Après que les premiers cas de légionellose eurent été constatés début mai, les tours de refroidissement avaient rapidement été désignées comme " suspects numéro un " par Zorg en Gezondheid, l'Agence flamande de la santé. La bactérie responsable prolifère en effet dans de telles conditions favorables. Des échantillons ont donc été pris auprès de 17 entreprises installées dans la zone du canal à Gand. Fin mai, il était devenu évident qu'il existait une correspondance de profils génétiques entre l'un de ces échantillons et les prélèvements de cinq patients : " Cette tour de refroidissement est la source de contamination la plus probable de l'épidémie. " Le nom de l'entreprise n'avait toutefois pas été cité pour ne pas perturber l'enquête judiciaire. Chris de Hollander, directeur de Stora Enso Langerbrugge, a néanmoins fait savoir la semaine dernière que sa papeterie était une " source possible " du foyer d'infection : " L'enquête est toutefois toujours en cours et nous en attendons les résultats. " Il a présenté ses condoléances aux victimes et à leur famille.

La tour de refroidissement contaminée a été mise à l'arrêt pour être nettoyée et désinfectée. L'installation ne pourra redémarrer qu'après un rapport d'inspection favorable des experts de Zorg en Gezondheid. La tour incriminée est l'un des trois exemplaires (voir la photo), qui équipent la deuxième centrale énergétique propre de Stora Enso Langerbrugge. Cette centrale mise en service en 2010 couvre une partie des besoins d'électricité et de vapeur de la papeterie. De l'eau est nébulisée dans les tours de refroidissement afin d'évacuer la chaleur de l'installation.

La légionelle, bactérie de la légionellose, qui est une infection pulmonaire, prolifère surtout dans les eaux dormantes à une température comprise entre 20 et 50 °C. Le seul fait de respirer ces gouttelettes d'eau infectées en suspension suffit à être contaminé. En revanche, il n'y a rien à craindre du papier qui a été produit dans la papeterie, puisque certains semblaient se poser la question dans la presse.

Après que les premiers cas de légionellose eurent été constatés début mai, les tours de refroidissement avaient rapidement été désignées comme " suspects numéro un " par Zorg en Gezondheid, l'Agence flamande de la santé. La bactérie responsable prolifère en effet dans de telles conditions favorables. Des échantillons ont donc été pris auprès de 17 entreprises installées dans la zone du canal à Gand. Fin mai, il était devenu évident qu'il existait une correspondance de profils génétiques entre l'un de ces échantillons et les prélèvements de cinq patients : " Cette tour de refroidissement est la source de contamination la plus probable de l'épidémie. " Le nom de l'entreprise n'avait toutefois pas été cité pour ne pas perturber l'enquête judiciaire. Chris de Hollander, directeur de Stora Enso Langerbrugge, a néanmoins fait savoir la semaine dernière que sa papeterie était une " source possible " du foyer d'infection : " L'enquête est toutefois toujours en cours et nous en attendons les résultats. " Il a présenté ses condoléances aux victimes et à leur famille. La tour de refroidissement contaminée a été mise à l'arrêt pour être nettoyée et désinfectée. L'installation ne pourra redémarrer qu'après un rapport d'inspection favorable des experts de Zorg en Gezondheid. La tour incriminée est l'un des trois exemplaires (voir la photo), qui équipent la deuxième centrale énergétique propre de Stora Enso Langerbrugge. Cette centrale mise en service en 2010 couvre une partie des besoins d'électricité et de vapeur de la papeterie. De l'eau est nébulisée dans les tours de refroidissement afin d'évacuer la chaleur de l'installation. La légionelle, bactérie de la légionellose, qui est une infection pulmonaire, prolifère surtout dans les eaux dormantes à une température comprise entre 20 et 50 °C. Le seul fait de respirer ces gouttelettes d'eau infectées en suspension suffit à être contaminé. En revanche, il n'y a rien à craindre du papier qui a été produit dans la papeterie, puisque certains semblaient se poser la question dans la presse.