Les groupes de presse sont eux aussi dans la tourmente. Nous lisons dans le Tijd que les rentrées publicitaires de Mediahuis (De Standaard et Het Nieuwsblad) pour le mois de mars sont 40 % en-deçà de ce qu'elles étaient l'an dernier. Et le même article nous apprend que Christian Van Thillo, grand patron de DPG Media, a averti le personnel dans un courrier interne que l'entreprise allait en souffrir.

Quant à notre maison mère (Roularta Media Group), elle en a annoncé en date du 23 mars que : " La publication des journaux gratuits De Streekkrant et De Zondag est suspendue pour 5 semaines, une mesure en rapport avec la fermeture des commerces locaux. Le chômage temporaire est introduit pour les activités y afférentes. Il est indéniable que l'arrêt de la vie économique aura un impact encore impossible à estimer sur l'entreprise, ses activités et ses résultats financiers. "

Tout comme les autres secteurs, celui de l'imprimerie en général ressent durement les effets du Covid-19. La chaîne de supermarchés Colruyt a publié une mise à jour : " Depuis le jeudi 19 mars 2020, et à la demande des autorités, nous avons stoppé toutes nos actions et offres. Par conséquent, toutes nos actions en cours ne sont plus valables. Au cours des prochaines semaines, vous ne recevrez pas non plus de dépliants Colruyt ou d'autres communications promotionnelles. " Plus aucun courrier publicitaire non adressé n'atterrit plus dans les boîtes aux lettres depuis la semaine dernière. La diffusion des folders est suspendue et les distributeurs de BD myShopi ont cessé d'arpenter les rues. Le Français JCDecaux, leader mondial des panneaux publicitaires et du mobilier urbain à vocation publicitaire, s'attend lui aussi à ce que l'année en cours soit nettement plus difficile. Le coronavirus, toujours. InPress, à Wilrijk, entreprise intégrée qui produit et installe des panneaux immobiliers, se met temporairement aux abonnés absents : " Eu égard aux nouvelles directives relatives à la lutte contre le coronavirus, inPress se voit dans l'obligation de cesser momentanément ses activités. Toute production est à l'arrêt et les placements ne sont plus effectués depuis le 23 mars 2020 et jusqu'au 5 avril 2020. "

Deux prestataires de Web2Print nous ont confirmé une baisse de chiffre d'affaires de 50 à 70 %, l'un deux confiant même avoir momentanément arrêté toute publicité pour l'entreprise via Google. Les imprimeries feuilles disent avoir réduit leur production de la moitié et davantage, avec des taux d'occupation de machines qui peuvent être tombés à 10 - 15 %. Différentes imprimeries songent à fermer momentanément leurs portes ou l'ont déjà fait. Nous apprenons ainsi de différentes sources que Delabie, à Mouscron, et Techprint, au Grand-Duché de Luxembourg, ont arrêté leur machines. Koninklijke Em. De Jong réfléchit aussi à la fermeture de ses sites belges Dessain Printing, Mercator Press et Casterman. Une imprimerie plano signale que le prix de l'isopropanol a triplé et que le produit n'est plus disponible de stock qu'en petites quantités. L'organisation faîtière Intergraf tirait d'ailleurs la sonnette d'alarme dans un communiqué dont nous avons rendu compte dans notre newsletter de la semaine dernière : " Les imprimeurs qui emploient de l'isopropanol (IPA) se font des soucis quant à la disponibilité de ce solvant, qui sert également à fabriquer les solutions hydroalcooliques pour l'hygiène des mains. Bon nombre d'entreprises ont ainsi observé une hausse du prix de l'alcool isopropylique et/ou une baisse de l'offre. "

Le propriétaire d'une grosse imprimerie dit avoir pourtant bien commencé l'année. Il visait une hausse de chiffre d'affaires et une meilleure marge bénéficiaire. Mais deux semaines de coronavirus ont suffi à le faire déchanter : le papier livré prend la poussière dans l'entrepôt. Une telle situation ne peut perdurer des mois. Le 20 mars, le groupe italien Burgo a déjà annoncé qu'il interrompait la production de couché sans bois dans sa papeterie belge de Burgo Ardennes à partir du 30 mars.

Une imprimerie fait savoir que certains de ses collaborateurs ont été contaminés par le coronavirus. Conséquence immédiate : des clients annulent les commandes et cessent de demander des devis. Les livraisons de machines sont elles aussi reportées (probablement pour de bon) pour cause de problèmes logistiques ou du fait des fabricants eux-mêmes, inquiets pour la santé de leurs installateurs. Les copyshops et les imprimeries minute sont tenus de fermer parce qu'ils ont une vitrine et sont considérés comme des commerces.

Et ainsi chaque jour apporte son lot de nouvelles histoires. Nous espérons de tout coeur pouvoir de nouveau rendre compte d'une actualité positive sur notre secteur. Courage et prenez soin de vous.

