Fin septembre, la Fédération européenne pour l'impression et la communication numérique (Intergraf) a rassemblé à Munich une trentaine de participants issus de 11 pays européens autour de la table. Ceux-ci ont été amenés à discuter du futur de l'industrie de l'impression de livres pour en tirer des conclusions stratégiques.

Sur base des présentations et réflexions menées, Beatrice Klose, Secrétaire Générale d'Intergraf, résume ce qui ressort du séminaire comme suit: "La production imprimée de livres en haut volume va décliner en faveur des copies imprimées numériquement. Mais le changement n'est pas seulement synonyme de déclin. Le potentiel de la technologie numérique n'est pas encore pleinement utilisée et peut être davantage exploitée au profit des imprimeurs et des éditeurs ". Selon Intergraf, 500.000 nouveaux titres sont produits chaque année bien que le volume des tirages diminue.

Parmi les présentations, un rapport de Smithers Pira sur le marché européen du livre, commandité par Intergraf, a permis d'alimenter les réflexions. Le rapport livre des renseignements sur les marchés du livre électronique et du livre imprimé, ainsi que sur les opportunités qu'offre l'impression numérique.

Les chiffres du rapport, communiqués par Intergraf, illustrent la situation en Europe de l'Ouest: d'ici les prochaines années, l'usage du livre papier est amené à décliner de presque 36%. En 2020, le volume d'impression numérique est supposé doubler pour représenter 5,1% de la production de livres, contre 93,4% en offset. Cependant, la valeur de la production numérique de livres devrait atteindre 49,4% (actuellement 30%) contre 49,7% en production offset. Selon les prévisions de Smithers Pira pour 2020, le marché du livre pèserait ainsi 4,1 milliards d'euros en Europe de l'Ouest et représenterait 259 milliards d'A4.

Par ailleurs, la croissance des livres électroniques et autres périphériques numériques de lecture ne va pas améliorer la demande pour les livres physiques. Cette tendance à long terme concerne les consommateurs de l'Europe entière. Mais les e-books ne prendront cependant pas une part importante du marché des livres imprimés. " Des exemples récents montrent que si le contenu du livre est bon, les livres imprimés se vendent bien ", selon le rapport communiqué par Intergraf. Des processus de consolidation sont aussi à attendre. Cependant, il est probable que la croissance de l'impression numérique rendra l'approvisionnement local plus attrayant. Il se pourrait même que la part des livres importés diminue dans l'UE puisque les priorités changent en faveur des tirages plus courts et des réimpressions avec la livraison juste-à-temps. Pour quelques imprimeurs européens de livres, les opportunités dans la production de livres vont au-delà de l'adoption de la technologie d'impression numérique. L'électrophotographie continuera aussi d'être adoptée de façon encore plus importante, mais l'investissement requis est souvent élevé. De plus, des mouvements importants pourraient avoir un effet de consolidation majeur. Quoi qu'il en soit, investir à outrance pourrait être risqué étant donné le rythme de développement de la technologie d'impression jet d'encre.

Pour les petites et moyennes entreprises, le rapport suggère encore d'adopter des pratiques d'impression numérique intelligentes. Par exemple, en combinant leurs équipements d'impression existants à des papiers d'impression numérique de spécialité pour atteindre une qualité supérieure ou en investissant dans le web-to-print ou d'autres technologies similaires.

Fin septembre, la Fédération européenne pour l'impression et la communication numérique (Intergraf) a rassemblé à Munich une trentaine de participants issus de 11 pays européens autour de la table. Ceux-ci ont été amenés à discuter du futur de l'industrie de l'impression de livres pour en tirer des conclusions stratégiques. Sur base des présentations et réflexions menées, Beatrice Klose, Secrétaire Générale d'Intergraf, résume ce qui ressort du séminaire comme suit: "La production imprimée de livres en haut volume va décliner en faveur des copies imprimées numériquement. Mais le changement n'est pas seulement synonyme de déclin. Le potentiel de la technologie numérique n'est pas encore pleinement utilisée et peut être davantage exploitée au profit des imprimeurs et des éditeurs ". Selon Intergraf, 500.000 nouveaux titres sont produits chaque année bien que le volume des tirages diminue. Parmi les présentations, un rapport de Smithers Pira sur le marché européen du livre, commandité par Intergraf, a permis d'alimenter les réflexions. Le rapport livre des renseignements sur les marchés du livre électronique et du livre imprimé, ainsi que sur les opportunités qu'offre l'impression numérique. Les chiffres du rapport, communiqués par Intergraf, illustrent la situation en Europe de l'Ouest: d'ici les prochaines années, l'usage du livre papier est amené à décliner de presque 36%. En 2020, le volume d'impression numérique est supposé doubler pour représenter 5,1% de la production de livres, contre 93,4% en offset. Cependant, la valeur de la production numérique de livres devrait atteindre 49,4% (actuellement 30%) contre 49,7% en production offset. Selon les prévisions de Smithers Pira pour 2020, le marché du livre pèserait ainsi 4,1 milliards d'euros en Europe de l'Ouest et représenterait 259 milliards d'A4.Par ailleurs, la croissance des livres électroniques et autres périphériques numériques de lecture ne va pas améliorer la demande pour les livres physiques. Cette tendance à long terme concerne les consommateurs de l'Europe entière. Mais les e-books ne prendront cependant pas une part importante du marché des livres imprimés. " Des exemples récents montrent que si le contenu du livre est bon, les livres imprimés se vendent bien ", selon le rapport communiqué par Intergraf. Des processus de consolidation sont aussi à attendre. Cependant, il est probable que la croissance de l'impression numérique rendra l'approvisionnement local plus attrayant. Il se pourrait même que la part des livres importés diminue dans l'UE puisque les priorités changent en faveur des tirages plus courts et des réimpressions avec la livraison juste-à-temps. Pour quelques imprimeurs européens de livres, les opportunités dans la production de livres vont au-delà de l'adoption de la technologie d'impression numérique. L'électrophotographie continuera aussi d'être adoptée de façon encore plus importante, mais l'investissement requis est souvent élevé. De plus, des mouvements importants pourraient avoir un effet de consolidation majeur. Quoi qu'il en soit, investir à outrance pourrait être risqué étant donné le rythme de développement de la technologie d'impression jet d'encre.Pour les petites et moyennes entreprises, le rapport suggère encore d'adopter des pratiques d'impression numérique intelligentes. Par exemple, en combinant leurs équipements d'impression existants à des papiers d'impression numérique de spécialité pour atteindre une qualité supérieure ou en investissant dans le web-to-print ou d'autres technologies similaires.