Dans First Impression, le magazine de la fédération de l'industrie graphique belge Febelgra, Marc Vandenbroucke porte ce mois-ci un regard inquiet sur l'évolution de la crise énergétique.

"On a pu un temps penser que le pic des prix des énergies et des matières premières serait atteint, mais ce n'est manifestement pas le cas", observe Vandenbroucke. "Le gaz, par exemple, coûte douze fois plus cher qu'il y a un an", constate-t-il.

Hivers difficiles

Le patron de Febelgra a moyennement apprécié les déclarations du Premier ministre fin août, lequel nous promettait cinq à dix "hivers difficiles". "Le rôle des politiques est de trouver des solutions qui aident la société à progresser sur le plan socio-économique", écrit Marc Vandenbroucke.

"Il est grand temps que le gouvernement agisse pour enrayer cette tendance", ajoute-t-il. Les mesures belges et européennes annoncées ne l'impressionnent pas outre mesure. "Geler le prix de l'énergie nous semble insuffisant. Déjà, certaines entreprises réduisent leur production, voire l'arrêtent carrément. Une baisse des prix de l'énergie mettrait fin à la hausse affolante des prix du papier", lit-on encore.

Dans First Impression, le magazine de la fédération de l'industrie graphique belge Febelgra, Marc Vandenbroucke porte ce mois-ci un regard inquiet sur l'évolution de la crise énergétique."On a pu un temps penser que le pic des prix des énergies et des matières premières serait atteint, mais ce n'est manifestement pas le cas", observe Vandenbroucke. "Le gaz, par exemple, coûte douze fois plus cher qu'il y a un an", constate-t-il.Le patron de Febelgra a moyennement apprécié les déclarations du Premier ministre fin août, lequel nous promettait cinq à dix "hivers difficiles". "Le rôle des politiques est de trouver des solutions qui aident la société à progresser sur le plan socio-économique", écrit Marc Vandenbroucke."Il est grand temps que le gouvernement agisse pour enrayer cette tendance", ajoute-t-il. Les mesures belges et européennes annoncées ne l'impressionnent pas outre mesure. "Geler le prix de l'énergie nous semble insuffisant. Déjà, certaines entreprises réduisent leur production, voire l'arrêtent carrément. Une baisse des prix de l'énergie mettrait fin à la hausse affolante des prix du papier", lit-on encore.