Les groupes de presse sont eux aussi dans la tourmente. Nous lisons dans le Tijd que les rentrées publicitaires de Mediahuis (De Standaard et Het Nieuwsblad) pour le mois de mars sont 40 % en-deçà de ce qu'elles étaient l'an dernier. Et le même article nous apprend que Christian Van Thillo, grand patron de DPG Media, a averti le personnel dans un courrier interne que l'entreprise allait en souffrir. Quant à notre maison mère (Roularta Media Group), elle en a annoncé en date du 23 mars que : " La publication des journaux gratuits De Streekkrant et De Zondag est suspendue pour 5 semaines, une mesure en rapport avec la fermeture des commerces locaux. Le chômage temporaire est introduit pour les activités y afférentes. Il est indéniable que l'arrêt de la vie économique aura un impact encore impossible à estimer sur l'entreprise, ses activités et ses résultats financiers. "Tout comme les autres secteurs, celui de l'imprimerie en général ressent durement les effets du Covid-19. La chaîne de supermarchés Colruyt a publié une mise à jour : " Depuis le jeudi 19 mars 2020, et à la demande des autorités, nous avons stoppé toutes nos actions et offres. Par conséquent, toutes nos actions en cours ne sont plus valables. Au cours des prochaines semaines, vous ne recevrez pas non plus de dépliants Colruyt ou d'autres communications promotionnelles. " Plus aucun courrier publicitaire non adressé n'atterrit plus dans les boîtes aux lettres depuis la semaine dernière. La diffusion des folders est suspendue et les distributeurs de BD myShopi ont cessé d'arpenter les rues. Le Français JCDecaux, leader mondial des panneaux publicitaires et du mobilier urbain à vocation publicitaire, s'attend lui aussi à ce que l'année en cours soit nettement plus difficile. Le coronavirus, toujours. InPress, à Wilrijk, entreprise intégrée qui produit et installe des panneaux immobiliers, se met temporairement aux abonnés absents : " Eu égard aux nouvelles directives relatives à la lutte contre le coronavirus, inPress se voit dans l'obligation de cesser momentanément ses activités. Toute production est à l'arrêt et les placements ne sont plus effectués depuis le 23 mars 2020 et jusqu'au 5 avril 2020. "Deux prestataires de Web2Print nous ont confirmé une baisse de chiffre d'affaires de 50 à 70 %, l'un deux confiant même avoir momentanément arrêté toute publicité pour l'entreprise via Google. Les imprimeries feuilles disent avoir réduit leur production de la moitié et davantage, avec des taux d'occupation de machines qui peuvent être tombés à 10 - 15 %. Différentes imprimeries songent à fermer momentanément leurs portes ou l'ont déjà fait. Nous apprenons ainsi de différentes sources que Delabie, à Mouscron, et Techprint, au Grand-Duché de Luxembourg, ont arrêté leur machines. Koninklijke Em. De Jong réfléchit aussi à la fermeture de ses sites belges Dessain Printing, Mercator Press et Casterman. Une imprimerie plano signale que le prix de l'isopropanol a triplé et que le produit n'est plus disponible de stock qu'en petites quantités. L'organisation faîtière Intergraf tirait d'ailleurs la sonnette d'alarme dans un communiqué dont nous avons rendu compte dans notre newsletter de la semaine dernière : " Les imprimeurs qui emploient de l'isopropanol (IPA) se font des soucis quant à la disponibilité de ce solvant, qui sert également à fabriquer les solutions hydroalcooliques pour l'hygiène des mains. Bon nombre d'entreprises ont ainsi observé une hausse du prix de l'alcool isopropylique et/ou une baisse de l'offre. "Le propriétaire d'une grosse imprimerie dit avoir pourtant bien commencé l'année. Il visait une hausse de chiffre d'affaires et une meilleure marge bénéficiaire. Mais deux semaines de coronavirus ont suffi à le faire déchanter : le papier livré prend la poussière dans l'entrepôt. Une telle situation ne peut perdurer des mois. Le 20 mars, le groupe italien Burgo a déjà annoncé qu'il interrompait la production de couché sans bois dans sa papeterie belge de Burgo Ardennes à partir du 30 mars.Une imprimerie fait savoir que certains de ses collaborateurs ont été contaminés par le coronavirus. Conséquence immédiate : des clients annulent les commandes et cessent de demander des devis. Les livraisons de machines sont elles aussi reportées (probablement pour de bon) pour cause de problèmes logistiques ou du fait des fabricants eux-mêmes, inquiets pour la santé de leurs installateurs. Les copyshops et les imprimeries minute sont tenus de fermer parce qu'ils ont une vitrine et sont considérés comme des commerces.Et ainsi chaque jour apporte son lot de nouvelles histoires. Nous espérons de tout coeur pouvoir de nouveau rendre compte d'une actualité positive sur notre secteur. Courage et prenez soin de vous.