Extrait du communiqué de presse

Par le passé, le secteur a déjà prouvé sa formidable capacité d'innovation, en particulier au cours de la décennie écoulée, en répondant aux nombreux défis en termes de conjoncture économique, de matières premières et d'emploi par une politique d'investissement permanente. De ce fait, les fabricants de pâtes, de papiers et de cartons ont joué un rôle pionnier en matière d'économie circulaire et de durabilité et se sont affirmés comme les champions de la productivité, de la qualité et de l'efficience. Trois vertus nécessaires, car la prochaine décennie sera jalonnée de défis, comme des glissements de segments de marché, de nouveaux débouchés tels que la bioéconomie ou une amplification des efforts dans la production d'énergie renouvelable, avec les coûts que cela implique. Pour ce dernier facteur, le secteur plaide pour une tarification compétitive de l'énergie, comparable à celle pratiquée à l'étranger. La poursuite de la diversification et des investissements demeure une priorité pour le secteur.

La baisse structurelle pour les papiers graphiques due au développement des médias électroniques, l'évolution de l'e-commerce et l'évolution démographique occasionnant une augmentation de la demande en papiers d'emballage et à usage domestique, sont pour l'instant les principales tendances dans l'industrie des pâtes, cartons et papiers. Mais cette évolution a laissé des traces. Ce dernier demi-siècle, l'emploi a reculé de 69 % (passant de 11 000 travailleurs en 1965 à 3800 en 2014), le nombre d'usines tombant entre-temps de 22 à 10.

Pourtant, le secteur est parvenu à gagner 470 % de productivité au cours des 50 dernières années et à relever la production de papiers et cartons de 401 %, contre 311 % pour les pâtes. En Belgique, il produit chaque année un demi-million de tonnes de pâtes et deux millions de tonnes de papiers et de cartons.

Un leader de l'économie circulaire et de l'entrepreneuriat écologiquement responsable

Ce bilan positif est dû à la politique d'investissement constante dans l'innovation et la production, la productivité et l'environnement. Ainsi, les émissions de CO2 ont chuté de 40 % entre 1990 et 2012, tandis que la production d'énergie renouvelable connaissait une hausse spectaculaire de 15 à 42 %. Par l'amélioration des processus, l'industrie parvient à affecter la chaleur résiduelle au chauffage industriel et domestique, à valoriser les écumes de cellulose pour les amendements agricoles, à réemployer les boues des stations d'épuration, à diminuer de moitié les quantités d'effluents, tout en améliorant leur qualité.

"Nous sommes leaders dans l'économie circulaire. Grâce à l'emploi de ressources renouvelables et le recyclage de vieux papiers - la fibre de papier se recycle environ 7 fois -, notre industrie crée une plus-value à chaque réemploi de la matière. Cette manière de réaffecter plusieurs fois notre production est globalement considérée comme un pilier de la future croissance économique en Europe. C'est grâce à de tels efforts que de grands producteurs internationaux de pâtes, papiers et cartons sont si solidement ancrés en Belgique et y demeurent", expliquent Pierre Macharis, président de Cobelpa, et Firmin François, directeur-général.

Le futur du papier

La diversification, le développement de nouveaux produits et la poursuite des efforts en matière d'énergie renouvelable demeureront la clé du succès. Il conviendra cependant de rester attentif au développement des coûts de l'énergie. Il est à cet égard indispensable de mettre en place une norme énergétique. L'utilisation du bois en tant que matière première renouvelable devra par ailleurs faire l'objet d'un balisage centré sur un emploi efficient, raisonné et durable des ressources, privilégiant la valorisation " matière " du bois. Les matières premières renouvelables comme le bois doivent être prioritairement affectées à la production de produits en bois (charpentes, meubles, panneaux ou papier), avant d'être incinérées.

"La production de pâtes, papiers et cartons est l'un des plus anciens secteurs industriels de Belgique. Pourtant, notre industrie ne cesse de se renouveler. De ce fait, nos entreprises, par leur diversité et leur valeur ajoutée, sont des employeurs très attrayants, tant pour la main-d'oeuvre que pour l'économie locale. Notre impact indirect sur l'emploi et la croissance économique est énorme. Malgré sa taille relativement faible, puisque notre secteur ne compte que 10 sociétés industrielles, il forme un exemple d'entrepreneuriat performant. Nous envisageons donc avec optimisme et énergie les défis et changements qui nous attendent", concluent de concert Pierre Macharis et Firmin François.

