par la compression en " cartouches ". Quant à la productivité, elle est doublée par rapport à une machine conventionnelle. Spécialisée entre autres dans la production de beaux livres, SNEL possède toutes les méthodes de fabrication de livres et toutes les techniques de brochage et de reliure : la piqûre (agrafage), la couture au fil de lin, le dos carré collé Hotmelt et PUR, le cartonné avec dos carré ou arrondi et tranchefile. " En 2016, malgré la crise que connaît tout le secteur graphique, SNEL veut aller de l'avant et investit à nouveau (...). L'imprimerie entend rester à la pointe de son secteur pour assurer la pérennité de ses activités qui font vivre 65 personnes ", peut-on lire dans le communiqué de presse. Faute d'avoir pu trouver un partenaire stratégique dans le secteur graphique en Wallonie au cours de ces dernières années, Snel a fait le choix d'investir 5,2 millions d'euros dans les nouvelles technologies. Les deux administrateurs délégués, Roland Soubras et Stéphane De Beni, ont le sentiment qu'il y a un manque de collaboration en Wallonie. " Alors qu'en Flandre, on n'hésite pas à créer des synergies pour se sortir de la crise, il y a des faillites en Wallonie", constate Stéphane De Beni. Historiquement, SNEL est l'abréviation de Société des Nouvelles Editions Liégeoises. Elle a été reprise à un éditeur français en 1995 par les associés Roland Soubras et Flavio De Beni. A l'époque, ils possédaient chacun leur entreprise de photogravure. Aujourd'hui, l'imprimerie SNEL enregistre un chiffre d'affaires de 10,5 millions d'euros et a produit plus de trois millions de livres au cours de ces 12 derniers mois.Sur la photo : Stéphane De Beni (à gauche) et Roland Soubras.