La taxe a pour but de réduire la quantité de vieux papiers et de réduire l'impact sur l'environnement, a expliqué la VVSG à VRT Nieuws. Comeos, la Fédération belge du commerce et des services, a quant à elle évoqué dans le Nieuwsblad " une décision irréfléchie qui va coûter des emplois et faire fermer des magasins " : " Ces imprimés sont vitaux pour les commerçants. " Nathalie Debast, de la VVSG, a néanmoins déclaré à VRT Nieuws : " Nous pensons que les commerçants pourraient faire une meilleure utilisation des médias sociaux, par exemple. Ils connaissent leur voisinage et doivent miser davantage sur les contacts personnels avec la population. Plutôt que de s'en remettre à un folder impersonnel qui atterrit dans les boîtes aux lettres. "
Et Debast (VVSG) d'ajouter : " Les villes et communes n'ont rien à y gagner. " Si ce n'est que les municipalités flamandes ont tout de même ponctionné près de 20 millions d'euros en 2013 au titre de la taxe sur la " diffusion d'imprimés publicitaires gratuits ", ainsi qu'a pu le constater Nouvelles Graphiques à l'examen des statistiques de l'Agentschap Binnenlands Bestuur, l'agence flamande de l'Administration intérieure. Sur un total de recettes communales de 4,46 milliards d'euros, celle-ci représentait à l'époque 0,4 % de ces rentrées fiscales, décrochant une belle douzième place dans le classement des 102 impôts locaux divers. En 2017, la taxe sur les imprimés publicitaires avait déjà grimpé à plus de 36,4 millions d'euros, sur un total de 5,05 milliards, soit 0,7 % de l'ensemble et une neuvième place au palmarès.
Les communes ont depuis lors renvoyé la responsabilité des autocollants pour boîtes aux lettres au secteur lui-même. Les vignettes ne sont plus distribuées par l'OVAM, l'Agence flamande de gestion des déchets, ainsi que le confirme un communiqué de la VVSG : " Ce règlement découle directement d'une convention conclue en avril 2019 par la Région flamande avec le secteur des imprimés non adressés. Ce dernier s'engage désormais à imprimer et diffuser une quantité suffisante d'autocollants contre les imprimés publicitaires non adressés. Le citoyen peut les prendre gratuitement dans l'espace accessible au public des bureaux de poste de bpost. "