Extrait du communiqué de pressePar le passé, le secteur a déjà prouvé sa formidable capacité d'innovation, en particulier au cours de la décennie écoulée, en répondant aux nombreux défis en termes de conjoncture économique, de matières premières et d'emploi par une politique d'investissement permanente. De ce fait, les fabricants de pâtes, de papiers et de cartons ont joué un rôle pionnier en matière d'économie circulaire et de durabilité et se sont affirmés comme les champions de la productivité, de la qualité et de l'efficience. Trois vertus nécessaires, car la prochaine décennie sera jalonnée de défis, comme des glissements de segments de marché, de nouveaux débouchés tels que la bioéconomie ou une amplification des efforts dans la production d'énergie renouvelable, avec les coûts que cela implique. Pour ce dernier facteur, le secteur plaide pour une tarification compétitive de l'énergie, comparable à celle pratiquée à l'étranger. La poursuite de la diversification et des investissements demeure une priorité pour le secteur.La baisse structurelle pour les papiers graphiques due au développement des médias électroniques, l'évolution de l'e-commerce et l'évolution démographique occasionnant une augmentation de la demande en papiers d'emballage et à usage domestique, sont pour l'instant les principales tendances dans l'industrie des pâtes, cartons et papiers. Mais cette évolution a laissé des traces. Ce dernier demi-siècle, l'emploi a reculé de 69 % (passant de 11 000 travailleurs en 1965 à 3800 en 2014), le nombre d'usines tombant entre-temps de 22 à 10. Pourtant, le secteur est parvenu à gagner 470 % de productivité au cours des 50 dernières années et à relever la production de papiers et cartons de 401 %, contre 311 % pour les pâtes. En Belgique, il produit chaque année un demi-million de tonnes de pâtes et deux millions de tonnes de papiers et de cartons.Un leader de l'économie circulaire et de l'entrepreneuriat écologiquement responsableCe bilan positif est dû à la politique d'investissement constante dans l'innovation et la production, la productivité et l'environnement. Ainsi, les émissions de CO2 ont chuté de 40 % entre 1990 et 2012, tandis que la production d'énergie renouvelable connaissait une hausse spectaculaire de 15 à 42 %. Par l'amélioration des processus, l'industrie parvient à affecter la chaleur résiduelle au chauffage industriel et domestique, à valoriser les écumes de cellulose pour les amendements agricoles, à réemployer les boues des stations d'épuration, à diminuer de moitié les quantités d'effluents, tout en améliorant leur qualité."Nous sommes leaders dans l'économie circulaire. Grâce à l'emploi de ressources renouvelables et le recyclage de vieux papiers - la fibre de papier se recycle environ 7 fois -, notre industrie crée une plus-value à chaque réemploi de la matière. Cette manière de réaffecter plusieurs fois notre production est globalement considérée comme un pilier de la future croissance économique en Europe. C'est grâce à de tels efforts que de grands producteurs internationaux de pâtes, papiers et cartons sont si solidement ancrés en Belgique et y demeurent", expliquent Pierre Macharis, président de Cobelpa, et Firmin François, directeur-général.Le futur du papierLa diversification, le développement de nouveaux produits et la poursuite des efforts en matière d'énergie renouvelable demeureront la clé du succès. Il conviendra cependant de rester attentif au développement des coûts de l'énergie. Il est à cet égard indispensable de mettre en place une norme énergétique. L'utilisation du bois en tant que matière première renouvelable devra par ailleurs faire l'objet d'un balisage centré sur un emploi efficient, raisonné et durable des ressources, privilégiant la valorisation " matière " du bois. Les matières premières renouvelables comme le bois doivent être prioritairement affectées à la production de produits en bois (charpentes, meubles, panneaux ou papier), avant d'être incinérées."La production de pâtes, papiers et cartons est l'un des plus anciens secteurs industriels de Belgique. Pourtant, notre industrie ne cesse de se renouveler. De ce fait, nos entreprises, par leur diversité et leur valeur ajoutée, sont des employeurs très attrayants, tant pour la main-d'oeuvre que pour l'économie locale. Notre impact indirect sur l'emploi et la croissance économique est énorme. Malgré sa taille relativement faible, puisque notre secteur ne compte que 10 sociétés industrielles, il forme un exemple d'entrepreneuriat performant. Nous envisageons donc avec optimisme et énergie les défis et changements qui nous attendent", concluent de concert Pierre Macharis et Firmin François.