Les presses de Corelio à Erpe-Mere se sont arrêtées définitivement ce jeudi après-midi après avoir encore continué de tourner pendant la période provisoire - et ce malgré le fait que la moitié des travailleurs avaient été licenciés. Les curateurs avaient alors adressé une mise en demeure à Moderna constatant que le montant lié à la transaction n'avait pas été versé. Pour les syndicats, il était apparu clairement ce jour-là que les velléités de reprise resteraient lettre morte. Eric Bongaerts, directeur de Moderna, a d'ailleurs confirmé aux représentants des travailleurs qu'il renonçait à ses plans. Erwin Callebaut, syndicaliste à la FGTB, a déclaré à la VRT : " Au cours des échanges que nous avons eus, Bongaerts a déclaré que la reprise de Corelio Printing n'était plus considérée comme rentable, du fait de la perte d'un certain nombre de magazines découlant du manque de confiance après toutes les péripéties de la faillite et du rachat. "

Bongaerts nous explique sa décision dans un communiqué de presse : " Les conditions d'une reprise réussie ne sont pas réunies. " Trop de figures clés dans l'organisation opérationnelle ont décroché, des accords secondaires avec les banques et d'autres relations n'ont pu être conclus et des dizaines de donneurs d'ordres/titres importants et récurrents ont fait défaut dans les jours qui ont immédiatement suivi la faillite du 23 août dernier. "

Het Laatste Nieuws écrit que différents journaux sont partis lorsque Moderna a commencé à négocier des " prix plus réalistes ": " Selon différentes sources internes à l'entreprise, les majorations de prix envisagées étaient considérables. "

Moderna en a conclu que le business plan à moyen et long terme n'était plus tenable et que dès lors " les engagements envers le personnel, les clients, les banques et d'autres relations d'affaires ne peuvent plus être garantis. " Elle regrette la tournure prise par les évènements, " surtout pour les travailleurs de Corelio Printing, mais il était devenu impossible, voire irresponsable, de décider autrement. " Dans le Nieuwsblad, la curatrice de Corelio, Marga Pieters, a toutefois annoncé vouloir aller devant le tribunal cette semaine encore : " Monsieur Bongaerts a étudié l'entreprise. Un prix a été convenu. Il n'a pas été payé. Et maintenant, il arrête tout. Il n'y a pas de mot. Le repreneur doit payer. "

Corelio Printing, filiale de Circle Media Group, en sérieuses difficultés depuis de début de l'année, a déposé le bilan le vendredi 23 août, après l'échec des négociations de reprise avec Moderna. Un accord avait néanmoins été conclu le lundi suivant. Moderna avait alors annoncé rebaptiser l'entreprise Rothoma (un nom inspiré, dit-on, des prénoms des trois petits-enfants de Bongaerts), pour former ensemble " la plus grande imprimerie rotative du Benelux ". Vendredi matin, ce communiqué avait été effacé du site Web de Moderna, mais il reste pour le moment bien en vue sur celui de Corelio Printing.

Les presses de Corelio à Erpe-Mere se sont arrêtées définitivement ce jeudi après-midi après avoir encore continué de tourner pendant la période provisoire - et ce malgré le fait que la moitié des travailleurs avaient été licenciés. Les curateurs avaient alors adressé une mise en demeure à Moderna constatant que le montant lié à la transaction n'avait pas été versé. Pour les syndicats, il était apparu clairement ce jour-là que les velléités de reprise resteraient lettre morte. Eric Bongaerts, directeur de Moderna, a d'ailleurs confirmé aux représentants des travailleurs qu'il renonçait à ses plans. Erwin Callebaut, syndicaliste à la FGTB, a déclaré à la VRT : " Au cours des échanges que nous avons eus, Bongaerts a déclaré que la reprise de Corelio Printing n'était plus considérée comme rentable, du fait de la perte d'un certain nombre de magazines découlant du manque de confiance après toutes les péripéties de la faillite et du rachat. "Bongaerts nous explique sa décision dans un communiqué de presse : " Les conditions d'une reprise réussie ne sont pas réunies. " Trop de figures clés dans l'organisation opérationnelle ont décroché, des accords secondaires avec les banques et d'autres relations n'ont pu être conclus et des dizaines de donneurs d'ordres/titres importants et récurrents ont fait défaut dans les jours qui ont immédiatement suivi la faillite du 23 août dernier. "Het Laatste Nieuws écrit que différents journaux sont partis lorsque Moderna a commencé à négocier des " prix plus réalistes ": " Selon différentes sources internes à l'entreprise, les majorations de prix envisagées étaient considérables. "Moderna en a conclu que le business plan à moyen et long terme n'était plus tenable et que dès lors " les engagements envers le personnel, les clients, les banques et d'autres relations d'affaires ne peuvent plus être garantis. " Elle regrette la tournure prise par les évènements, " surtout pour les travailleurs de Corelio Printing, mais il était devenu impossible, voire irresponsable, de décider autrement. " Dans le Nieuwsblad, la curatrice de Corelio, Marga Pieters, a toutefois annoncé vouloir aller devant le tribunal cette semaine encore : " Monsieur Bongaerts a étudié l'entreprise. Un prix a été convenu. Il n'a pas été payé. Et maintenant, il arrête tout. Il n'y a pas de mot. Le repreneur doit payer. "Corelio Printing, filiale de Circle Media Group, en sérieuses difficultés depuis de début de l'année, a déposé le bilan le vendredi 23 août, après l'échec des négociations de reprise avec Moderna. Un accord avait néanmoins été conclu le lundi suivant. Moderna avait alors annoncé rebaptiser l'entreprise Rothoma (un nom inspiré, dit-on, des prénoms des trois petits-enfants de Bongaerts), pour former ensemble " la plus grande imprimerie rotative du Benelux ". Vendredi matin, ce communiqué avait été effacé du site Web de Moderna, mais il reste pour le moment bien en vue sur celui de Corelio Printing.