Alors que les stocks de papier semblent en ordre chez les distributeurs, l'industrie papetière ressent les premiers impacts de la crise du coronavirus et des mesures adoptées. CEPI, la confédération européenne des industries papetières, fait savoir qu'elle met tout en oeuvre pour assurer la production des volumes nécessaires, notamment de papier d'hygiène et d'emballage. L'industrie du carton ondulé a déjà confirmé que ce matériau était disponible en quantités suffisantes pour la fabrication des emballages de transport destinés aux secteurs essentiels : médicaments, aliments et boissons et dispositifs médicaux, notamment. Ce qui n'a pas empêché l'EPRC (European Paper Recycling Council), fin de la semaine dernière, de lancer un vibrant appel aux autorités pour qu'elles ne suspendent surtout pas la collecte et le transport de vieux papiers. Leur continuité d'approvisionnement et leur recyclage constituent en effet un élément indispensable de la fabrication du papier et du carton. La Cepi met en garde : " Nous risquons autrement de connaître une pénurie de matières premières d'ici quelques semaines, ce qui paralysera l'outil de production. "

En attendant, selon le magazine Euwid, la production papetière commence notamment à s'essouffler en France. La représentation industrielle française Copabel affirme que quatre usines avaient déjà cessé leur production à la mi-mars. L'absence de clarté sur les mesures de lockdown et la crainte d'une contamination par le coronavirus ont mis celles-ci en sous-effectif. Le papetier Norske Skog a été contraint d'arrêter temporairement une de ses deux machines à papier sur son usine de papier journal à Golbey, en France, le 16 mars, les travailleurs ayant préféré se protéger chez eux. Chez Burgo Ardennes, à Virton, ville belge proche de la frontière française, la fabrication de couché sans bois est suspendue " pour quelques semaines ", faute d'un effectif suffisant.

Dans la papeterie de gros, Papyrus, par exemple, a pris des mesures de continuité en faisant temporairement opérer ses deux entrepôts du Benelux - Lembeek et Wijchen, aux Pays-Bas - de manière strictement séparée : " En cas de besoin, nous serons ainsi en mesure de continuer à desservir nos clients à partir de l'autre implantation du Benelux. " Le distributeur Igepa fait savoir que ses succursales en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne " fonctionnent bien " : " Toutes les commandes en cours sont exécutées. " Et Fedrigoni, par exemple, a renforcé son stock à temps pour le Benelux, " pour pouvoir livrer de manière optimale à partir de la Belgique. " Les deux showrooms " Paper Factory " de Bruxelles et Amsterdam ont malgré tout été fermés au public.

(Nouvelles Graphiques en partenariat avec De Grafische Vakpers)

Alors que les stocks de papier semblent en ordre chez les distributeurs, l'industrie papetière ressent les premiers impacts de la crise du coronavirus et des mesures adoptées. CEPI, la confédération européenne des industries papetières, fait savoir qu'elle met tout en oeuvre pour assurer la production des volumes nécessaires, notamment de papier d'hygiène et d'emballage. L'industrie du carton ondulé a déjà confirmé que ce matériau était disponible en quantités suffisantes pour la fabrication des emballages de transport destinés aux secteurs essentiels : médicaments, aliments et boissons et dispositifs médicaux, notamment. Ce qui n'a pas empêché l'EPRC (European Paper Recycling Council), fin de la semaine dernière, de lancer un vibrant appel aux autorités pour qu'elles ne suspendent surtout pas la collecte et le transport de vieux papiers. Leur continuité d'approvisionnement et leur recyclage constituent en effet un élément indispensable de la fabrication du papier et du carton. La Cepi met en garde : " Nous risquons autrement de connaître une pénurie de matières premières d'ici quelques semaines, ce qui paralysera l'outil de production. "En attendant, selon le magazine Euwid, la production papetière commence notamment à s'essouffler en France. La représentation industrielle française Copabel affirme que quatre usines avaient déjà cessé leur production à la mi-mars. L'absence de clarté sur les mesures de lockdown et la crainte d'une contamination par le coronavirus ont mis celles-ci en sous-effectif. Le papetier Norske Skog a été contraint d'arrêter temporairement une de ses deux machines à papier sur son usine de papier journal à Golbey, en France, le 16 mars, les travailleurs ayant préféré se protéger chez eux. Chez Burgo Ardennes, à Virton, ville belge proche de la frontière française, la fabrication de couché sans bois est suspendue " pour quelques semaines ", faute d'un effectif suffisant.Dans la papeterie de gros, Papyrus, par exemple, a pris des mesures de continuité en faisant temporairement opérer ses deux entrepôts du Benelux - Lembeek et Wijchen, aux Pays-Bas - de manière strictement séparée : " En cas de besoin, nous serons ainsi en mesure de continuer à desservir nos clients à partir de l'autre implantation du Benelux. " Le distributeur Igepa fait savoir que ses succursales en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne " fonctionnent bien " : " Toutes les commandes en cours sont exécutées. " Et Fedrigoni, par exemple, a renforcé son stock à temps pour le Benelux, " pour pouvoir livrer de manière optimale à partir de la Belgique. " Les deux showrooms " Paper Factory " de Bruxelles et Amsterdam ont malgré tout été fermés au public.(Nouvelles Graphiques en partenariat avec De Grafische Vakpers)