Ainsi ressort-il d'une étude que le spécialiste des données Graydon a entamée la semaine dernière dans le but de cartographier l'impact du coronavirus sur l'économie belge, écrit De Tijd. Jamais jusqu'ici, une évaluation des entreprises n'avait dû prendre en compte le paramètre d'une économie pratiquement à l'arrêt. La situation actuelle requiert dès lors une approche totalement nouvelle.

Les secteurs les plus menacés sont la restauration et l'industrie hôtelière, le commerce de gros et de détail, les agences de voyages, les agences d'intérim, les sociétés de location et de leasing, les transporteurs, les garagistes et les concessionnaires automobiles.

La crise risque de frapper le monde de l'entreprise belge dans les grandes largeurs, mais aussi en profondeur. Une société belge sur quatre se retrouverait en situation de détresse aiguë si elle devait accuser la perte de deux mois de chiffre d'affaires, et 30 % d'entre elles seraient en situation instable.

À l'inverse, le groupe des entreprises en bonne santé se réduit comme peau de chagrin à mesure que le chiffre d'affaires diminue. Avant la crise du coronavirus, Graydon en dénombrait un petit 110 000 en Belgique. Au bout de deux mois sans rentrées, ce chiffre serait réduit de moitié. Après trois mois, il n'en resterait plus que 42 000, soit une entreprise belge sur dix environ.

L'étude décrit la situation avant l'adoption des mesures d'urgence. Graydon dit vouloir utiliser les résultats exclusivement pour aider à canaliser les mesures de soutien là où elles sont le plus nécessaires et ont le plus d'effet.

Source : Belga, Trends, De Tijd

Ainsi ressort-il d'une étude que le spécialiste des données Graydon a entamée la semaine dernière dans le but de cartographier l'impact du coronavirus sur l'économie belge, écrit De Tijd. Jamais jusqu'ici, une évaluation des entreprises n'avait dû prendre en compte le paramètre d'une économie pratiquement à l'arrêt. La situation actuelle requiert dès lors une approche totalement nouvelle. Les secteurs les plus menacés sont la restauration et l'industrie hôtelière, le commerce de gros et de détail, les agences de voyages, les agences d'intérim, les sociétés de location et de leasing, les transporteurs, les garagistes et les concessionnaires automobiles.La crise risque de frapper le monde de l'entreprise belge dans les grandes largeurs, mais aussi en profondeur. Une société belge sur quatre se retrouverait en situation de détresse aiguë si elle devait accuser la perte de deux mois de chiffre d'affaires, et 30 % d'entre elles seraient en situation instable.À l'inverse, le groupe des entreprises en bonne santé se réduit comme peau de chagrin à mesure que le chiffre d'affaires diminue. Avant la crise du coronavirus, Graydon en dénombrait un petit 110 000 en Belgique. Au bout de deux mois sans rentrées, ce chiffre serait réduit de moitié. Après trois mois, il n'en resterait plus que 42 000, soit une entreprise belge sur dix environ.L'étude décrit la situation avant l'adoption des mesures d'urgence. Graydon dit vouloir utiliser les résultats exclusivement pour aider à canaliser les mesures de soutien là où elles sont le plus nécessaires et ont le plus d'effet.Source : Belga, Trends, De Tijd