La machine sera exposée en tant que prototype "pré-commercial" sur le stand de Miyakoshi. Les deux partenaires annoncent une presse capable d'imprimer 8.000 feuilles à l'heure dans un format maximal de 788x600 mm, ce qui en ferait la plus rapide de toutes les presses numériques annoncées dans ce format. Les marchés visés sont ceux des petits tirages de catalogues, affiches ou emballages, mais aussi l'impression variable de haute qualité.

La nouvelle machine est basée sur un châssis de presse à feuilles Ryobi. Sa technologie d'impression paraît semblable à celle déjà présentée par Miyakoshi à la drupa 2008 sur une presse en continu. Elle combine le principe électrographique avec l'utilisation d'un "toner liquide" à particules ultrafines, offrant une résolution de 1200 dpi. Elle nécessite un séchage IR complété par un rouleau fixeur.

Ces caractéristiques font immanquablement penser à la technologie de "toner fluide" appliquée depuis une bonne dizaine d'années par HP Indigo, mais aussi au procédé Quantum annoncé en "démonstration technologique" par Xeikon.

La solution Ryobi/Miyakoshi pourrait être issue de développements réalisés par les Research Laboratories of Australia dans le domaine des toners à haute viscosité, auxquels Miyakoshi a apporté son financement dans les années 2000.

Or, le mois dernier, notre collègue Ed Boogaard avait débusqué un brevet déposé en août 2011 par Xeikon pour "impression électrographique à haute vitesse" utilisant le même type de toner, ce qui semble correspondre au procédé Quantum annoncé par le constructeur belge. Le brevet en question est associé au nom d'Alex Ozerov, qui a travaillé aux Research Laboratories of Australia.

S'agit-il bien de la même technologie ? Si tel est le cas, est-elle couverte par des brevets différents ? Existe-t-il des accords entre Belges et Japonais pour l'exploiter ? Mystère...

Au rythme où se succèdent les annonces dans le domaine numérique - à toner liquide, à jet d'encre ou "nanographique" - la drupa promet du moins d'être passionnante.

La machine sera exposée en tant que prototype "pré-commercial" sur le stand de Miyakoshi. Les deux partenaires annoncent une presse capable d'imprimer 8.000 feuilles à l'heure dans un format maximal de 788x600 mm, ce qui en ferait la plus rapide de toutes les presses numériques annoncées dans ce format. Les marchés visés sont ceux des petits tirages de catalogues, affiches ou emballages, mais aussi l'impression variable de haute qualité. La nouvelle machine est basée sur un châssis de presse à feuilles Ryobi. Sa technologie d'impression paraît semblable à celle déjà présentée par Miyakoshi à la drupa 2008 sur une presse en continu. Elle combine le principe électrographique avec l'utilisation d'un "toner liquide" à particules ultrafines, offrant une résolution de 1200 dpi. Elle nécessite un séchage IR complété par un rouleau fixeur. Ces caractéristiques font immanquablement penser à la technologie de "toner fluide" appliquée depuis une bonne dizaine d'années par HP Indigo, mais aussi au procédé Quantum annoncé en "démonstration technologique" par Xeikon. La solution Ryobi/Miyakoshi pourrait être issue de développements réalisés par les Research Laboratories of Australia dans le domaine des toners à haute viscosité, auxquels Miyakoshi a apporté son financement dans les années 2000. Or, le mois dernier, notre collègue Ed Boogaard avait débusqué un brevet déposé en août 2011 par Xeikon pour "impression électrographique à haute vitesse" utilisant le même type de toner, ce qui semble correspondre au procédé Quantum annoncé par le constructeur belge. Le brevet en question est associé au nom d'Alex Ozerov, qui a travaillé aux Research Laboratories of Australia. S'agit-il bien de la même technologie ? Si tel est le cas, est-elle couverte par des brevets différents ? Existe-t-il des accords entre Belges et Japonais pour l'exploiter ? Mystère... Au rythme où se succèdent les annonces dans le domaine numérique - à toner liquide, à jet d'encre ou "nanographique" - la drupa promet du moins d'être passionnante.