Stora Enso prévoit notamment l'arrêt d'une machine à papier journal à Hylte, en Suède, d'une machine à carton en Pologne, à Ostroleka, ainsi que la fermeture d'une usine de carton ondulé en Finlande, à Ruovesi. D'autres mesures de rationalisation toucheront les usines du groupe dans ces deux pays. Le plan de restructuration implique au total la suppression de 520 emplois et devrait permettre au papetier de dégager 36 millions d'euros d'économies annuelles.

L'usine Stora Enso de Langerbrugge, qui fabrique du papier journal et occupe plus de 400 personnes, n'est pas concernée par ces mesures. Stora Enso examine, par contre, l'opportunité de céder son usine française de Corbehem, près de Douai, non loin de la frontière belge. L'usine, où travaillent environ 300 personnes, dispose d'une capacité annuelle de 330.000 tonnes de papier LWC. Deux de ses trois lignes de production avaient déjà été fermées en 2006.

UPM, le principal concurrent de Stora Enso, envisage lui aussi de nouvelles suppressions d'emplois et fermetures, après avoir annoncé des résultats trimestriels inférieurs aux attentes. Le chiffre d'affaires du troisième trimestre est stable (-1 %), mais le résultat d'exploitation (EBITDA) est en baisse de 8 %, à 305 millions d'euros, par rapport à la même époque en 2011. La division papetière, qui représente près de 70 % des activités du groupe, a enregistré une perte opérationnelle de 7 millions d'euros, principalement liée à la baisse de la demande en Europe.

Il semble que le rachat de Myllykoski, l'année dernière, déjà suivi d'une lourde restructuration dans le domaine des papiers de publication (journal et magazine), n'ait pas permis de réduire suffisamment les problèmes de surcapacité.

Stora Enso prévoit notamment l'arrêt d'une machine à papier journal à Hylte, en Suède, d'une machine à carton en Pologne, à Ostroleka, ainsi que la fermeture d'une usine de carton ondulé en Finlande, à Ruovesi. D'autres mesures de rationalisation toucheront les usines du groupe dans ces deux pays. Le plan de restructuration implique au total la suppression de 520 emplois et devrait permettre au papetier de dégager 36 millions d'euros d'économies annuelles. L'usine Stora Enso de Langerbrugge, qui fabrique du papier journal et occupe plus de 400 personnes, n'est pas concernée par ces mesures. Stora Enso examine, par contre, l'opportunité de céder son usine française de Corbehem, près de Douai, non loin de la frontière belge. L'usine, où travaillent environ 300 personnes, dispose d'une capacité annuelle de 330.000 tonnes de papier LWC. Deux de ses trois lignes de production avaient déjà été fermées en 2006.UPM, le principal concurrent de Stora Enso, envisage lui aussi de nouvelles suppressions d'emplois et fermetures, après avoir annoncé des résultats trimestriels inférieurs aux attentes. Le chiffre d'affaires du troisième trimestre est stable (-1 %), mais le résultat d'exploitation (EBITDA) est en baisse de 8 %, à 305 millions d'euros, par rapport à la même époque en 2011. La division papetière, qui représente près de 70 % des activités du groupe, a enregistré une perte opérationnelle de 7 millions d'euros, principalement liée à la baisse de la demande en Europe. Il semble que le rachat de Myllykoski, l'année dernière, déjà suivi d'une lourde restructuration dans le domaine des papiers de publication (journal et magazine), n'ait pas permis de réduire suffisamment les problèmes de surcapacité.