Voici un an, Stora Enso avait annoncé réfléchir à l'avenir de sa papeterie d'Oulu - dernier site où le groupe produisait encore du couché sans bois (WFC), avec une capacité annuelle de 1,08 million de tonnes. Ce papier, connu notamment sous la marque LumiArt, est destiné à l'impression de matériels publicitaires de haute qualité et de magazines. Stora Enso entend aujourd'hui se détourner de ce " marché en contraction et peu rentable " pour se tourner vers des débouchés porteurs de meilleures marges bénéficiaires. L'entreprise investit pour ce faire 350 millions d'euros dans la conversion de son usine en vue d'y produire du kraftliner, papier de couverture destiné aux emballages. Une opération similaire avait déjà été réalisée en 2015, auprès de sa papeterie finlandaise de Varkaus.

Stora Enso possède un site de sa filiale LumiPaper dans le port d'Anvers. Cette entreprise débite les bobines de papier venues de Finlande aux formats de feuilles ou de bobineaux souhaités par les imprimeries. Stora Enso insiste sur le fait, qu'en tout état de cause, la production de son papier couché sans bois se poursuivra jusqu'à fin septembre 2020. Après quoi, la reconversion d'Oulu sera achevée. Quelque 365 personnes perdent leur emploi en Finlande : dans la nouvelle situation, 180 travailleurs suffiront pour fabriquer les 450 000 tonnes annuelles de kraftliner. Les plans initiaux visant à faire aussi produire du carton plat d'emballage à Oulu sont abandonnés.

La Confédération de l'industrie papetière européenne (CEPI) constatait encore, dans ses chiffres pour 2018, que la croissance du volume de papier pour emballages est supérieure à la contraction perceptible du côté des papiers graphiques. Ce qui explique que la production papetière en Europe soit globalement restée stable, avec 92,2 millions de tonnes l'an passé. La plus forte baisse est à mettre à l'actif du papier journal (-8,9 %), suivi de près par le couché sans bois (-7,4 %).

L'imprimerie d'Oberndorfer avait été fondée en 1913. Elle était devenue l'une des plus grandes imprimeries d'Autriche, avec ses quatre rotatives offset (72, 64, 48 et 16 pages) et des possibilités étendues dans le domaine de la finition. En 1987, l'entreprise était tombée dans le giron de Quebecor World Europe, elle-même reprise par l'investisseur néerlandais HHBV en 2007, et rebaptisée CirclePrinters - et plus récemment Circle Media Group (CMG). Oberndorfer avait encore racheté l'imprimerie allemande J. Fink Druck en 2011.

CMG se débat dans les difficultés financières depuis le début de cette année. Les trois entités néerlandaises du groupe Roto Smeets ont déposé le bilan et la vente de pratiquement toutes les imprimeries - dont Corelio - a été annoncée. On a appris la semaine dernière que J. Fink Druck et Körner Druck, autre imprimerie allemande, ont été reprises par les investisseurs finlandais de Printers Group. Dans le cas d'Oberndorfer, CMG a fait aveu de faillite : selon les informations parues dans la presse autrichienne, l'entreprise a essuyé une perte d'environ 2,1 millions d'euros en 2017, sur un chiffre d'affaires de 49,7 millions. En 2016, la perte aurait été de 1,3 million sur un résultat de 60,5 millions d'euros.

Voici un an, Stora Enso avait annoncé réfléchir à l'avenir de sa papeterie d'Oulu - dernier site où le groupe produisait encore du couché sans bois (WFC), avec une capacité annuelle de 1,08 million de tonnes. Ce papier, connu notamment sous la marque LumiArt, est destiné à l'impression de matériels publicitaires de haute qualité et de magazines. Stora Enso entend aujourd'hui se détourner de ce " marché en contraction et peu rentable " pour se tourner vers des débouchés porteurs de meilleures marges bénéficiaires. L'entreprise investit pour ce faire 350 millions d'euros dans la conversion de son usine en vue d'y produire du kraftliner, papier de couverture destiné aux emballages. Une opération similaire avait déjà été réalisée en 2015, auprès de sa papeterie finlandaise de Varkaus.Stora Enso possède un site de sa filiale LumiPaper dans le port d'Anvers. Cette entreprise débite les bobines de papier venues de Finlande aux formats de feuilles ou de bobineaux souhaités par les imprimeries. Stora Enso insiste sur le fait, qu'en tout état de cause, la production de son papier couché sans bois se poursuivra jusqu'à fin septembre 2020. Après quoi, la reconversion d'Oulu sera achevée. Quelque 365 personnes perdent leur emploi en Finlande : dans la nouvelle situation, 180 travailleurs suffiront pour fabriquer les 450 000 tonnes annuelles de kraftliner. Les plans initiaux visant à faire aussi produire du carton plat d'emballage à Oulu sont abandonnés.La Confédération de l'industrie papetière européenne (CEPI) constatait encore, dans ses chiffres pour 2018, que la croissance du volume de papier pour emballages est supérieure à la contraction perceptible du côté des papiers graphiques. Ce qui explique que la production papetière en Europe soit globalement restée stable, avec 92,2 millions de tonnes l'an passé. La plus forte baisse est à mettre à l'actif du papier journal (-8,9 %), suivi de près par le couché sans bois (-7,4 %).L'imprimerie d'Oberndorfer avait été fondée en 1913. Elle était devenue l'une des plus grandes imprimeries d'Autriche, avec ses quatre rotatives offset (72, 64, 48 et 16 pages) et des possibilités étendues dans le domaine de la finition. En 1987, l'entreprise était tombée dans le giron de Quebecor World Europe, elle-même reprise par l'investisseur néerlandais HHBV en 2007, et rebaptisée CirclePrinters - et plus récemment Circle Media Group (CMG). Oberndorfer avait encore racheté l'imprimerie allemande J. Fink Druck en 2011.CMG se débat dans les difficultés financières depuis le début de cette année. Les trois entités néerlandaises du groupe Roto Smeets ont déposé le bilan et la vente de pratiquement toutes les imprimeries - dont Corelio - a été annoncée. On a appris la semaine dernière que J. Fink Druck et Körner Druck, autre imprimerie allemande, ont été reprises par les investisseurs finlandais de Printers Group. Dans le cas d'Oberndorfer, CMG a fait aveu de faillite : selon les informations parues dans la presse autrichienne, l'entreprise a essuyé une perte d'environ 2,1 millions d'euros en 2017, sur un chiffre d'affaires de 49,7 millions. En 2016, la perte aurait été de 1,3 million sur un résultat de 60,5 millions d'euros.